Vitesse exécution ordre

Votre chiot commence à devenir moins dépendant, il grandit et s’émancipe, c’est ce qu’on appelle la crise d’ado, le chiot deviens adulte.

les ordres acquis vont être « oublié », il va plus s’intéresser à ce qui l’entoure qu’à vous.

Il faut continuer à l’encourager à vous obéir, avec de la motivation. Continuer à faire des exercices, plus court mais plus répétitif (pas 20 fois par jour non plus ^^) Ne le grondez pas quand il se sauve, félicitations à fond quand il reviens.

Assurez vous qu’il soit concentré sur vous avant les exercices, s’il a la truffe ailleurs ça va être plus dur de le faire obéir.

Les hormones vont également se réveiller, il va plus être intéressé par les autres chiens et les marquages urinaires.

Hello,

Ne le grondez pas

Terminez par un ordre plus simple. (celui qu'il fait le plus rapidement)

Quand il veut quelque chose demandez lui un ptit assis toujours avant de lui donner (ex la gamelle)

Essayez de restreindre les ordres pour rester en mode "sans échec" c'est à dire ne pas se répéter ne pas risquer de se prendre un vent...

Par exemple si il connaît le stop, au trottoir le stop suffit pas la peine de rajouter le assis.

Des petites séances d'obé 5 min /jour avec friandises /jeu à la clé.

Enfin si vous en avez l'occasion, lâchez la longe et éloignez vous plutôt que de tirer sur la longe., et félicitations quand il revient :)

Ça devrait le faire

Dans quel contexte donnez vous ces ordres (assis etc) ? juste pour "s'entraîner" ou avec un véritable enjeu (attendre avant de traverser une route, être calme quand vous recevez des gens, etc) ?

Comment le récompensez vous quand il obéit ?

Comment réagissez vous quand il n'obéit pas ?

Je pense qu'il est important de distinguer 2 choses :

-les exercices d'obéissance, en session d'obéissance

-la nécessité de se faire obéir dans des situations importantes pour des choses importantes (la vraie vie quoi).

S'il agit de faire de l'obé "pour le fun", alors je travaille en restant dans le stricte cadre de la motivation.

Si le chien se désintéresse (ne réagit plus aussi vite aux ordres, regarde ailleurs, etc..), c'est que je n'arrive pas à le motiver. Très souvent, c'est que la séance a été trop longue, que je demande des choses trop difficiles, ou que je n'ai moi même pas une bonne énergie, assez motivante pour le chien. La valeur de la "récompense" qu'on réserve au chien peut évidemment aussi jouer dans la motivation, mais je suis d'avis que quand les séances d'éducation sont bien construites (bonne durée, paliers de difficulté bien choisis - les paliers de difficulté incluent évidemment la notion de distraction - bonne énergie de la part du maître), cela n'a pas tant d'importance tant que c'est un minimum apprécié par le chien.

Maintenant, je différencie bien cela de "la vraie vie".

Dans la vraie vie il y a des contraintes, et on n'a pas toujours le choix d'obéir ou non.

Si vous commencez à laisser penser à votre chien qu'il a le choix (et surtout à entrer dans une sorte de "marchandage" où vous cherchez à le convaincre à obéir en augmentant graduellement les récompenses, comme on voit beaucoup trop d'educ le proposer) vous aurez du mal à avoir un chien fiable en toutes circonstances.

Il faut que l'absence d'obéissance ait une conséquence négative.

La contrainte la plus simple à mettre en place, sur un chiot avec lequel vous êtes en train de construire votre relation, c'est l'incapacité à obtenir ce que l'on veut. Cela suppose d'avoir la capacité de bloquer votre chien dans l'obtention de ce qu'il veut, quand il le veut, tant qu'il n'a pas obéi. La vitesse n'est pas vraiment la priorité pour le moment - juste qu'il obéisse, c'est déjà pas mal.

Plein de petites situations de la vie quotidienne vous permettent de mettre en place cela.

Le chiot veut la gamelle et saute dans tous les sens ? Assis. S'il continue de sauter pour avoir la gamelle, on élève la gamelle en disant "non". Il finira par s'asseoir.

