Vivre d'un élevage

En fonction de la race, de la notoriété, du mode d'élevage, ça dépend.

Mais ça reste quand même difficile, même après des années d'installation, de ne vivre QUE de ça.

Beaucoup d'éleveurs montent des activités annexes (pension, éducation, point de vente croquettes) pour suppléer à l'activité d'élevage elle-même qui tombe facilement dans le déficit.

De toute façon au début, vous ne pouvez pas espérer dégager de quoi vous faire vivre vous et vos reproducteur sur les 12 mois de l'année.

Bonjour,

Be Cool a bien résumé la chose, mais sinon, pourquoi ne pas justement contacter d'autres élevages ? Ca pourrait vous donner une idée de comment faire, je suis sûre que les éleveurs ne seront pas gênés de prendre quelques minutes pour répondre à un mail leur demandant des conseils ;) Autrement il y a les expositions, si vous préférez leur parler directement !

Bonjour

En vivre, oui, c'est bien possible.

Comme dit plus haut par Be Cool, la race joue un très grand rôle sur les bénéfices qui peuvent en être tirés. Prenons l'exemple du Bulldog Anglais, où l'insémination artificielle et césarienne est plus que conseillée et dont les portées sont le bien souvent petites, et, au contraire, le Malinois dont la reproduction est très simple, césarienne uniquement en cas de complications (qui reste chose rare) et dont le nombre de chiots par portées est bien plus important.

Bien sûr, un élevage "usine" trouvera toujours à en vivre, même avec des races dont la reproduction est difficile. Certains élevages produisent plus de deux portées par mois tout au long de l'année (et donc le nombre de reproducteurs en conséquence), je ne m'inquiète pas pour leur compte en banque. De plus que la sélection des famille est vite faite, les chiots partent vite.

Ce type d'élevage est évidemment en contraste avec l'amour et le respect du chien, je doute que ce soit ce que vous voulez faire.

Pour terminer, un élevage DOIT être crée pour l'amour d'une race, pour l'amour du chien, par passion de faire évoluer la race. Par cela passe la sélection des parents choisis, qui dit sélection, ne veut pas forcément dire choisir le mâle à la porte à côté mais bien souvent récupérer des semences de l'étranger, du mâle qui correspondra parfaitement avec votre chienne. Là aussi, ça a un coût.

Un éleveur passionné, comme nombreux de mes amis et moi même travaillons tous à côté. Rares sont les fois où nous en tirons des bénéfices. Mais dans le projet de créer un élevage, nous ne pensons pas à l'argent qu'on va se faire sur le dos de nos chiens, on pense avant tout à vivre notre passion.

Après c'est un peu compliqué mais pas totalement impossible, mais c'est sûr que le salaire dépassera rarement le SMIC. Plusieurs critères à prendre en compte, en fonction de la race il y a plus ou moins de petits, la nourriture et les soins ne sont pas les mêmes pour tous les animaux, ensuite il y a une sorte de fourchette dans laquelle se situe le prix d'une race.

Un exemple idiot j'ai beau avoir une race assez rare, peu de test de santé (car pas de problème), beaucoup de petits (cela peut parfois monter à 11,12) et cela reste un chien relativement moyen, donc qui mange pas des masses. Pas de toilletage ou soin particulier lié à la race. Je pense que techniquement l'élevage de chien de la race de mon chien est beaucoup plus rentable qu'un élevage de berger allemand par exemple.

