Dans le contexte que vous décrivez, cela ressemble à des aboiements d'alerte.
L'aboiement est plutôt court et répété fréquemment par séquences de 2, 3 ou 4 vocalises suivis d'une pause assez courte. Le chien aboie par réflexe et est dans l'urgence d'une situation. Il cherche à avertir son propriétaire que quelqu'un/quelque chose approche.
Nombre de propriétaires réagissent alors en tentant de faire taire leur chien. Ce qui se manifeste le plus souvent par des injonctions peu amicales du genre "tais toi !", "la ferme !", "au pied !", etc.
De là à dire que ces propriétaires se mettent à aboyer en réponse aux aboiements de leur chien, il n'y a qu'un pas. Tout cela montre qu'on ne comprend pas son chien.
La meilleure façon d'apaiser le chien dans ce cas, est de lui montrer qu'on a compris son message.
Pour cela, il suffit de s'approcher de la porte/fenêtre, de faire mine de vérifier s'il y a vraiment un problème et d'attendre que le chien se calme. Dès que c'est le cas, il faut penser à le féliciter et à le caresser chaleureusement. Mais uniquement dès qu'il a cessé ses aboiements.
En montrant que l'on comprend ce que le chien veut nous dire, on l'incite inévitablement à moins aboyer. En le récompensant dès qu'il se calme, on renforce le comportement "se calmer dès que le propriétaire est là".
Même si l'exercice peut paraître contraignant, c'est à tenter en le répétant autant de fois que nécessaire.
Tenez nous au courant. Et si ça ne fonctionne pas, on examinera d'autres pistes...
En ce qui concerne les sorties, pensez aussi à lui offrir de vraies balades à l'extérieur de chez vous. Lui faire découvrir de nouveaux environnements et lui permettre de se socialiser avec d'autres individus (chiens et humains).
Le jardin peut être pratique mais il a aussi trop tendance à excuser le propriétaire du chien à moins le sortir. Il ne faut pas casser ce lien avec le monde extérieur. C'est très stimulant pour un chien de "partir à l'aventure", de découvrir de nouvelles odeurs et d'autres individus. Tout cela participe en plus à ce qu'il puisse créer plus facilement des représentations cognitives d'éléments environnementaux jusque là étrangers. Ce qui permet d'être à la fois dans un processus de socialisation et d'habituation.