Bonjour,
La meilleure façon de lutter contre la sur-vaccination de nos animaux de compagnie n'est pas de faire une pétition mais de tout simplement refuser les rappels annuels de vaccin.
Même si le vétérinaire fait pression en vous faisant culpabiliser et/ou en vous alarmant sur les soi-disant risques, la prise de décision ne revient qu'au propriétaire. Et aucune loi ne peut obliger un propriétaire à effectuer les rappels annuels.
Et si certains organismes exigent que le chien ait ses rappels à jour avant de l'accepter, il ne faut pas hésiter à les informer que cette pratique est non seulement totalement infondée d'un point de vue médical mais en plus, qu'elle est susceptible de faire courir de vrais risques pour sa santé.
Un dernier mot sur le cas de Ronald Schultz.
Les recherche de docteur en médecine vétérinaire concernent :
- l'immunopathogenèse des infections virales
- les aspects liés au développement de l'immunité
- les effets des facteurs environnementaux sur le système immunitaire
- la vaccinologie
Il me paraît donc que cet homme mérite sans doute un certain crédit sur la question de la vaccination. Et à ce propos, Ronald Schultz déclare :
- "Une pratique qui a commencé il y a de nombreuses années et qui manque de validité scientifique sur la nécessité de rappels annuels de vaccination. Presque sans exception, il n'y a pas de nécessité immunologique à la revaccination annuelle. L'immunité aux virus persiste pendant des années ou pour la vie chez l'animal. Une vaccination réussie à la plupart des agents pathogènes bactériens produit une mémoire immunologique qui reste pendant des années, ce qui permet à l'animal de développer une réponse de protection anamnestique (secondaire) lorsqu'il est exposé à des organismes virulents. Seule la réponse immunitaire à des toxines nécessite des rappels (comme par exemple le rappel de la toxine du tétanos, chez l'homme, qui est recommandé une fois tous les 7 à 10 ans).
En outre, la revaccination pour la plupart des vaccins viraux ne parvient pas à stimuler une réponse anamnestique (secondaire) en raison de l'interférence avec les anticorps existants (semblable à des interférences avec les anticorps maternels). À notre avis, la pratique de la vaccination annuelle devrait être considérée d'une efficacité douteuse, sauf si elle est utilisée comme un moyen de fournir un examen physique annuel ou est requise par la loi (certains Etats qui exigent une revaccination annuelle contre la rage)."
" Comportementaliste canin "