J'ai conscience que ces médocs n'ont pas vocation à guérir, mais à soulager.
C'est effectivement un fait.
Joël Dehasse, vétérinaire-comportementaliste, dresse un tableau assez complet de ce qui est à conseiller et à éviter. Il affirme notamment que le Méthylphénidate et la Sertraline sont inefficaces, et préconise plutôt la Sélégiline, la Fluvoxamine et la Fluoxétine. Mes connaissances en pharmacologie étant quasi nulle, il m'est impossible d'avoir un avis là dessus. Je ne fais que rapporter ce que j'ai lu de lui.
Il précise aussi que la médication ne peut pas être suffisante en cas de Hs-Ha. Et celle-ci doit forcément être accompagnée par une thérapie comportementale. Ça aussi c'est un fait.
Dans cette optique, je pense qu'il est absolument nécessaire que vous soyez accompagnée par un comportementaliste ; en plus de votre vétérinaire s'entend.
Car oui, le chien souffre, vous souffrez aussi et la situation ne peut pas perdurer ainsi. La médication va atténuer les symptômes mais ne traitera pas la cause profonde.
Et puis surtout, je ne crois pas que le chien soit le seul à avoir besoin d'attention. Vous êtes deux à être embarqués dans cette histoire.
Pour le cadre juridique concernant la vente d'un chiot, il est déjà établi.
Si toutes les conditions régissant la vente/acquisition d'un chiot ont été respectées (notamment le minimum légal de 8 semaines avant l'adoption), alors il va être compliqué de dénoncer la vente. Et le syndrome Hs-Ha n'est pas reconnu comme vice rédhibitoire. Au cas où, ça peut servir : http://www.chiens-******.com/nos-fiches-guide-juridique-de-la-vente-du-chiot-et-du-chien-fiche-1331-page-1.html
Maintenant, je le répète, il y a peut-être des failles ou des manquements qu'un juriste saurait identifier.
Difficile pour nous de se faire un avis objectif là dessus en tout cas.
" Comportementaliste canin "