IRC stade 3 - besoin de conseils

SandyG
SandyG

Bonsoir à tous et à toutes, je suis l'heureuse compagnonne de vie d'un chat d'aujourd'hui 16 ans auquel on a diagnostiqué une IRC en mai dernier au stade 3 (créat à 32,7 mg/L et urée 0,92g/L). Il a alors été hospitalisé une 1e fois pendant 24h puis retour à la maison avec traitement Semintra et un autre pour récupérer de l"appétit (son refus de manger quoi que ce soit était la raison de la demande de rdv chez le véto). Un mois après (en juin) rdv de contrôle. Malgré mes espoirs concernant la prise de poids, il avait encore perdu (de 4kg, il était alors à 3,850), mais les taux d'urée et de creat' étaient restés stables. On est restés sur le même traitement. Puis d'un seul coup, mi-août, rebelote. Il refuse de manger quoi que ce soit. Au bout de 36h comme ça, je le ramène chez le véto, et là l'analyse de sang révèle des taux augmentés (pas très augmentés à priori): 39 en creat et 0,84 en urée. Suite aux recommandations vétérinaires, j'accepte avec beaucoup de peine de le faire réhospitaliser. Pendant son hospitalisation, il ne mangeait pas -sauf un peu lors de mes visites, une fois par jour). Les vétérinaires me recommandent de prolonger l'hospitalisation à 72h pour que les effets des perfusions fassent le maximum d"effet. Une nouvelle analyse est faite avant sa sortie et ne montre -à mon grand désarroi- qu'une légère baisse (creat à 32 et urée à 0,74). Le vétérinaire me dit que cette baisse doit être surtout due à la dissolution dans le sang sous l'effet de la perfusion plutôt qu'à autre chose, et que donc, les 3 longues journées où il a été enfermé tout seul et sous perf' n'ont en fait servi à presque rien, si ce n'est à le stresser. De retour à la maison, très affaibli et déprimé, sous les mêmes traitements que lors de sa 1e hospitalisation + un sirop pour lutter contre les nausées -que je n'ai réussi à lui faire prendre que 2 fois-. Comme, pendant cette 2e hospitalisation, je n'avais pas eu affaire au vétérinaire qui suivait mon chat depuis le début et que les choix faits quant aux analyses (et que, je l'avoue, je ne me suis pas résolue à ce diagnostic trop pessimiste qui m'avait été donné à sa sortie -fin très proche-), j'ai demandé un 2e avis. Après examen de son dossier, on m'a parlé d'options qui ne m'avaient pas été données jusqu'alors (un autre anti-nausée mais en comprimé et un complément alimentaire pour faciliter en principe l'élimination des toxines non pas par les reins qui sont déjà bien détériorés, mais par les selles et ainsi tenter d'éviter une remontée du taux d'urée dans le sang, ce qui entraîne les nausées, si j'ai bien compris). Donc là, ça fait environ un bon mois qu'il prend le Semintra et le complément alimentaire. L'anti-nausée, je ne lui en ai donné (pour l'instant) qu'au début pour qu'il reprenne à manger. Depuis, je remarque qu'il fait ses besoins beaucoup mieux (moins de petites selles noires sèches et pipis presqu'a chaque fois qu'il veut -avant il allait à la litière, y restait pendant un bon moment sans que rien ne se passe ..-), il mangeait plus facilement la nourriture spécifique pour malades rénaux -il lui arrivait même de me réveiller vers 4 ou 5h du matin pour réclamer à manger), et il avait retrouvé un peu plus de son énergie. Mais ces derniers jours, c'est de nouveau devenu compliqué. J'ai beau testé plusieurs types de pâtées et de croquettes, il a des régurgitations rien qu'à renifler la nourriture (rénale, je précise ; parce que les autres, il renifle et avale direct...). 