On ouvre le portail du jardin pour partir en balade, le chiot veut se propulser comme un fou pour aller vers l'extérieur en forçant le passage ? Assis. On continue de le retenir avec la laisse ou de lui bloquer l'accès vers la sortie avec son corps tant qu'il n'a pas obéi.

Etc etc.

Au fur et à mesure, si on est rigoureux, et qu'on applique cette façon de faire a plein de petites situations de la vie quotidienne, le chien apprend à obéir même quand il n'a pas envie et pense avoir mieux à faire. Même s'il n'y a plus rien pour le bloquer dans sa désobéissance, car vous avez une emprise psychologique suffisamment importante.

Maintenant, la vraie vie... c'est aussi beaucoup de situations qui ne sont pas forcément prévues, et où vous n'avez pas forcément la possibilité de bloquer votre chien dans sa désobéissance.

Imaginons, vous êtes au parc avec votre chien, un enfant avec un ballon passe devant le parc, vous demandez au vôtre de rester à vos côtés ("reste ici !" par ex).

L'idéal de l'idéal : votre chien est attaché, il s'élance en bout de laisse pour aller voir le gamin (donc désobéi), mais il ne peut pas. Là vous lui demander de s'asseoir, se calmer, ce que vous voulez. Une fois que c'est bon, vous pouvez l'amener sentir la "trace" de la personne qui est passée, pour le récompenser.

Le moins idéal : il n'est pas attaché, et prend la poudre d'escampette :) va donc voir le gamin pour lui piquer son ballon. C'est normal, il a 5 mois, pas de stress. Mais l'erreur (que j'ai beaucoup commise avec un de mes chiens) serait à mon sens de faire comme si de rien n'était : ne rien dire, ne rien faire, tant pis, c'est raté pour cette fois ! Forcément, dans ce contexte le chien apprend à obéir quand ça lui plait. Le minimum, quand il y a un "raté" comme ça, c'est d'aller récupérer le chien (ne pas le laisser continuer à profiter des résultats de sa désobéissance) en "grommelant", en lui montrant que vous n'êtes pas content. Il ne s'agit pas de hurler sur le chien (on parle d'un chiot de 5 mois, d'une race réputée sensible en plus) mais on ne fait pas "comme si de rien n'était" car votre chiot lui, du haut de ses 5 mois, a de fortes chances d'avoir entendu que vous lui parliez, et d'avoir sciemment décidé de vous ignorer. Donc faut un minimum montrer que vous n'êtes pas dupe.

Evitez, cela dit, dans des situations où vous sentez que votre chien va désobéir, de demander des ordres dont vous êtes à peu près certains qu'ils vont se solder par des échecs. Si le rappel est trop compliqué dans des situations de fortes distractions, voyez si un simple "stop" (n'avance pas plus loin !) ne fait pas mieux. Ne lui demandez pas non plus des choses "pour rien" comme des "assis" "coucher" toutes les 2 minutes, juste "pour voir s'il obéit". L'autorité se gagne (se construit) en étant constant, juste, et ferme, pas en se comportant en tyran !

Merci à vous pour ces réponses, j'y vois déjà un peu plus clair! Je comprends que mes attentes sont peut être un peu élevées par rapport aux capacités de mon chiot.

-dire non, le faire revenir, répéter l'ordre quitte à "l'aider" (en posant mon doigt sur son arrière train) pour qu'il obtempère,

- émettre un signal négatif du genre "qu'est ce que j'ai dit/dépêche toi" sèchement ou "tssss tssss" et faire les gros yeux, voir si c'est répétitif et que j'ai la laisse, donner une légère impulsion,

En situation réelle, je peux par exemple demander le "assis" et "pas bougé" quand on croise des passants ou joggeurs. Dans ce genre de situation je suis souvent obligé de le "forcer" à ce mettre en position car il n'est absolument plus concentré sur moi. Je suis plus indulgent et ne dit rien car la distraction est énorme (surtout en cette période de confinement où on peut pas voir grand monde).

Je lui demande aussi un "stop" et "assis" quand on arrive au bout du chemin pour qu'on prenne le temps de vérifier qu'il n'y a pas de voiture avant de traverser la route ou simplement avant d'ouvrir le portail. Là si il n'obéit pas, on ne bouge pas et rien ne se passe. Dans ce genre de cas, ça peut mettre des fois 20/30 secondes avant qu'il daigne obéir mais quand c'est bon on repart ou ouvre le portail.

