Comment se remettre du décès de ma chienne

Bonsoir , j’ai vécu la même histoire que vous il y a un ans , j’ai adopté mon Walter en spa un vieux loulou qui m’a accompagnée pendant 2 année magnifique. Un compagnon doux , présent à chaque instant , une présence chaleureuse et bienveillante dans la maison . Un matin je me suis réveillée il s’était éteint sans un bruit au pied de mon lit . Son cœur l’a lâché il n’a pas souffert . En revanche moi je me suis brisée, un fracas immense en moi , la maison vide , le silence lourd et pesant . J’ai cru mourrir tant notre lien était fort , un regard nous nous comprenions , pas besoin de parler , c’était devenu comme un prolongement de moi même . J’ai refusé tout autre adoption je ne pouvait pas imaginer nouer une nouvelle relation avec un chien et finalement il y 6 mois j’ai trouvé Cortex , la relation n’a pas été évidente au début , peur de m’attacher et puis ce petit monstre poilu a su me montrer des qualités très différentes de Walter , il s’est fait sa place auprès de moi et nous sommes aujourd’hui très soudé. Il ne sera jamais Walter mais c’est bien car il est lui avec toute ses qualités et ses petits défauts qui font son charme .

Laissez vous du temps , c’est facile à dire je sais . Aujourd’hui encore Walter est une plaie béante en moi mais c’est bien peu comparativement à tous l’amour qu’il m’a offert .

Le temps viendra pour vous mais laissez vous le droit de pleurer , d’être triste c’est un véritable ami , une part de vous qui est partie alors quoi qu’on dise prenez du temps pour absorber son départ et laisser la place à autre chose

Pour moi, le soulagement c’est justement l’adoption d’un nouveau chien.

Pour que ma peine se soit pas vaine, qu’il y ait au moins quelque chose de positif à tirer de ce malheur.

Je retourne en refuge, avec la tête froide pour trouver le chien à qui je peux apporter quelque chose.

Les premiers mois, j’agis vraiment comme si c’était un devoir, s’occuper de ce nouvel arrivé, je dirais presque sans affect. Et puis petit à petit la relation se noue.

Ça ne m’empêche pas d’être malheureuse de la perte de mon chien, mais ça me redonne un but, une mission, un petit soulagement que perdre mon chien permet d’en sortir un autre de son box…

C’est mon fonctionnement, mais je conçois que ça ne convienne pas à tout le monde…

Je trouve aussi, lorsque les circonstances le permettent, que l'on dépasse plus vite la détresse d'une telle perte en consacrant du temps à un nouveau loulou, si possible avec des caractéristiques plutôt différentes, de nouveaux problèmes à surmonter, de nouvelles explorations à découvrir ...

Bonjour à tous,

J’ai perdu mon fidèle compagnon un coton de tulear en septembre dernier d’une degerecence rénale.

Il n’avait que 10 ans et depuis 2 ans il avait perdu la vue. Mon cœur pleure tous les jours la tristesse de ne plus l’avoir à mes côtés...un deuil lourd à faire et une vie de ***** sans but sans envie je m’etiole.

Heureusement mon mari est d’accord pour adopter un autre loulou mais après un retour à la Spa je m’aperçoit que j’aurais beaucoup de mal avec des plus grands ....alors tanpis nous adoptons demain un coton de 2 mois.

L’adaptation avec notre jeune chat de 2 ans et notre petite fille que nous gardons 3 fois la semaine...

J’ai espoir que ce jeune chiot calme ma peine et me redonne le goût à la vie

Il n'y a malheureusement aucune méthode, aucune astuce pour faire passer la peine plus vite. C'est là, c'est inevitable, chacun y fait face selon se ressenti.

Quand j'ai perdu mon 1er Argentin j'ai été très triste évidemment. J'ai attendu des années avant de me décider à reprendre un chien. La peur de comparer etc... Seulement même après des années le nouveau venu, de race différente (dogue de Bordeaux), a été comparé au précédent. Mais ça ne m'a pas empêché d'aimer mon bordelais et d'avoir une super relation avec lui. C'était juste différent.

