La seule limite de ce papier, mais elle est de taille, c'est que l'auteur ne semble pas définir le nouveau courant de pensée entourant le concept, soit ce que je traduirais librement comme la dominance formelle (formal dominance). C'est une faiblesse majeure quand même. Malheureusement, je n'ai trouvé aucun document francophone qui définit ce concept.
Je devrais publier d'ici 1 mois environ, mais mon papier n'est pas de grade scientifique, donc j'ignore si c'est admissible dans le cadre de vos travaux. Et je définis ce concept en particulier de façon assez sommaire, si je compare à mes sources.
Parlant de source, à cet égard, vous n'auriez qu'à en déchiffrer une seule, soit celle-ci:
https://www.researchgate.net/publication/281377722_Dominance_in_Domestic_Dogs_A_Quantitative_Analysis_of_Its_Behavioural_Measures
Si vous cliquez sur Download Full PDF en haut à droite, vous pouvez mettre la main sur le papier dans son ensemble.
Ce que ça explique. Et ce n'est pas rien, c'est ce que je qualifierais de chainon manquant. Les quelques équipes s'étant cassé les dents à tenter d'observer le paradigme de dominance auprès de nos compagnons canins (par exemple, Bradshaw et al, laquelle est citée par Valérie Teppe bien sûr), ont tenté d'observer le paradigme du point de vue des affrontements. Donc, ils ont établi les relations de dominances seulement à partir d'observations de comportements agonistiques (donc limite agressif).
Le concept de dominance formelle dans le fond, avance que la dominance existe sans comportement agonistique. Elle est subtile, mais présente. Elle se vit à travers la forme (d'où le terme "formelle"), donc à travers des postures. Si on ne sait pas lire ces postures, on passe à côté du paradigme. C'est un peu ce qu'avance la science moderne si on veut.
Ce que van der Borg et al (l'équipe ayant publié le papier auquel je réfère) a fait, c'est de s'assurer que cette forme de dominance est bien présente chez le chien domestique, soit notre compagnon canin.
Toutes les équipes publiant sur ce sujet (publiant dans une revue scientifique), depuis 2010, s'alignent sur ce concept.