@Caroline-Eg
Ok, je comprends ce que tu m'expliques sur la question des races à faible effectif, à part ce passage : "tu vas te retrouver avec un fort taux de consanguinité mais totalement invisible sur un pedigree (Si compté que le chien en a un)".
En considérant uniquement les chiens LOF avec un pedigree, pourquoi ça ne serait pas visible ? Normalement le pedigree remonte assez loin pour se rendre compte que 2 chiens sont cousins.
Cela dit, mettons que sur cette portée, l'éleveur garde un chien/une chienne et le reproduit plusieurs fois. Il me semblerait quand même plus pertinent, pour la diversité génétique de la race, de reproduire plusieurs frères ou soeurs 1 seule fois (donc en faisant appel à des contrats de repro / ou en développant une relation de partenariat avec ses acheteurs) plutôt qu'un même chien * fois non ?
2 frères et soeurs ont en moyenne 50% de patrimoine génétique en commun, c'est toujours mieux que 100%.
Après, encore une fois, on peut pas faire d'emblée un procès d'intention. Ce n'est pas parce qu'un particulier souhaite faire de la reproduction qu'il ne fera pas attention à la question de la consanguinité (et qu'il n'est pas en mesure, lui aussi, d'importer un animal de l'étranger - je ne fais pas de reproduction et mes 2 chiots ont été importés de pays frontaliers parce que je ne trouvais pas de portée qui me convenait en France, cela se fait très facilement dès lors qu'on parle un minimum anglais pour prendre contact avec des éleveurs non francophones).
Encore une fois, c'est aussi à l'éleveur de prendre le temps de choisir des adoptants suffisamment cortiqués pour pas faire ce genre de bêtises, et d'entretenir de bons liens avec eux pour que d'eux même, ils se retournent vers lui au moment de reproduire leur animal pour avoir des conseils/de l'aide quant au choix du partenaire.
J'ai personnellement réussi à entretenir ce genre de relations avec quantité d'adoptants quand j'élevais des rats domestiques... on parle d'un animal qui se vend 15 euros, non identifié, peut proliférer à une vitesse très élevée, qu'on peut facilement balourder dans les bois si on n'en veut plus, qui peut s'acheter dans n'importe quelle animalerie. Et pourtant beaucoup d'acheteurs, au moment de reproduire leur animal, revenez me demander conseils, m'informer de leurs choix, voir si je n'avais pas un reproducteur à leur conseiller. Donc je ne pense pas que ce soit impossible d'entretenir ce type de relations avec les familles qu'on choisit pour confier nos petits.
Ne pas oublier non plus qu'avant de devenir officiellement un éleveur, on n'est souvent un simple particulier, qui décide de faire une portée, pour voir. Il faut un début à tout.
Jamais compris d'ailleurs, dans le climat de méfiance qui semble exister dans certaines races, comment un simple particulier pouvait rentrer dans le clan très sélect des éleveurs, comment ça commence, si toutes les portes semblent d'emblée fermées.