Bonjour,
Les sentiments humains ne sont pas similaires à ceux que ressentent nos animaux. Il ne ressentent pas l’envie de vengeance, la jalousie, ou tout autres émotions de la même manière qu’un humain.
Oui, ils ressentent la joie, l’angoisse, le bien-être mais dans leur registre comportemental, ce qui est évocateur d’angoisse ne l’est pas de la même façon pour nous humains.
Je m’explique :
Les activités de substitutions ou pourquoi mon chien détruit?
Un chien qui ronge, détruit, aboie, hurle en votre absence, ... sont autant d'activités de substitutions.
Comme un humain se ronge les ongles, fume, ou manipule des objet de manière nerveuse, fume, votre compagnon décompense afin de redescendre la pression interne.
Autant de symptômes qui indique un mal-être, une angoisse, une incohérence à l’encontre de ses codes sociaux qui sont bien différents des nôtres.
Mais comment comprendre ce qui le dérange, ce qui l'oppresse?
C'est le rôle du comportementaliste, qui par le questionnement formule des hypothèses et les vérifie afin de trouver avec le propriétaire des solutions adaptées.
Alors éducateur canin? ou comportementaliste?
L’important dans l’éducation canine c’est de respecter l’Homme, le chien, la relation de l’Homme au chien pour ce qu’ils sont, mais surtout de ne pas imposer à ces deux protagonistes un cadre inadapté lorsque ceux-ci sont dans une posture d’instabilité hiérarchique ou psychique.
La pratique de l’éducation canine est donc à prescrire uniquement lorsque la relation de l’Homme à l’animal est tressée de respect de l’animal pour ce qu’il est dans son fonctionnement (codes et psychisme), lorsque l’Homme a une stabilité psychique et affective, et que l’ensemble est fonctionnel sans méthodes coercitives.
L’éducation canine « dite » douce est à mon sens une erreur de l’homme. Le chien fonctionnant sur les trois pôles :
Nourriture, relation, territoire
Il est paradoxal de lui donner accès à la nourriture pour obtenir de lui une « obéissance ». Au regard du chien, l’Homme perd alors son statut de leader de par l’incohérence de l’accès à la nourriture.
Métaphore : si un homme paie chaque jour sa femme avec des billets de 50 euros, celle-ci l’aimera t’elle pour ce qu’il est, aura-t-elle confiance en lui ? Y a-t-il une vraie relation ? N’est-elle pas intéressée ? Le jour où l’homme cessera de la payer, sera-t-elle toujours aussi dévouée ?
Une vraie relation s’établie sur la confiance, et le chien a besoin que ses critères soient respectés pour que celui-ci reconnaisse son maitre comme sûr et digne de diriger une meute, sa meute !
je vous liasse découvrir ma page facebook ou mon site web où vous trouverez d'autres articles avec des pistes de réflexions =)
personnellement, je vous conseille de vous en remettre à un comportementaliste Animalier EPC formé par le CEEPHAO
recevez mes profonds respects