La première chose est d’écarter la piste médicale. Un vétérinaire spécialisé en lapin doit avoir été consulté. Ensuite, s’il ne s’agit ni d’une conjonctivite, ni d’une douleur, ni de parasites, ni d’une infection, ni d’une maladie, l’observation peut alors s’orienter sur la piste du comportement.
Outre la mue qui peut être impressionnante, votre lapin peut perdre ses poils par touffe en se les arrachant par exemple (signe d’une profonde détresse). L’apparition de pellicules est signe de stress intense et son état général peut également avoir changé (apathie, prostration, signes de « tristesse »…). A travers ces différentes manifestations, votre lapin vous signale que quelque chose dans son environnement ne lui convient pas. C’est en analysant minutieusement le contexte de vie dans lequel évolue votre petit animal que vous pourrez trouver ce qui fait déclencheur et rétablir ainsi une certaine harmonie.
Victoria Chasle Castillo
Comportementaliste
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