Bonjour,
Ce que vous décrivez est assez fréquent chez les jeunes cockers. Ce sont des chiens très sensibles, intelligents et proches de leurs maîtres, mais aussi facilement réactifs face aux bruits, mouvements ou situations nouvelles.
Quelques pistes peuvent vous aider :
- Ne pas punir les aboiements, mais éviter qu’ils s’auto-renforcent. Lorsqu’il aboie, détournez son attention avec une friandise ou un ordre simple qu’il connaît bien (« assis », « regarde-moi ») et récompensez le calme.
- Travailler à distance : si les promeneurs ou les chiens déclenchent une réaction, restez à une distance où il peut les voir sans s’exciter. Récompensez-le pour chaque seconde de calme. Peu à peu, vous réduirez la distance.
- Encourager le calme à la maison : ignorez les aboiements liés à l’ennui ou à la demande d’attention, mais récompensez systématiquement les moments où il se pose ou reste tranquille.
- Sorties plus riches mentalement : les jeux de flair, les promenades calmes en longe, les exercices d’obéissance ou de recherche d’objets permettent de canaliser son énergie et de le fatiguer mentalement.
- Cohérence et douceur : le cocker a besoin d’un cadre clair, sans cris ni stress. Les réactions du maître influencent énormément son comportement. Gardez une voix posée et douce quand vous lui parlez.
La “consanguinité” évoquée par votre vétérinaire comportementaliste peut jouer un rôle dans certains cas, mais la plupart des comportements d’aboiements ou de réactivité se travaillent très bien avec de la patience et des méthodes positives.
Avec un suivi régulier et des exercices progressifs, les choses s’améliorent souvent beaucoup.
Bien à vous,
Paul
" Étudiant(e) vétérinaire, chargé(e) de mission pour la Junior-Entreprise ProVéto Junior Conseil "
Avant d’ évoquer un éventuel problème de comportement lié à la consanguinité (votre chien est-il lof ? Si oui, vous pouvez aller sur le site Lof sélect pour voir le niveau de consanguinité) cherchez d’autres pistes. Si l’agressivité était lié à la consanguinité il se comporterait pareil avec vous.
à une époque, effectivement, quand le cocker était à la mode, beaucoup d’élever produisaient à la chaîne sans vraiment travailler les lignées et retirés les chiots trop tôt à leur mère d’où les problèmes de comportement. Mais c’était longtemps depuis ça s’est amélioré. À voir selon l’élevage que vous avez choisi…
Avant ça il se comportait comment ? En avait il peur ? Avait il envie d’aller les voir ? A il eu de mauvaises expériences ?
Comment se passe l’école du chiot ? Une journée type, quels outils de travail, que demandait on aux chiens ?
" Guide sans imposer,
douce main qui inspire foi,
chemin partagé.
….C’est un haïku "