Bonjour,
Je suis vraiment désolé pour votre perte. Ce que vous avez vécu avec votre chienne était une relation très forte, construite sur des années de présence, de soins et de soutien mutuel. Vous l’avez accompagnée dès sa naissance et jusqu’à son dernier souffle : ce n’est pas “faillir”, c’est faire preuve d’un amour immense. Beaucoup d’animaux n’ont jamais la chance d’être aimés de cette façon.
Le deuil d’un animal peut être aussi douloureux que celui d’un proche, surtout quand il a été un pilier dans des moments difficiles. Il n’y a absolument rien de “bête” dans le fait de lui parler encore ou de garder ses affaires près de vous : c’est votre façon de traverser la perte, et elle est légitime. Les gens qui minimisent la souffrance liée à la perte d’un animal ne réalisent pas ce que représente un compagnon qui partage le quotidien pendant autant d’années.
Chacun vit le deuil différemment. Certaines personnes parlent beaucoup, d’autres, comme vous, gardent l’essentiel pour elles par peur d’être incomprises. Ce qui peut aider, parfois, c’est d’en parler à des personnes bienveillantes (ici ou ailleurs), d’écrire, ou même de se faire accompagner par un professionnel si la douleur devient trop lourde. Cela ne veut pas dire “oublier” ; cela veut dire apprendre à vivre avec l’absence sans qu’elle vous écrase.
Quant à l’idée de reprendre un animal, il n’y a aucune urgence. Personne ne remplace votre chienne, et vous n’avez pas à vous forcer. Vous y penserez peut-être un jour, ou peut-être pas, et dans les deux cas c’est parfaitement acceptable.
Bon courage,
Paul
" Étudiant(e) vétérinaire, chargé(e) de mission pour la Junior-Entreprise ProVéto Junior Conseil "