Suite aux conseils de l'assistante véto, je vais lui redonner de l'anti-nausées si je ne vois pas d'amélioration, mais je n'aime pas les médicaments pour moi-même, et encore moins pour mes chats. Je ne veux pas non plus lui imposer une nouvelle consultation si tôt après cette dernière hospitalisation pour savoir ce qu'il en est... Et dans le fond je ne suis pas certaine de lui imposer une quelconque consultation supplémentaire (il ne supporte plus ça, au point qu'il y est agressif). Beaucoup de questions, même si je sais qu'il ne lui reste sans doute que peu à vivre, je veux que ce peu soit de la meilleure qualité possible. Donc d'abord question alimentation. Comme il vit avec d'autres chats dans la maison, à votre avis, est-ce qu'il serait mieux que je le maintienne séparé des autres avec de la nourriture à disposition pour qu'il mange quand il se sent d'attaque pour, ou de continuer comme jusqu'à maintenant, de ne lui donner qu'à heures fixes (bien que cela ne corresponde pas forcément à ses envies)? Je sais aussi que parmi vous certain(e)s ont vécu cette maladie chez leur(s) félin(s), et je voulais savoir comment ils ont su qu'il n'y avait plus d'espoir, que n'importe quel effort ou décision ne servirait plus à rien ? Pour beaucoup de choses, je ne suis pas forcément optimiste, mais pour lui, je ne veux pas perdre espoir qu'il peut encore m'accompagner un bout de chemin dans de relativement bonnes conditions. Les vétos m'ont dit que dans le cas de cette maladie, il n'y avait pas de souffrance physique, mais un affaiblissement progressif. Je n'ai jamais été dans cette situation et suis complètement dépassée émotionnellement. Je me dis, et peut-être par anthropomorphisme, qu'il préférerait s'en aller certes épuisé mais dans un lieu où il se sent bien, plutôt que stressé après un voyage en voiture et dans un endroit froid et inconnu qui plus est, le stresse énormément et même si je pouvais rester avec lui, il sentirait ce que je ressens, ce qui pourrait être beaucoup de choses mais pas du calme ou de la sérénité. Je voudrais qu'il parte tranquillement et sans douleur. Il représente tant pour moi que je ne veux pas "foirer son départ". C'est mon "bb d'amour", je l'ai adopté alors qu'il avait 3 semaines et depuis, on ne s'est jamais séparés. Il a toujours été là à mes côtés, et ma peine de savoir qu'un jour prochain il ne sera plus de ce monde n'est presque rien à côté de ma peur que sa fin ne soit pas celle qu'il veut. Voilà, je ne vais pas m'étendre davantage, je pense (ou espère) que vous comprendrez ma situation et que qqn saura me donner de bons conseils, en pensant à lui. Merci aussi à celles et ceux qui ont bien voulu lire ce post jusqu'à la fin.

25 réponses
SandyG
SandyG

Bonsoir et merci à vous pour vos messages. Peut-être est-ce encore trop récent, mais si, la culpabilité et les remords sont ce qui me rongent tout le temps que je suis éveillée. Je suis forcément responsable, coupable de toute sa vie -depuis ses 3 semaines jusqu'à sa mort, même probablement de sa maladie. C'est moi qui ai tout choisi pour lui, de ce qu'il mangeait et buvait, de ce qu'il avait le droit de faire et de quand l'emmener chez le vétérinaire. Si je n'avais pas attendu si longtemps avant de l'emmener, sa maladie aurait été diagnostiquée bien avant et n'aurait pas progressé si rapidement. Et j'en suis même à me demander si le faire mourir n'est pas inconsciemment mon égoïste volonté de ne plus supporter tout ça... Voilà où j'en suis. Je savais que ça serait dur parce que nous avions une relation très fusionnelle, mais pas à ce point. Mais j'ai 3 autres félins seniors à la maison, et j'en suis aussi à remettre en question ma façon de m'en occuper et actuellement ma capacité à m'em occuper comme je le devrais... 

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SandyG
SandyG

Et j'angoisse à l'idée que les 3 vivent mal la disparition de leur grand-frère... Il était déjà là quand ils sont arrivés et les a toujours traités en "grand-frere" protecteur et compagnon de jeu (même si plus depuis quelques mois). J'ai branché un diffuseur de phéromones, mais sera-t-il suffisant...?