Ta manière de renforcer les ordres est bonne.

Il s'agit d'observer le chiot et de surfer un maximum sur sa motivation naturelle, sans attendre qu'il montre des signes de lassitude pour passer à autre chose. Éviter de le mettre en échec en lui donnant un ordre dans une situation propice à la désobéissance, et insister dans les situations ou l'obéissance est cruciale (comme ton stop en bout de chemin/passage de porte).

Après les ordres de position, il ne faut pas en abuser une fois qu'ils sont acquis, car ça peut assez vite devenir ennuyeux pour le chien.

On sous-estime souvent l'intelligence du chien dans le cadre de l'obéissance, il ne faut pas oublier qu'il est capable d'analyse et qu'il est motivé par la réflexion/la nouveauté/l'interaction. Le fait qu'il y ait un défi à relever est naturellement motivant et auto-récompensant, a fortiori pour un berger.

Donc si on lui demande trop souvent la même chose (assis, couché) dans des situations "bateau" un peu plan-plan... il peut tout simplement en avoir ras le bol et essayer de se soustraire à la séance en feintant.

L'objectif, pour les séances d'obé pure, est d'avoir un chien qui entre dans la séance avec joie, son entrain doit être visible, le regard s'intensifie immédiatement, le chien à envie de travailler, il guette son maître et se met en attente de l'ordre. Si on a un chien qui feinte dès la première demande ou qui arrive tout mou et sans entrain, c'est probablement que les dernières séances n'ont pas été très payantes/motivantes pour lui. Donc il faut chercher à pimenter un peu tout ça, en faire vraiment un moment de plaisir et s'amuser (l'état du maître est important... si vous vous amusez le chien le sent). Parfois, surprendre un peu le chien en modifiant l'ordre de certains exercices, en demandant quelque chose d'un peu différent, peut suffire à le remotiver.

En dehors de ces courtes séances amusantes, les ordres devraient être maintenus au minimum utilitaire dans la journée.

En fin de journée, tu peux faire un petit débriefing mentalement (ou même par écrit pourquoi pas) pour faire la somme des demandes de la journée et voir s'il y a du superflu à enlever, des choses qui marchent moins bien et qu'il faudrait supprimer. De cette façon tu optimisera les conditions d'apprentissage :-)

Pour les "séances d'obé", je pense qu'il faut profiter du fait qu'il n'y ait pas d'enjeu important (je veux dire, c'est pas comme si le chien aller se faire écraser par une voiture) pour rester dans un cadre strictement motivationnel (renforcer la coopération), donc ne pas chercher à forcer le chien à "rester avec nous" s'il se désintéresse. Sinon on risque vite d'entrer dans un cercle vicieux, où le chien ne veut plus s'engager dans une séance avec son maître par peur ensuite de ne plus pouvoir quitter ce jeu, de se retrouver contraint (ça peut être notamment très problématique si on souhaite ensuite pratiquer une activité sportive avec son chien, style agility, sauvetage en mer, etc).

Si le chien n'est pas avec son maître dès le début de la séance (par exemple : l'évite du regard, se couche etc) c'est soit que le moment est mal choisi (le chien a envi de dormir, d'aller se balader etc) soit que la séance d'avant n'était pas optimale sur le plan motivationnel (trop longue, trop dure, maître pas assez énergique ou trop confus dans ses ordres, etc).

Personnellement, pour les moments où je sens que le chien n'est pas avec moi ou décroche, j'ai toujours un ordre simple à donner (par exemple touche!, où j'invite juste le chien à toucher ma main avec son museau : ça sert pas à grand chose, juste à recentrer l'intérêt du chien sur moi en lui demandant quelque chose de simple a réaliser), que le chien peut exécuter facilement, moins contraignant que le maintien d'une position (assis, coucher, etc), qui me permet de terminer sur une note positive, et je libère le chien.

Toujours faire des séances courtes, en commençant et en terminant par des choses faciles que le chien aime bien faire (des choses faciles, funs pour lui), et en mettant fin à la séance avant les 1ers signes de lassitude.

