Le jour où on m'a dit "ils sont nés", ce jour où je t'ai vue pour la première fois. Ce jour est gravé dans ma mémoire.
Tu étais le plus curieux, le plus petit, mais tu es surtout celui sur lequel j'ai craqué, celui sur lequel j'ai dit "mon bébé".
Et puis "mon bébé" à grandit. Mais jamais autant que tes autres frères et soeur.
Tu as toujours gardé cette bouille, une bouille de bébé. Tas toujours été mon bébé à moi quoiqu'il arrive.
Je suis tellement fière de toi, de tout ce que tu as accomplit, de la force dont tu as fait preuve durant ces deux mois.
Je me rappellerais toujours quand tu as vue ton premier cochon d'inde, allias le plus méchant monstre qu'il existe. Pourtant au final tu les a adoré.
J'aurai aimé poursuivre cette grande aventure avec Toi, j'aurai aimé resté encore un peu plus longtemps à te parler, te caresser, te dire que "tout ira bien" "je serais toujours là".
Je pouvais pas rêver mieux comme compagnon ...Comme ami.
Tu es ma fierté, quelque chose d'extraordinaire, arrivée dans la vie d'une ado totalement ordinaire.
Tu peux être fier. Fier de t'être battu comme tu l'as fait durant 2 mois. Tas scié tout le monde, à te battre autant. A croire en cette vie, si fragile à mes yeux.
Mais je lisais dans tes yeux, que c'était la fin.
Il y a un moment où, même si on y croit le plus possible, même si on se bat jusqu'au bout, la vie à raison de nous. Tu m'as dit "stop", tu m'as fait comprendre que tu t'étais assez battu, qu'il était l'heure pour toi de partir, en paix.
Je t'aimerais, cela, à jamais.
Un ange, une étoile de plus dans ce monde, une étoile qui brillera à jamais...
Je t'aime Ti Biscuit, ma plus belle bataille. La plus grande fierté que j'ai pu rencontrer.
Il est temps de se dire au revoir, j'ai essayé, jusqu'au bout, de te soutenir .
J'espère que tu auras une belle vie, une vie comme tu le mérites, et saches que je t'oublierais jamais.
Je l'avais amené en milieu d'après midi à la clinique. La véto l'a pris en hospitalisation car il allait très mal.
1 heure 1/2 après, j'ai voulut appelé, pour leur dire d'arrêter, d'arrêter qu'il souffre, mais au même moment la clinique m'a appelé, pour me dire qu'il venait de partir ...
Le Dr huynh, le spécialiste, a appelé vers 21h, car il venait d'apprendre la nouvelle. Il m'a dit franchement qu'il ne savait pas vraiment ce qu'il avait, mais que pour lui c'était congénitale, de naissance.
19h, j'ai pu le voir, rien que 5 minutes, mais j'ai pu lui dire au revoir. Il avait l'air apaisé, presque endormie.
Voilà, mon bébé est partit au ciel, mais je l'oublierais jamais, j'ai jamais eu un lapin pareil, j'ai jamais vue autant de détermination dans un regard ... Mais à un moment, on finit tous par laisser échapper son dernier souffle...
Merci encore pour votre soutient, merci à ceux qui ont suivit son histoire depuis le début.
J'ai fait tout ce qu'il fallait, et lui aussi, et c'est un point qui me rassure énormément.