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Neva
Neva

Bien sûr qu'on se pose toujours des questions, et si j'avais fait ci ou ça, mais il faut savoir aussi que l'IRC, ça nous tombe dessus du jour au lendemain car c'est lorsque les reins lâchent qu'on se rend compte de la maladie. Le chat ne va pas bien, on se dit, c'est normal il vieillit, ou c'est passager et si ça perdure on l'amène chez le véto et là le verdict tombe. Quand mon 1er chat est tombé malade à 9 ans et demi, j'ai amené mes 4 autres mâles se faire tester et là bingo, les 4 étaient en IRC, tous plus jeunes à quelques mois près, comment aurais-je pu deviner cela ou même ma vétérinaire qui n'avaient pas encore commencé les tests sanguins annuels que je fais faire dorénavant. Le 1er avait une maladie rénale propre aux persans, le 2ème une malformation rénale, ils ont tous eu des échographies, mais sans cela comment aurai-je pu deviner ? Ils ont vécu quelques mois, les deux autres ont vécu jusqu'à plus de 15 ans et demi et pourtant c'étaient ceux qui avaient les taux les plus hauts d'urée et de créat.

 

A partir de 8 ans, la véto leur fait des analyses annuelles, maintenant je n'en n'ai plus qu'un, j'en ai perdu 3 en 2 ans dont le frère et la soeur à quelques mois d'écart. Alors je ne vous dis pas dans quel état j'étais, plus qu'un seul chat ! Et là encore je me suis posé mille questions, il a été toujours habitué à vivre avec d'autres, il va être malheureux ... et contre toute attente, mon petit dernier est devenu le roi du monde, jamais je ne l'ai vu aussi heureux et épanouï, il s'est tout attribué, il va boire à la fontaine alors qu'il n'y allait jamais, il mange des croquettes alors qu'il n'y allait jamais, va dans certains paniers idem, du coup je ne regarde plus à en adopter un autre. On se fait beaucoup de films, beaucoup de reproches, de culpabilité, mais qu'y pouvons-nous en fait alors que nous avons tout fait pour les sauver ?

 

Vous avez amené votre chat jusqu'à 16 ans, je le souhaite à tous les chats et d'avoir été heureux comme le vôtre car on sent bien que vous êtes une maîtresse formidable, sinon d'ailleurs vous ne vous poserez pas toutes ces questions.

 

Profitez bien de vos 3 autres minous, bichonnez les, mais arrivés à 8 ans, je vous conseille de faire faire des analyses sanguines, c'est à cet âge qu'ils commencent à vieillir et où se déclarent certaines pathologies, mon dernier a 12 ans, il pète la forme, ses analyses sont nickels, le frère et la soeur que j'ai perdus cette année avaient des analyses nickel et pourtant un est parti d'un AVC et l'autre d'une masse au poumon qui lui a fait une insuffisance respiratoire qui n'avait même pas été détectée par les analyses. Vous voyez que parfois on ne peut rien faire même en faisant tout ce qu'on peut, à l'impossible nul n'est tenu, même les vétérinaires alors nous, qui sommes-nous pour le  croire ?

 

Je vous souhaite beaucoup de courage car je sais malheureusement qu'il en faut beaucoup pour surmonter cela mais il faut penser aux autres, à ceux qui restent et se raccrocher à eux maintenant en pensant à tout le positif qu'on a eu avec celui que l'on vient de perdre.

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SandyG
SandyG

Bonsoir, merci Neva de prendre le temps pour ces messages et de vouloir remonter le moral de celles et ceux qui ne l'ont pas. C'est très... généreux de votre part, d'autant que ça vous fait ressasser de mauvais souvenirs. 