Pour ce qui est de l'obéissance dans la vraie vie, votre approche me semble être la bonne, il faut juste persévérer, l'éducation d'un chien, la création d'automatismes, l'intériorisation des règles prend plusieurs mois/années, c'est normal :) si on est constant, persévérant, on se retrouve avec un "bon chien" qui sait parfaitement où est sa place, quoi faire dans quelle situation, quand celui-ci à 2-3 ans :) Avant cet âge, c'est normal qu'il y ait des cafouillages, mais si on gère correctement ses erreurs, pour en faire des situations d'apprentissage, les choses finissent par rentrer.

Le seul conseil que je pourrais rajouter c'est le fait de rester simple, parcimonieux dans les ordres qu'on donne au chien, et de faire un minimum confiance à sa capacité d'adaptation aux situations (toute situation ne requiert pas forcément un ordre du maître, si un chien par exemple de lui même croise les autres promeneurs en restant à distance, on est pas forcément obligé de le mettre en "assis/pas bouger" à chaque fois - faut s'adapter au chien, et aux humains en face). Rien n'oblige d'ailleurs à demander "assis pas bouger" à un chien pour l'empêcher d'aller voir d'autres promeneurs. Un simple "reste !" ou "laisse" peut suffire (selon les ordres que vous avez mis en p(ace avec lui) et lui sembler moins superflus. A vous de voir ce qui semble le mieux fonctionner, selon les situations.

Attention à l'ordre coucher, qui met le chien dans une situation inconfortable, de vulnérabilité : c'est normal qu'un chien puisse ne pas vouloir se coucher dans certaines situations, par exemple quand il y a d'autres chiens autour de lui, qu'il est stressé.. ou ne pas vouloir s'asseoir quand le sol est mouillé. Il faut aussi savoir respecter. Et anticiper le problème en ne demandant pas cet ordre à ce moment là.

Pour le rappel : il y a plein de petites choses qui vont permettre de booster la motivation, surtout avec un jeune berger.

Les chiens de bergers ayant en général un bon instinct de poursuite, une des choses simples à mettre en place, c'est d'inviter le chiot à rentrer dans un jeu de course poursuite tout en le rappelant.

Typiquement, ce que je fais avec un chiot : je rappelle le chien en me mettant face à lui accroupie ou debout de côté, avec une voix aigue, invitante, en frappant sur mes cuisses. Dés qu'il me regarde, je pars en courant tout en continuant de l'appeler. S'il s'arrête en cours de route, je m'arrête à nouveau, me remets en position accroupie, frappe sur mes cuisses pour attirer son attention, et ainsi de suite. Lorsque le chiot arrive à mon niveau, selon ce qu'il aime, son degré d'excitation (il ne faut pas non plus le faire monter trop dans les tours), je donne une petite friandise, je caresse, je donne une balle.

Il existe plein de petits jeux pour renforcer le rappel. Plus votre rappel aura une forte association positive dans son esprit, plus vous aurez de chance qu'il soit entendu et pris en compte malgré les distractions environnantes, que vous multiplierez avec le temps.

Il y a celui du rappel frustré qui est assez connu. Vous demandez à quelqu'un de retenir le chiot (doucement) pendant que vous l'appelez. A partir du moment où le chien s'intéresse à vous et souhaite vous rejoindre, la personne retient encore le chien quelques secondes, pour créer un peu de frustration et augmenter la "valeur" relative de votre rappel. Une fois le chiot à vos côtés, vous récompensez bien sûr comme il se doit (jeux, félicitations, etc : il ne faut vraiment pas systématiquement penser "bouffe" avec un berger).

Le cache cache aussi. En balade, dans un endroit où vous n'avez pas peur de perdre votre chiot (dégagé, pas de route) vous profitez du fait que votre chien soit absorbé par autre chose pour vous cacher. Logiquement, il devrait au bout de quelques secondes/minutes commencer à vous chercher et rapidement.. paniquer. Vous le laissez paniquer quelques secondes et là vous l'appelez avec une voix sonore. Votre appel prendra soudainement beaucoup plus de valeur qu'il en a d'habitude, en venant "sauver" votre chiot de son angoisse.

A ne pas reproduire 10 fois dans la sortie évidemment, il ne s'agit pas de stresser le chiot en continu, ni, à l'inverse, si vous en abusez vraiment bcp, de le désensibiliser totalement du fait de se retrouver seul (puisque mon maître finit tjrs par ré-apparaître, pourquoi le chercher).