Après s'occuper de plusieurs portées à la fois est très compliqué, imaginons que tu es sur une moyenne de 5 portée par an (je pense que commencé avec moins est mieux), avec une moyenne de 6 chiots à 1000 euros. Cela fait une moyenne de 30 000 euros par an, mais on retire les 20% de TVA, ce qui donne 24 000 euros par an. Néanmmoins il faut nourrir tout ce beau monde, et pour avoir 5 portées par an, il faut avoir 5 à 6 chiens minimum, compte en fonction des races de 300 à 500 euros par mois en moyenne. Plus les frais d'expositions, les machines à laver à faire, la facture d'électricité, le prix des tests de santé, des saillies extérieures, ursaff, les impôts. S'il reste le SMIC, c'est le grand maximum. Après une fois que l'on s'est bien fait connaître, qu'on a obtenu des bons plans pour la nourriture, que l'on sait davantage sélectionner nos chiens pour se diriger plus vers l'optique de l'élevage, et que l'on arrive davantage à s'organiser. On peut espérer gagner un peu mieux. Mais on ne devient pas riche en faisant de l'élevage sérieux, c'est sûr.

Je ne sais pas si ce sujet est toujours actualité ;-) J'ai un BAC PRO en élevage de chiens et j'élève des chihuahuas en amateur...

Je rejoins les avis publiés plus haut. Le choix de la race est assez stratégique. Il faut savoir que les petites races "rapportent plus". Les chiots se vendent mieux et plus cher que les gros surtout si on est installé proches de grandes villes, celà dit leur reproduction est souvent plus délicate. Il faut aussi bien analyser la concurrence avant de se lancer à plein temps la dedans. Par exemple dans le chihuahua, entre les Alpes Maritimes et le Var il y a des dizaines d'éleveurs donc beaucoup d'offre et parfois plus que de demandes...

Ne pas oublier aussi, la concurrence pratiqués par tous les particuliers qui font faire des bébés à leur chiens et vendent leurs chiots bien moins cher que les pro qui eux ont beaucoup de charges quand ils sont installés "à temps plein" et qui forcement vendent leur chiots plus cher.

Il est possible de vivre de l'élevage de chiens mais il faut produire beaucoup de chiots et faire des choix qui ne sont pas toujours évidents quand on aime ses chiens, notamment placer les adultes que l'on a gardé des années et qui ne reproduisent plus :-(. Il faut pratiquer une sélection stricte sur ses reproducteurs, notamment au niveau des tares congénitales pour optimiser ses chances de produire des chiots en bonne santé et crée une bonne réputation à son élevage.

En fait c'est un peu comme n'importe quelle entreprise, ça peut marcher, il faut trouver un moyens de se démarquer des autres, comme par exemple, produire des lignées ou des couleurs recherchées ...

Attention aussi avant de s'implanter à bien vérifier avec la commune car certaines interdisent les élevages parfois, et aussi bien se renseigner sur toutes les normes d'installation, les limites à respecter avec le voisinage selon le nombre d'adultes sevrés que l'on possède...

Autre point à prendre en considération, trouver LES bonnes familles pour ses chiots, on tombe parfois sur des gens extra qui donnent régulièrement des nouvelles, voire même deviennent des amis, parfois ce n'est pas simple, on reçoit des appels et des messages très farfelus, ou ils partent chez d'autres éleveurs qui les exploiteront jusqu’à l'os, ou chez des trous du c.... qui les revendront sur des sites d'annonces ou les mettrons à la SPA ... bref on voit de tout, il faut apprendre a jauger les gens aux premiers abords, à force d'en voir on apprend un peu a demasquer certains manèges mais ce n'est vraiment pas évident ...

Bref c'est un beau métier qui peut marcher si bien préparé à l'avance (étude de marché, buisiness plan, étude de la concurrence, réflexion sur ses aptitudes, partages d'expérience avec des personnes installées, etc...)

Je ne sais pas si ce sujet est toujours actualité ;-) J'ai un BAC PRO en élevage de chiens et j'élève des chihuahuas en amateur...

Je rejoins les avis publiés plus haut. Le choix de la race est assez stratégique. Il faut savoir que les petites races "rapportent plus". Les chiots se vendent mieux et plus cher que les gros surtout si on est installé proches de grandes villes, celà dit leur reproduction est souvent plus délicate. Il faut aussi bien analyser la concurrence avant de se lancer à plein temps la dedans. Par exemple dans le chihuahua, entre les Alpes Maritimes et le Var il y a des dizaines d'éleveurs donc beaucoup d'offre et parfois plus que de demandes...

