Les métiers autour du chien, est-ce que c'est vivable ?

Gsd_lover
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Potentiel futur traducteur, grand amoureux du berger allemand, des chiens nordiques, et des chiens loups, j'ai probablement l'air d'un imbécile heureux avec mon éternel optimisme,...

Bonjour, bonsoir 👋

Pas tout à fait directement en lien avec nos boules de poils, désolé d'avance ^^'

Petit moment racontage de vie, je ne sais pas vraiment quoi faire de mon avenir.

Jusqu'à il y a peu j'étais convaincu que vétérinaire serait parfait, mais j'ai à peine le courage de passer mon bac, alors faire 7 ans d'études c'est pas pour tout de suite...

En moins long, j'ai pensé à ASV, mais j'ai peur que ça me force à laisser mon chien seul toute la journée (pas sûr qu'un gros chien qui se promène librement dans une clinique vétérinaire soit l'idéal).

Du coup, je me renseigne sur les autres métiers autour de ma plus grande passion: les chiens.

Éducation, toilettage, pension canine ou dog-sitting, petit commerce d'équipement animalier, éleveur ou musher professionnel dans mes rêves les plus fous, j'ai pensé à beaucoup de choses.

Mais ils ont tous l'air plus compliqués les uns que les autres à mettre en place, encore plus à en vivre. ^^'

Avoir des débuts galère ne me pose pas de problème si je peux vivre de ma passion, mais mes parents ne sont pas si faciles à convaincre malheureusement. 😔

Qu'est-ce que vous en pensez, vous ? Les métiers du chien, c'est possible d'en vivre décemment ?

" "Pour bien apprécier un chien, il ne faut pas s'entêter à le rendre semi-humain. Il faut plutôt envisager la possibilité... "
16 réponses
Kainate
Kainate

Ah oui j'avais pas compris, vu qu'il dit "mais j'ai peur que ça me force à laisser mon chien seul toute la journée" je pensais que le chien était déjà là ^^

En fait, de façon plus générale, je dirais que tout attachement fort à autre chose que son métier (ça peut être l'attachement à un lieu, une personne, un animal, mais aussi tout simplement une habitude, comme celle de passer des we pépères chez soi à regarder des séries dans son lit), peut être un obstacle dans le chemin vers la réussite professionnelle :)

Personnellement, j'ai compris un peu trop tard (trop tard parce que je m'étais déjà engagée dans quelque chose) que je ne serais jamais quelqu'un de passionnée par mon métier, capable de m'investir à 100%, de sacrifier toute autre passion, toute autre attache, pour celui-ci. Il y a trop de choses qui m'intéressent dans la vie, qui ont de l'importance pour moi, pour décider de sacrifier tout pour une seule. Jamais je ne voudrais par exemple d'un métier qui conditionne mon lieu de vie.

Je pense qu'avant de se lancer sur une voix dans laquelle il peut être compliqué de réussir, il est en effet bon de savoir comment on se positionne par rapport à tout cela :)

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Gsd_lover
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Potentiel futur traducteur, grand amoureux du berger allemand, des chiens nordiques, et des chiens loups, j'ai probablement l'air d'un imbécile heureux avec mon éternel optimisme,...

Merci à tous pour vos réponses !

Misscatz, j'ai pensé à maître-chien, mais entre les horaires et le faible salaire, je me suis dis que c'était difficilement viable. Je note cependant, merci !

Pour ce qui est de l'aspect financier à la passion, sachant que le travail prend bcp (trop) de temps dans une vie, j'y vois la possibilité de passer ce temps à faire quelque chose qui m'inspire réellement, à en faire moins une corvée. Chacun sa vision. 🙂

Et non, je n'ai pas encore de chien, j'ai harcelé le forum avec sinon lol. 😁

Pour l'instant je pense finir mon lycée (un bac ça peut toujours servir y paraît) et partir tenter l'aventure au Canada, mais je reste ouvert aux suggestions !

" "Pour bien apprécier un chien, il ne faut pas s'entêter à le rendre semi-humain. Il faut plutôt envisager la possibilité... "
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Utilisateur anonyme
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Ah oui j'avais pas compris, vu qu'il dit "mais j'ai peur que ça me force à laisser mon chien seul toute la journée" je pensais que le chien était déjà là ^^ En fait, de façon plus générale, je dirais que tout attachement fort à autre chose que son métier (ça peut être l'attachement à un lieu, une personne, un animal, mais aussi tout simplement une habitude, comme celle de passer des we pépères chez soi à regarder des séries dans son lit), peut être un obstacle dans le chemin vers la réussite professionnelle :) Personnellement, j'ai compris un peu trop tard (trop tard parce que je m'étais déjà engagée dans quelque chose) que je ne serais jamais quelqu'un de passionnée par mon métier, capable de m'investir à 100%, de sacrifier toute autre passion, toute autre attache, pour celui-ci. Il y a trop de choses qui m'intéressent dans la vie, qui ont de l'importance pour moi, pour décider de sacrifier tout pour une seule. Jamais je ne voudrais par exemple d'un métier qui conditionne mon lieu de vie. Je pense qu'avant de se lancer sur une voix dans laquelle il peut être compliqué de réussir, il est en effet bon de savoir comment on se positionne par rapport à tout cela :)

Oui mais ça Kainate, ça s'appelle la vie...

