Bonjour,
Même soucis ici avec un chien qui n'est pourtant pas un chasse.
Ma seule solution a été de reprendre les notions du rappel de A à Z .
D'abord en terrain neutre , en longe longue , avec , à chaque retour ( quant je parle d'un retour au pied , c'est immédiat, pas à la deuxième ou troisième demande , qui n'est pas récompensé par de l'alimentaire, le jackpot ) , une friandise très appréciée ( les morceaux de poissons séchées sont une bonne option, ça sent très fort ) .
J'ai ensuite instauré des distractions ( impossible d'avoir un lapin ou un chevreuil sous la main ) , un chien en libre qui joue , un lancer de jouet alors qu'il doit rester immobile puis revenir au pied sans aller la chercher etc. Avec bien entendu entre deux , l'autorisation d'aller chercher le fameux jouet ( sinon , le chien se lasse vite ) .
Le but est de faire comprendre au chien que le rappel n'est pas une option mais une demande obligatoire et que plus on revient vite , mieux on est récompensé ( par du jeux , des papouilles très exubérantes, de la bouffe... ) par des interactions très positives.
J'ai grandement amélioré mon rappel de la sorte mais cela m'a pris ... Près d'un an (!!! ). Mais pas besoin de collier électrique ( ou en vibrations).
Comme rien n'est parfait, ni figé avec nos chiens, chaque balade est une occasion de lui rappeler les bienfaits de " je reviens vite quant on m'appelle ". Si je sens mon chien vriller , je rappelle, je garde au pied sans laisse le temps de passer la zone critique et ensuite , je récompense son obéissance par une remise en liberté.
Afin d'accentuer cet impact de la gestion de ses déplacements, je laisse une longe longue attaché au collier où au harnais ( je crains, dans les zones boisées, le coup du lapin , avec une longe au collier qui se prendrait dans des branches ) .
Quant mon chien passe devant moi, je mets le pied sur la longe et au moment où il arrive en bout de longe et qu'il ressent un à coup, idem, je rappele . C'est plus psychologique qu'autre chose (" mince, cette longe , même quant il ne l'a pas dans les mains, ça m'oblige à... ").