réflexion du jour, vos avis

Utilisateur anonyme
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En fait pour avoir discuté avec pas mal d'éducateurs ces derniers temps et balader et côtoyer de plus en plus de races de chiens différents, je me demandais quelle part tiens la réputation de la race des chiens dans la façon que l'on a de les éduquer

Par exemple le fait de dire que l'Akita inu mâle n'est pas ok congénères, dans quelle mesure une personne qui acquiert un akita chiot et a qui on a affirmé cela ,ne va pas avoir un pré requis qui va faire que de toute façon elle ne va pas chercher a bosser a fond la sociabilisation pour que son chien puisse tolérer ses congénères ou qu'elle va être tellement stressé quant elle va rencontrer d'autres chiens mâles, ce qui va forcement engendrer des problèmes

Bien évidement, on ne travail pas un akita comme un golden etc etc

même chose , est il réellement impossible d'avoir un beagle avec un minimum de rappel, les exemples sont multiples

voila, je suis pas sur d'avoir été très clair et je n'affirme rien , je me pose la question, un peu comme au tennis le meilleur moyen de rater une balle étant le fait de vouloir assurer son coup

😁

32 réponses
Lacurieuse
Lacurieuse

Je pense que ça influence certains mais ça en motive d'autres tout simplement ! Il y a ceux à qui on dit "tu n'y arrivera pas " et qui se dit "C'est un pari? Je suis sûr de le remporter!" et d'autres qui pensent que c'est une fatalité. Pour suivre pas mal akita the real life sur youtube il semblerait que faire cohabiter 2 chiens de même sexe (avec un akita) soit, si ce n'est impossible, vraiment très compliqué.

Pour le rappel du beagle il semblerait qu'il y en ai au moins un qui a réussit mais je n'en connait aucun!

https://youtu.be/DcJihfaq260

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Utilisateur anonyme
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Coucou Aby

Je crois que ta réflexion pourrait se résumer à "est ce que la race fait tout ? Et que peuvent faire les maîtres ?" dis moi si je me trompe...

Si je me plante pas dans la problématique, je dirais les deux.

Nos amis qui ont une akita depuis ses 3mois et demi... Elle est plutôt réactive, ils disent souvent que c'est la race... Je vais pas dire s'ils en font bcp ou pas niveau éducatif, tout est relatif à chacun, par contre ils font depuis le début bcp de socia (bien sûr celle ci fait parti de l'educ...) donc manque t elle de Socia et/ou d'educ ? Les maîtres doivent ils s'engager davantage encore ? Quel est sont seuil de tolérance et peut on raisonnablement l'augmenter sans risque...?

La race doit y jouer mais ça ne fait pas tout non plus, le caractère propre du chien en question y joue aussi beaucoup.

Pour les maîtres, après c'est aussi une question de perception déjà de la race puis de leur propre chien, au regard aussi de leur vision et relation avec un chien... Ce qu'ils acceptent, ce qu'ils espèrent et ce qu'ils refusent coûte que coûte (même en considérant la race).

Un autre ex, le boxer (fallait t'y attendre !)

Bah on nous disait, même des inconnus 🙄, c'est un boxer, il saute, faut laisser ou encore... Vous ne pourrez pas faire sans les sauts avant qu'il ne se calme à 3 ans...

Bah oui on aime les boxers mais non se la prendre le matin au café c'est mort ! 😂 Ah sur nous ça a été hyper efficace J1 !

Sur les autres, oh le boulot ! (et sans la casser hein !) bah là malgré sa folie, 2 ou 3 bonds ds les airs par moments, sur qqn qui manque de bol et encore elle peut aussi passer devant sans soucis...

Race ou pas race, concernant les sauts, je suis déjà bien contente d'avoir focalisé dessus nos efforts vu l'opération du genou en vue ^^

Parce que dire au chirurgien "ah bah la convalescence je peux pas gd chose c'est un boxer ça saute" 😂

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Utilisateur anonyme
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Apres Aby, pour faire simple, je dirais qu'un trait lié à la race, c'est OK tant que ça n'entrave pas le bien être du chien en question ainsi que de l'entourage (humains, chiens...)

Ex : les races dites plus méfiantes ou plus sensibles (globalement hein, faut aussi distinguer les chiens entre eux)... S'ils tombent dans l'excès de méfiance ça augmente le stress chez eux, ou ça augmente la peur... Donc déséquilibre et manque de détente, sans parler des autres risques lors des interactions...

