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On compte quoi ?
Pour beaucoup, l’adoption d’un animal domestique n’implique que les frais dédiés à l’achat de ce dernier (qui varient selon les races et les animaleries). Pourtant, la note est loin de s’arrêter là : outre le matériel nécessaire à l’accueil du petit animal dans votre foyer (accessoires divers et variés selon l’animal… ) et sa nourriture, il faudra également compter un budget dédié aux frais de santé, qu’il s’agisse d’une simple visite annuelle chez le vétérinaire, en passant par les vaccins, produits anti-parasitaires, mais aussi des maladies ou des accidents du quotidien.
Sur le site 20minutes.fr, Gislaine Jançon, secrétaire générale adjointe du conseil national de l’Ordre des vétérinaires, estime le coût d’un chat à 600 euros par an et jusqu’à 800 euros pour un chien. Mais cela ne concerne que les dépenses usuelles !
Pourquoi ça coûte si cher ?
D’apres l’enquête menée par le site Ecureuil.fr : « Les 2 principaux postes de dépenses sont la nourriture et le vétérinaire ». Rien que pour les repas de votre ami félin, il faudrait compter entre 200€ et 650€ par an, alors que les tarifs doubleraient pour son homologue canin (jusqu’à 1 300€ par an s’il est nourri avec des pâtés de marque).
Mais l’enquête prend aussi en compte les frais de santé, qui peuvent se multiplier selon l’état de votre animal. Si la consultation moyenne tourne autour de 30 euros, la note peut s’enflammer pour des problèmes plus spécifiques : « Comptez par exemple 80€ pour une gastro-entérite ou encore 120€ pour une castration mâle » précise le site Ecureuil.fr.
Un business qui n’a pas laissé insensible les différentes institutions et autres commerces, attirés par le portefeuille des quelques 52% de Français à posséder un animal domestique. Assurance (comptez jusqu’à 250 euros par an), toilettage (selon les forfaits, entre 10 et 50 euros), en passant par tous les petits gadgets adorables qui vous feront craquer malgré leur prix étonnamment élevé. Les industriels et organismes ont flairé le filon.
Des animaux plus chers que d’autres ?
Bien sûr, la taille de l’animal joue, mais pas toujours. De nouveaux animaux domestiques on fait leur apparition dans les foyers français : serpents, iguanes et mygales ont la part belle du côté des animaleries. Pourtant, il faudra compter presque autant de budget que pour un chien, puisque ces petites bêtes nécessitent un matériel adapté et souvent coûteux (vivarium, lampes chauffantes, etc.).
Tout est question de soin et de qualité de vie : c’est ce qu’on peut observer du côté de la nourriture par exemple, le passage des croquettes au pâté double la note une fois en caisse ! Comment faire pour assurer à son animal une bonne hygiène de vie sans se sacrifier? Pour Luce Martinez, vétérinaire, il est impératif de se poser les bonnes questions : »Beaucoup de gens achètent des tas de gadgets à leur animal de compagnie, au détriment d’une bonne alimentation ou de soins adaptés. Il faut prendre conscience qu’un animal est un être vivant, et qu’il a davantage besoin de bons aliments que d’un petit manteau décoratif. C’est la différence entre un compagnon et un accessoire« .
Comment réduire le budget ?
Soyez vigilant sur les vaccins et les soins préventifs, qui pourraient vous éviter de fréquentes visites chez le vétérinaire.
Selon l’entretien que nécessite votre animal, peut-être serait il judicieux de vous en occupez vous-même ? Vous éviterez ainsi le passage obligé chez le toiletteur.
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