Bonjour,
Je poste ici car je sais que les réponses seront bienveillantes.
Je viens tout juste de perdre mon chat Jungle, croisé siamois de 10 ans, atteint d’un coryza chronique. Nous avons dû le laisser partir hier après-midi car, malgré une hospitalisation de quelques jours, il était atteint d’une insuffisance rénale au stade terminal. Je n’ai pas su détecter ce problème et je m’en veux….il est vrai qu’il urinait parfois à côté de la litière, mais comme c’était un chat très sensible, nous avons cru, une fois de plus, que c’était un épisode lié au stress….d’autant que par la suite il était retourné dans le bac à litière…il ne m’a jamais montré qu’il était malade à ce point….il continuait à manger, ne vomissait pas spécialement…son état s’est dégradé en tout début de semaine, moment auquel nous avons décidé de le faire hospitaliser. J’avais repris espoir mercredi car il avait bien mangé mais jeudi tout s’est dégradé une nouvelle fois, perte d’appétit, vomissements à répétition….et le bilan sanguin d’hier matin était sans appel, malgré les traitements, l’urée et la créatinine crevaient les plafonds….nous avons donc pris la décision de le faire partir, il était si faible quand nous sommes allés le voir…incapable de tenir sa tête et tout chancelant sur ses pattes….il est parti paisiblement dans nos bras, dès la première injection il n’était déjà plus là tant son petit cœur était faible….il est désormais dans notre jardin, on voulait le garder près de nous. Mais depuis, c’est un déchirement pour moi….je ne fais que pleurer, j’ai l’impression qu’il va m’attendre comme chaque matin pour avoir sa ration, qu’il va sauter dans le canapé pour venir me faire un câlin ou venir m’accueillir le soir quand je rentre du travail….il me manque terriblement, d’autant qu’il était d’une gentillesse incroyable….j’ai du mal à me rendre compte que tout ça ne sera plus possible et je culpabilise beaucoup d’avoir pris ces petits épisodes de malpropreté pour un stress passager….peut-être que j’aurais pu le sauver et prolonger encore sa vie….
Merci de m’avoir lue.
Pauline