Aussi une race dite joyeuse et sauteuse, bah pareil, là faut préserver ses articulations mais aussi la mamie, la femme enceinte, l'enfant qui passe...euh le lycéen ça va 😁

En gros c'est comme apprendre à son chien "ta liberté d'être ce que tu veux et faire ce que tu veux, OK tant que tu restes équilibré, heureux, en bonne santé et que ça n'entrave pas celle des autres"

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Utilisateur anonyme
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Oui adb l idée c est dans quelle mesure les idées juste qu on se fait des spécificités chaque race ne nous dédouane pas de bosser encore plus fort la socia

Le we dernier j ai baladé un Mali dont la maîtresse me dit avec les mâles c est mort, avec moi on a croisé plusieurs mâles no souci, comme elle avait un doute j ai emmené un mâle d un autre client lui disant que C était une femelle (je suis fourbe) et la pareil un poil de tension mais rien de bien méchant, tout ça pour lui faire comprendre que les idées ancrées dans la tête sont souvent bien néfaste

Encore une fois je redis que le boulot de social d un Akita, d un clt demandera bcq d effort que d autres races

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Lacurieuse
Lacurieuse

Après je me dis que si on choisit la race de son chien c'est par rapport à des caractéristiques donc si on prend une race on encourage peut-être même sans s'en rendre compte des comportements car on se dit "c'est la race".

Adb tu dis toi-même que le boxer est sauteur (et c'est le cas des deux que je connais), même si tu les éduques à ne pas le faire ils le font des base et cela tout-petit !

Le malinois comme beaucoup de chiens à la réputation que les mâles ne s'entendent pas avec les mâles. Forcément si dès qu'on voit un autre mâle on agit mal en tirant où quoi il y a de grandes chances que le chien deviennent réactif. On parle souvent de la tension de la laisse en balade, ce n'est pas un mythe!

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Kikaah
Kikaah
@gally_shiba - @plume_kirua_cats

Je pense que pour certaines race, il est indéniable qu’ils ont un trait de caractère définis par la race. Pour autant si les propriétaires font en sorte d’atténuer ce trait de caractère tout en respectant le chien, son caractère et ses caractéristiques, c’est faisable. L’erreur serais de partir trop confiant en disant « oui mais moi je sais.. » « oui mais il suffit d’un peu de bonne volonté »...je pense que c’est ce qui pose problème, ou d’autre qui partent défaitiste et ne feront rien de particulier pour gérer le caractère de leur chien parceque « c’est comme ça c’est la race »

" 𝑰𝒏𝒔𝒕𝒂. @gally_shiba - @plume_kirua_cats "
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Caroline-Eg
Caroline-Eg

Perso je suis rarement attirer par les races populaires. Et quand j'entend populaire j'inclue toutes les races avec plus de 150 naissances par an même 100.

Donc je ne pars jamais avec un appriori sauf celui de l'éleveuse, mais pas des "on dit que ..." sauf pour le côté primitif ou j'entend un peu tout et n'importe quoi.

Je pense qu'il y a tout de même pas mal d'influences dans le sens ou ton berger allemand n'est pas sociable avec les congènères tu vas vouloir plus facilement régler le problème qu'un propriétaire d'akita bien souvent. Ton husky n'a pas de rappel tu vas souvent laissait couler et ne pas essayer de travailler.

Après les éleveurs ont un rôle à jouer. Autant pour le husky je peux comprendre car c'est un choix de sélection, du passé qui aboutit à cela. Autant pour l'akita maintenir cette caractéristique fait que les chiens associables sont toujours sélectionnés alors que dans beaucoup de races ont chercherait à modifier cela. Je précise que l'akita ne doit pas du tout son comportement à son côté primitif (surtout que l'akita primitif est un peu une blague) mais d'ancien chien de combat. Et malheureusement je n'ai pas l'impression que beaucoup d'effort de sélections soient faits dans ce sens comme on put le faire les éleveurs de l'amstaff par exemple.

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Kainate
Kainate

J'ai tendance à penser qu'il n'y a pas de fumée sans feu, et que les préjugés très rependus sur certaines races viennent bien de quelque part :)

Mais ce "quelque part" n'est pas forcément toujours liés aux gènes de l'animal, ou en tout cas pas qu'à ça, il peut être lié au type de maître qui l'adopte le plus souvent, par exemple. C'est ce qu'on appelle des facteurs de confusion en sciences.

Pour prendre un "préjugé" qui me concerne : les gens me disent souvent qu'avant de rencontrer Basile ils n'aimaient pas les caniches parce que c'était pour eux des "roquets jappeurs et hargneux".

Il n'y a pas de fumée sans feu : les caniches sont effectivement plutôt aboyeurs comparativement à d'autres races (genre, un husky).

Maintenant, bien socialisés et éduqués (apprentissage de la modération), non, ils ne sont pas "jappeurs et hargneux". C'est la rencontre de certaines de leurs propensions naturelles (instinct de garde assez marqué, tendance à communiquer par l'aboiement) et d'un profil type de maître (personne âgée isolée qui ne socialise pas son chien et n'a pas une assez bonne forme physique pour l'éduquer) qui les rendent ainsi.

