Le fait d'être collé au maitre n'est pas une anomalie pour moi. C'est une particularité des cockers qui ont une réputation de colleur de basque et elle est vraie !
Etre seul pour un chien n'est pas quelque chose de normal donc rien de surprenant à ce qu'il recherche une présence si vous êtes à la maison. Le mien me suit partout ou m'attend devant les portes des lieux auxquels il n'a pas droit. Tant qu'il respecte mon espace, je ne vois pas le problème. Il ne reste que très peu dehors tout seul également...
Pour moi, il faut donc dissocier le comportement en présence ou en absence.
Pour ce qui est de votre femme, le chien prendra le même type d'habitude si elle s'en occupe de la même façon que vous. Pas forcément en terme de temps mais au moins de type d'activités. Elle doit partager éducation, exercices physiques, mentaux etc... Sinon pour moi, il est évident que le chien ne considèrera jamais les deux membres de la même façon, même si cela se traduira par différents comportements selon le chien. Et le chien fait aussi la différence sur l'émotion que dégage l'humain, et ça, l'humain ne peut pas toujours le contrôler.
Pour les règles de départs et d'arrivées, je crois aussi qu'il n'y a pas de règles absolue. Les chiens réagiront différemment selon chaque individu. Néanmoins je pense qu'avec un chien qui présente une anxiété au départ, l'ignorance va dans le sens contraire de ce qui pourrait fonctionner. En ce qui me concerne, j'ai essayé plusieurs méthodes avec le dernier et la seule qui ait fonctionné est un réel rituel de départ. Les mêmes mots, le même endroit d'au revoir, les mêmes gestes, les mêmes intonations, une position du chien toujours identique et une friandise lorsqu'il est calme, et là je pars.
Depuis, le mien a pris l'habitude de partir dans son panier pour déguster sa friandise. Et il sait exactement quand je vais partir quand le départ du rituel commence. Il a pu s'y habituer progressivement et reste désormais sans aucun incident dans la maison.
Si votre hypothèse de la fuite est vraie, votre chien sera d'autant plus sensible aux absences. J'essaierai peut-être donc de lui donner des repères.
" Ce que je sais, c’est que je ne sais rien. "