Pour l'instant, je suis encore au fond du trou et me reproche beaucoup de choses que j'ai faites (ou mal) ou pas faites pour mon bb d'amour. Car lui, c'était comme la prunelle de mes yeux, on a tout traversé ensemble et on était comme... un seul être. Peut-être parce que je l'ai eu tout bébé, que c'était mon 1er chat... Je ne sais pas ... C'est comme si une partie de moi, de ma vie était partie et que l'autre me reproche d'avoir sectionné cette partie. Cette relation, cette connexion a'que j'avais avec lui, je ne l'ai pas avec les 3 autres, qui sont aussi plus indépendants. Je m'en veux de ne pas avoir su être à la hauteur ou d'avoir eu la force qu'il avait pour lutter contre la maladie, d'avoir décidé de le faire mourir sans savoir si telle était sa volonté... C'est très dur, un mal-être très difficile à vivre... Et vivre dans ce même espace où il a vécu et le revois à chaque endroit, avec son regard si pénétrant me le rappelle à chaque seconde ... Jusqu'au moment de m'endormir parce qu'il réclamait son petit coin sous le drap à mon côté chaque soir, depuis 16 ans... 

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Neva
Neva

C'est tout à fait normal que vous ressentiez cela je crois que nous sommes tous passés par là plus ou moins car c'est très douloureux on a vraiment l'impression qu'on nous enlève une partie du cœur  mais ce que je peux vous assurer c'est qu'avec le temps la douleur s'apaisera pour faire place aux bons souvenirs mais ça prend du temps et selon les chats c'est vrai aussi que c'est encore plus dur pour certains même si on les aime tous autant certains prennent plus de place que d'autres. 

J'espère que vos mauvais ressentis et votre culpabilité s'effaceront très vite pour faire place à l'idée que votre petit amour est apaisé et qu'il ne souffre plus il est parti rejoindre tous nos petits anges.

La culpabilité c'est normal elle fait partie du deuil et nous la ressentons tous car c'est une  décision qu'on se force à prendre et que nous refusons mais que nous devons avoir le courage de prendre pour leur offrir un départ digne et serein 

 

Si vous avez envie d'en parler n'hésitez pas je comprends tellement votre peine

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SandyG
SandyG

Bonjour, cela va faire une semaine dans quelques minutes que mon bb d'amour est parti, et j'en suis toujours "au même point", je me dis que je me suis sans doute précipitée, que la nuit d'avant très dure, mon état de fatigue et d'épuisement moral, ce sentiment d'impuissance pour l'aider et peut-être aussi la prédiction que m'avait faite les vétos en août qu'il ne verrait pas 2024... que toutes ces choses réunies m'ont fait prendre une décision trop hâtive. Et pleins d'autres petites choses qui font que je me sens toujours, si ce n'est plus encore, coupable et avec un grand mal être. 

Cette semaine a été compliquée, non seulement par cette conscience "tourmentée", mais aussi par ce quotidien tellement différent sans lui, car pour les autres félins, je me force de faire comme d'habitude et de me centrer sur eux. C'est terrible à dire, mais tout est comme plus "fade"... Et chaque rayon de soleil qui rentre dans la maison, je pense à qu'il devrait peut-être encore être là à en profiter, il adorait les bains de soleil, c'était aussi mon petit rayon de soleil, et même si j'ai remarqué que son "demi-frère" se colle plus à moi maintenant, ce n'est pas pareil... J'aimerais tellement être sûre que c'était la bonne décision, on a beau me le dire, je n'y crois pas, et pense que je n'y croirai jamais.

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Neva
Neva

Votre peine ne va pas s'estomper en une semaine Sandy, pour tous elle est toujours présente, mais plus le temps passera et moins ce sera douloureux, il faut juste l'admettre et maintenant vous consacrer à vos autres chats qui méritent tout autant votre amour.

Pour le petit qui vient plus se coller justement sans doute que celui que vous avez perdu prenait trop de place et qu'il évinçait un peu les autres, il veut lui aussi profiter de vous et de votre tendresse, ne l'ignorez pas mais bien au contraire donnez-lui ainsi qu'aux autres tout ce que vous ne pouvez plus donner à votre petit ange et cela va consolider votre relation.

Jamais mon petit dernier n'a été aussi proche de moi depuis que les autres sont partis, on dirait même qu'il devait être en manque de partager avec les autres, beaucoup de personnes l'ont aussi remarqué, parfois on est tellement en emprise avec un d'autant s'il est malade que les autres s'écartent mais reviennent très vite quand la place se fait un peu plus pour eux.