Malheureusement j'ai perdu mon bordelais alors qu'il n'avait que 3 ans 5 mois et 2 jours. Ça a été très très dur. Surtout aussi jeune, ça ne devrait pas.

À ce moment là j'ai commencé à déprimer, plus envie de rien, etc... Enfin normal, je vis seule, j'avais perdu mon binôme.

J'ai commencé comme vous, envisager une nouvelle adoption, sans être vraiment décidée. Et petit à petit ça a fait son chemin et j'ai adopté un Argentin quelques semaines après. Ça n'a pas été facile au début, même si je suis tombée en amour pour ce petit blanc au bout de 3 jours. Le souvenir, la tristesse était là. Je n'ai pas remplacé mon bordelais, je suis allée de l'avant. Je voulais pas attendre encore des années sans chien, et j'ai besoin d'un chien pour me faire bouger et m'empêcher de sombrer dans la dépression. Et ça a marché !

Comme vous tout ça est très récent pour moi,j'ai perdu mon bordelais en septembre et mon petit blanc est là depuis 2 mois.

Il n'y a pas de bonne ou mauvaise manière de faire, c'est vraiment personnel, chacun réagit à sa façon.

Mais moi je ne regrette pas d'avoir repris un chien rapidement, sans ça je suis sûre que je serai retombée en dépression.

Bonjour

Oui ça fait mal, chacun fait son deuil à son rythme, à sa façon... Le choix d'un autre chien est une option, non pas de remplacement car jamais vous n'oublierez votre beau. Courage courage

il y a aussi quelque chose qui joue un rôle important pour surmonter le décès d'un animal à mon avis : le soutien des proches ! du moins de certains plus que d'autres

lorsque j'ai perdu ORion en mai 2013, j'ai commencé à déprimer, plus me nourrir, rester couchée dès que je ne devais pas aller travailler, refuser de parler à quiconque... j'ai même pensé à mettre fin à mes jours.

et ce qui m'a permis de reprendre le dessus une ou deux semaines après le décès d'Orion c'est un mail de la directrice des marmettes (centre où est mon compagnon en suisse).

la directrice m'avait contactée une première fois afin de me demander un renseignement pour ma prochaine venue. Je n'avais pas envie de répondre, j'ai zappé son mail.

Elle m'a relancé quelques jours plus tard et là je lui ai tout déballé : le décès d'orion, ma dépression, les factures que je ne payais plus et, plus ou moins sous entendu, mon intention de me suicider. (j'avais payé quelque chose, je lui disais de donner l'argent à l'association gérant le centre)

la directrice m'a écrit quelques heures plus tard pour me dire (en résumé !) qu'elle comprenait mais que la vie en valait encore la peine d'être vécue même si Orion n'était plus là et m'encourager à continuer

c'est ce mail de la directrice (je ne met pas le nom mais vous pouvez le trouver facilement sur le net) qui m'a permis de reprendre pieds et ne pas sombrer dans la dépression

mon père a aussi essayé de me soutenir, notamment en me disant de ne pas tomber dans l'anorexie que cela ne servirait à rien, mais je ne sais pourquoi cela n'a pas suffit

ce sujet, récurrent sur le forum, me fait toujours penser à cet étonnant paradoxe :

d'un côté des personnes abandonnent leur animal en refuge ou sur la voie publique pour des raisons aussi futiles que "il est vieux, il ne m'intéresse plus", "sa couleur ne me convient pas finalement", "il louche, j'ai peur qu'il soit aveugle" voire demandent l'euthanasie de convenance

de l'autre certaines personnes remuent ciel et terre, dépensent de milles et des cents pour sauver leur loulou et le pleurent énormément lorsqu'il décède

Certains ont un coeur, d'autres une pierre à la plaçe.