Je pense (encore là d'instinct), que le rationnel derrière une telle approche doit être:
1. Rien, absolument rien ne peut être fait en terme de réhabilitation, tant que le chien n'est pas heureux. Il est possible qu'un des éléments contre lequel cette méthode est en réaction serait l'idée de "construire du conditionnement" par dessus un chien déséquilibré.
2. Pour que le chien soit "heureux", on doit lui permettre de combler des besoins instinctifs, jusqu'à un certain point, et non pas tout etouffer. Un exemple frappant: Permettre ou pas à ma chienne de pourchasser des écureuils en forêt? Les experts du cliquer dirons NON. Possible que les experts du leadership training disent OUI.
À date, j'autorise plusieurs poursuites, et tente de ne bloquer que celle pour lesquelles j'ai de bonnes raisons de croire que je peux la stopper. Mais il faut comprendre que quand ma chienne s'éclate ainsi Lorna, OHHH elle respire le bonheur et la joie de vivre tu comprends? J'ai une chienne magnifique, c'est pas étonnant, elle passe 90% de son temps en liberté, donc 35-40% à chasser, explorer, etc.
3. Le chien domestique perçoit la hiérarchie. Ça, c'est non négociable pour moi. Ma chienne me perçoit comme étant le patron. On doit exploiter ça. Ça ne signifie pas les abus de pouvoir, la violence et tout. Au contraire.
Habité par ce sentiment, je suis très calme en forêt. Je sais que ma chienne me suit. Je suis zéro réactif, pas stressé du tout. Notre relation en liberté est très équilibrée. Revenir vers moi n'est pas pénalisant. Je ne l'appelle à peu près jamais. Je marque ma position c'est tout, pour qu'elle sache où je suis. Etc...