 

 

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SandyG
SandyG

Bonjour, oui, je l'admets, depuis que le  diagnostic est tombé en avril dernier, je me centrais beaucoup sur lui, mais presque en même temps, j'ai aussi eu les mauvaises nouvelles pour sa "tout petite soeur" en hyperthyroïdie et pour sa "moyenne soeur" d'obstruction des glandes anales... Mais si pour elles, cela s'est plus ou moins stabilisé grâce aux traitements, lui, ce n'était pas le cas et j'étais souvent avec lui... Depuis son "départ", j'ai malheureusement appris que son frère et sa moyenne soeur (la toute petite a rdv lundi) faisaient probablement une "réaction" dépressive à sa disparition (cystites). Pourtant, j'ai essayé de faire en sorte de leur remonter le moral (sans être bien sûre qu'ils en seraient affectés): papouilles, conversations de sourds, jeux, petits plats + zylkene et diffuseur feliway ... Je ne sais pas si je pourrai tenir si jamais leurs états de santé à eux aussi venaient à empirer. J'ai déjà du mal à sortir du trou, si en plus, malgré mes efforts, mes 3 autres chats tombent malades... Merci d'avance pour vos conseils 

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Neva
Neva

On s'en sort toujours, nous n'avons pas le choix. Quand j'ai eu 4 chats en même temps en IRC, je ne vous dis pas le moral dans les chaussettes que j'avais. 2 sont partis très vite, une 3ème est décédée d'un carcinome épidermoïde 3 semaines après que j'ai perdu mon 2ème de son IRC, mais j'ai tenu, pour les autres. Récemment j'ai perdu 3 chats en quelques mois, dont le frère et la soeur, plus on a de chats, plus on les voit partir en quelques temps, surtout s'ils ont le même âge à quelque chose près. Il ne m'en reste plus qu'un et je me rattrape avec lui, je lui donne tout ce que je ne peux plus donner aux autres, nous passons tous par ces moments très difficiles, c'est ça quand on aime les animaux, il faut s'attendre à les voir partir un jour, c'est inéluctable. Accrochez-vous, on arrive à surmonter  ces pertes, c'est très dur, mais le temps fait son oeuvre.

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SandyG
SandyG

Bonjour, je ne sais pas comment vous avez fait pour tenir avec 3 chats en IRC en même temps! Mon médecin voyant mon état a voulu me mettre en arrêt (d'autant qu'au travail ce n'est guère "bien réjouissant" non plus) et m'a conseillé de consulter un psy tellement je suis avec des symptômes de dépression. Mais, je vis seule et comme j'ai peur -comme pendant les confinements Covid- de tomber encore plus bas et qu'avec le boulot, au moins j'ai l'esprit (et je suis) ailleurs, j'essaie de tenir. Mais presque chaque week-end et soirée, c'est moral bas, voire sous-terre. J'essaie d'occuper mon esprit à d'autres choses (mais j'ai arrêté de "harceler" les 3 autres chats avec mes jeux, papouilles et conversations de sourds puisque ça a l'air de plus les perturber qu'autre chose au final et moi je m'inquiète dès que je remarque, à force d'être "sur eux", que qqch ne va pas comme d'habitude...). 

Je sais bien qu'il serait parti à un moment ou à un autre, mais je m'en veux tellement. J'ai beau me forcer à me rappeler les bons moments, la culpabilité finit toujours par revenir. Culpabilité de ce que j'aurais pu et dû faire et ne pas faire pour lui avant et pendant sa maladie, mais aussi pour les 3 mousquetaires qui sont maintenant là, chacun dans leur coin... Si seulement je pouvais être sûre qu'il ne s'est pas senti abandonné, qu'il savait que ce que j'ai fait et pas fait, ça a été parce que je l'aimais très fort, qu'il est parti sereinement, sans m'en vouloir. Comment font ces personnes qui disent "ce n'était qu'un chat"? 

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