Ne pas oublier aussi, la concurrence pratiqués par tous les particuliers qui font faire des bébés à leur chiens et vendent leurs chiots bien moins cher que les pro qui eux ont beaucoup de charges quand ils sont installés "à temps plein" et qui forcement vendent leur chiots plus cher.

Il est possible de vivre de l'élevage de chiens mais il faut produire beaucoup de chiots et faire des choix qui ne sont pas toujours évidents quand on aime ses chiens, notamment placer les adultes que l'on a gardé des années et qui ne reproduisent plus :-(. Il faut pratiquer une sélection stricte sur ses reproducteurs, notamment au niveau des tares congénitales pour optimiser ses chances de produire des chiots en bonne santé et crée une bonne réputation à son élevage.

En fait c'est un peu comme n'importe quelle entreprise, ça peut marcher, il faut trouver un moyens de se démarquer des autres, comme par exemple, produire des lignées ou des couleurs recherchées ...

Attention aussi avant de s'implanter à bien vérifier avec la commune car certaines interdisent les élevages parfois, et aussi bien se renseigner sur toutes les normes d'installation, les limites à respecter avec le voisinage selon le nombre d'adultes sevrés que l'on possède...

Autre point à prendre en considération, trouver LES bonnes familles pour ses chiots, on tombe parfois sur des gens extra qui donnent régulièrement des nouvelles, voire même deviennent des amis, parfois ce n'est pas simple, on reçoit des appels et des messages très farfelus, ou ils partent chez d'autres éleveurs qui les exploiteront jusqu’à l'os, ou chez des trous du c.... qui les revendront sur des sites d'annonces ou les mettrons à la SPA ... bref on voit de tout, il faut apprendre a jauger les gens aux premiers abords, à force d'en voir on apprend un peu a demasquer certains manèges mais ce n'est vraiment pas évident ...

Bref c'est un beau métier qui peut marcher si bien préparé à l'avance (étude de marché, buisiness plan, étude de la concurrence, réflexion sur ses aptitudes, partages d'expérience avec des personnes installées, etc...)

Je ne sais pas si ce sujet est toujours actualité ;-) J'ai un BAC PRO en élevage de chiens et j'élève des chihuahuas en amateur...

Je rejoins les avis publiés plus haut. Le choix de la race est assez stratégique. Il faut savoir que les petites races "rapportent plus". Les chiots se vendent mieux et plus cher que les gros surtout si on est installé proches de grandes villes, celà dit leur reproduction est souvent plus délicate. Il faut aussi bien analyser la concurrence avant de se lancer à plein temps la dedans. Par exemple dans le chihuahua, entre les Alpes Maritimes et le Var il y a des dizaines d'éleveurs donc beaucoup d'offre et parfois plus que de demandes...

Ne pas oublier aussi, la concurrence pratiqués par tous les particuliers qui font faire des bébés à leur chiens et vendent leurs chiots bien moins cher que les pro qui eux ont beaucoup de charges quand ils sont installés "à temps plein" et qui forcement vendent leur chiots plus cher.

Il est possible de vivre de l'élevage de chiens mais il faut produire beaucoup de chiots et faire des choix qui ne sont pas toujours évidents quand on aime ses chiens, notamment placer les adultes que l'on a gardé des années et qui ne reproduisent plus :-(. Il faut pratiquer une sélection stricte sur ses reproducteurs, notamment au niveau des tares congénitales pour optimiser ses chances de produire des chiots en bonne santé et crée une bonne réputation à son élevage.

En fait c'est un peu comme n'importe quelle entreprise, ça peut marcher, il faut trouver un moyens de se démarquer des autres, comme par exemple, produire des lignées ou des couleurs recherchées ...