C'est en la vivant qu'on devient qui on est.

Donc dire "il est bon de savoir comment on se positionne par rapport à tout ça AVANT de se lancer sur une voie", je trouve que c'est un peu prendre la vie à contre-sens !

C'est comme dire qu'il serait bon de connaître son menu préféré avant de se hasarder à goûter un aliment, c'est impossible.

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Kainate
Kainate

C'est vrai ce que tu dis, mais à mon avis il n'y a pas que cela.

Je crois avoir eu conscience assez tôt quand j'étais enfant de qui j'étais et de ce qui m'importait vraiment dans la vie :)

Mais quand on est ado, on est facilement influençable, et on peut facilement se retrouver à calquer les idéaux des autres sur sa propre vie, à intérioriser des valeurs qui ne sont pas les siennes.

Notamment, l'école, la société, tend à nous "imposer" des idées pré-concues de ce qu'est "réussir sa vie" (différentes selon l'environnement dans lequel on évolue) qui peuvent totalement nous embrouiller l'esprit.

C'est le coup classique du "bon élève" qui se dirige naturellement vers de longues études, parce que réussir sa vie, pour lui, c'est avoir de nombreux diplômes, alors même qu'il se serait plutôt plu dans des métiers manuels.

Ou de l'élève qui fait un métier "pour l'argent", parce que réussir sa vie, pour lui, c'est être riche, alors que lui même est plutôt du genre minimaliste.

Mais ça peut aussi être le cas... de l'élève qui cherche absolument à concilier métier et passion, parce que réussir sa vie, pour lui, c'est vivre de sa passion, alors même que lui est plutôt volage et pas du genre à rester passionné très longtemps par la même chose et à vouloir s'investir à 100% là dedans sur la durée.

Etc, etc.

Personnellement, quand j'ai choisi mon métier, j'aurais aimé que quelqu'un puisse m'expliquer, concrètement, quelles seraient les implications fondamentales de celui-ci sur ma vie.

Il y a des métiers, par exemple, qui imposeront de vivre en ville, qu'il vaut mieux éviter si on rêve d'une petite maison à la campagne entourée de poneys et de chèvres.

Ou des métiers, par exemple, qui imposeront de bouger régulièrement aux 4 coins du pays ou du monde, qu'il vaut mieux éviter si on rêve d'une vie de famille équilibrée (ou d'avoir des animaux de compagnie)..

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Kainate
Kainate

Honnêtement, j'ai vu beaucoup de gens de ma génération se lancer dans des études coûteuses (psychologiquement, financièrement, etc) pour se rendre compte à l'issu de tout cela que...le métier visé était totalement incompatible, en pratique, avec le mode de vie qui leur faisait envie.

C'est logique. On choisit de plus en plus des métiers qui n'ont aucun rapport avec ceux de notre entourage direct. Le jeune qui reprend la boulangerie de son papa qui appartenait avant à son grand père, c'est un peu du passé. Donc, on se lance de plus en plus dans des métiers totalement à l'aveugle, sur la base d'une vague fiche du CIO, ou d'une vague idée qu'on s'est construite avec des films, séries, bouquins, etc, tout sauf réalistes. On se lance de plus en plus dans des métiers sans avoir pleinement conscience de tout ce qu'ils impliquent.

J'imagine que Gsd_lover n'a pas de musher dans sa famille.

Même si Gsd_lover est probablement bien jeune....à mon sens, il n'y a pas d'âge pour réfléchir à tout cela. Y réfléchir à l'avance n'empêchera pas toutes les erreurs de parcours, parce que oui c'est aussi par l'expérience personnelle que l'on l'apprend, mais ça peut quand même en éviter quelques unes ^^

Bref, prends le temps de contacter des mushers, et demande leur de te parler de leur métier, mais aussi de leur vie de façon plus général, et du retentissement de l'un sur l'autre :)

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Gsd_lover
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Potentiel futur traducteur, grand amoureux du berger allemand, des chiens nordiques, et des chiens loups, j'ai probablement l'air d'un imbécile heureux avec mon éternel optimisme,...

Je compte bien contacter un musher dès que j'en ai l'occasion ! Peut-être même faire un stage cet hiver si l'un prend des stagiaires.

Merci. ^-^

" "Pour bien apprécier un chien, il ne faut pas s'entêter à le rendre semi-humain. Il faut plutôt envisager la possibilité... "
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