Mettez le même chien, dans une famille sportive, dynamique, correctement renseignée sur les besoins éducatifs d'un chien, avec du monde qui circule en permanence à la maison, et vous n'aurez pas du tout le même résultat.

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Kainate
Kainate

Le beagle tiens.

C'est un chien qui a un fort besoin exploratoire, qui vit par son nez, est très porté sur son environnement, ce n'est pas un chien sélectionné pour sa dressabilité, donc oui, le rappel va être compliqué pour lui.

Maintenant, le fait de voir autant de beagles qui passent leur vie attaché en laisse à enrouleur, c'est avant tout à mon sens lié à une inadéquation entre cette race et le type de maîtres qui les adoptent actuellement, typiquement de jeunes citadins ayant une idée bien ancrée de ce que doit être un chien, qui ont pris un beagle en espérant une sorte de mini labrador, en terme de "docilité", donc forcément, ça ne matche pas. Quand on prend le temps de comprendre ces chiens, d'entrer dans leur monde, non ils ne sont pas ingérables, et oui on peut les lâcher. J

e me balade très souvent avec un beagle que je connais depuis qu'il est chiot. Il n'a pas un rappel de folie, c'est indéniable (il en a un peu quand même). Pour autant, il fait très régulièrement des balades dans la nature, où il est lâché. Et on ne l'a jamais perdu. Simplement ? Non ça maîtresse n'est as une experte en éducation canine, elle n'y connait pas grand chose. Mais elle n'avait pas d'idée préconçue de ce que devait être un chien, et c'est adapté à ce chien là. Elle a accepté que non, en balade, ce n'est pas le genre de chien qui resterait à 10m de nous, mais qu'il serait en permanence à plusieurs 10aine de mètres à fureter, et que parfois, on ne l’apercevrait même pas de la balade.

En lâchant prise, finalement, on se rend compte que ce chien, même s'il n'a pas à proprement parlé un bon rappel, nous suit très bien, est préoccupé par le fait de ne pas nous perdre. Seulement, contrairement à beaucoup de chiens, il suit de loin, n'a pas peur de nous perdre de vue et nous retrouve au nez. Le rappel, sert juste à le faire revenir quand on arrive à la voiture, on hurle, la voix raisonne dans les collines, et au bout d'un certain temps, il débarque lol !

S'il était tombé sur des maîtres vachement stressés qui ne tolèrent pas que leur chien sorte du champs de vision 1 seconde, clairement, il aurait passé sa vie en laisse/longe, ou alors aurait gagné sa liberté au prix d'un collier électrique.

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Kainate
Kainate

L'autre chose à noter, c'est que s'il y a des tendances comportementales indéniables en fonction des races, il ne s'agit que de tendance, de "caractéristiques moyennes". Il peut y avoir des écarts considérables entre les individus d'une même race, c'est normal. On peut quand même dire, par exemple, "qu'en moyenne", un berger australien sera plus docile qu'un husky, même si on pourra toujours trouver des contre exemples, des bergers australiens qui n'écoutent rien, des huskies qui sont aux ordres.

Ensuite, ces caractéristiques, selon l'environnement dans lequel elles vont s'épanouir, pourront aboutir à un chien bien différent, c'est cela qui est important.

Un malinois dont on exploite la réactivité, la persévérance, la volonté de coopérer, pourra devenir un partenaire qui n'a pour seul désir que celui de faire plaisir à son maître, de réagir le plus rapidement possible à chacune de ses demandes avec une motivation énorme.

Un malinois dont on n'exploite rien de tout cela pourra devenir une véritable petite bombe prêt à charger tout ce qui bouge.

Par contre, il ne faut à mon sens pas non plus tomber dans l'idée qu'on va tout pouvoir changer, qu'on peut façonner n'importe quel chien selon ses désirs.

Il y a une certaine marge de manœuvre, mais à moins de ressources éducatives illimitées, on ne peut pas aller totalement contre nature non plus.

Le problème des akitas avec les congénères du même sexe par exemple, il semble que c'est quand même très très ancré. J'ai vu plusieurs maîtres penser qu'ils arriveraient, avec de la volonté, à lutter contre cela. La 1ere année, ça allait.

Une fois arrivé à maturité sexuelle, les problèmes ont commencé.

Sur le plan théorique, je pense qu'il est possible d'avoir un akita qui reste toute sa vie sociable ou en tout cas tolérant avec les congénères du même sexe, mais ça nécessiterait un investissement éducatif, des "ressources" (possibilité de rencontrer un nombre infini de chiens, et de contrôler parfaitement tout ce qui se passe pour que l'akita n'ait pas de trop mauvaise expérience), qu'aucun maître ou presque n'est en mesure de mobiliser. Donc, si c'est important pour nous d'avoir un chien sociable avec les autres chiens, vaut mieux pas prendre un akita, en misant simplement sur le fait qu'on fera mieux que les autres maîtres...

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