Attention aussi avant de s'implanter à bien vérifier avec la commune car certaines interdisent les élevages parfois, et aussi bien se renseigner sur toutes les normes d'installation, les limites à respecter avec le voisinage selon le nombre d'adultes sevrés que l'on possède...

Autre point à prendre en considération, trouver LES bonnes familles pour ses chiots, on tombe parfois sur des gens extra qui donnent régulièrement des nouvelles, voire même deviennent des amis, parfois ce n'est pas simple, on reçoit des appels et des messages très farfelus, ou ils partent chez d'autres éleveurs qui les exploiteront jusqu’à l'os, ou chez des trous du c.... qui les revendront sur des sites d'annonces ou les mettrons à la SPA ... bref on voit de tout, il faut apprendre a jauger les gens aux premiers abords, à force d'en voir on apprend un peu a demasquer certains manèges mais ce n'est vraiment pas évident ...

Bref c'est un beau métier qui peut marcher si bien préparé à l'avance (étude de marché, buisiness plan, étude de la concurrence, réflexion sur ses aptitudes, partages d'expérience avec des personnes installées, etc...)

Je ne sais pas si ce sujet est toujours actualité ;-) J'ai un BAC PRO en élevage de chiens et j'élève des chihuahuas en amateur...

Je rejoins les avis publiés plus haut. Le choix de la race est assez stratégique. Il faut savoir que les petites races "rapportent plus". Les chiots se vendent mieux et plus cher que les gros surtout si on est installé proches de grandes villes, celà dit leur reproduction est souvent plus délicate. Il faut aussi bien analyser la concurrence avant de se lancer à plein temps la dedans. Par exemple dans le chihuahua, entre les Alpes Maritimes et le Var il y a des dizaines d'éleveurs donc beaucoup d'offre et parfois plus que de demandes...

Ne pas oublier aussi, la concurrence pratiqués par tous les particuliers qui font faire des bébés à leur chiens et vendent leurs chiots bien moins cher que les pro qui eux ont beaucoup de charges quand ils sont installés "à temps plein" et qui forcement vendent leur chiots plus cher.

Il est possible de vivre de l'élevage de chiens mais il faut produire beaucoup de chiots et faire des choix qui ne sont pas toujours évidents quand on aime ses chiens, notamment placer les adultes que l'on a gardé des années et qui ne reproduisent plus :-(. Il faut pratiquer une sélection stricte sur ses reproducteurs, notamment au niveau des tares congénitales pour optimiser ses chances de produire des chiots en bonne santé et crée une bonne réputation à son élevage.

En fait c'est un peu comme n'importe quelle entreprise, ça peut marcher, il faut trouver un moyens de se démarquer des autres, comme par exemple, produire des lignées ou des couleurs recherchées ...

Attention aussi avant de s'implanter à bien vérifier avec la commune car certaines interdisent les élevages parfois, et aussi bien se renseigner sur toutes les normes d'installation, les limites à respecter avec le voisinage selon le nombre d'adultes sevrés que l'on possède...

Autre point à prendre en considération, trouver LES bonnes familles pour ses chiots, on tombe parfois sur des gens extra qui donnent régulièrement des nouvelles, voire même deviennent des amis, parfois ce n'est pas simple, on reçoit des appels et des messages très farfelus, ou ils partent chez d'autres éleveurs qui les exploiteront jusqu’à l'os, ou chez des trous du c.... qui les revendront sur des sites d'annonces ou les mettrons à la SPA ... bref on voit de tout, il faut apprendre a jauger les gens aux premiers abords, à force d'en voir on apprend un peu a demasquer certains manèges mais ce n'est vraiment pas évident ...

Bref c'est un beau métier qui peut marcher si bien préparé à l'avance (étude de marché, buisiness plan, étude de la concurrence, réflexion sur ses aptitudes, partages d'expérience avec des personnes installées, etc...)