Chats des rues... Contrairement à ce que certains voudraient bien faire croire, il ne s'agit pas là d'une race particulière de chats, faite pour se débrouiller seule et vivre dans la rue à l'état sauvage ou semi-sauvage. A l'origine, il y a toujours un abandon : un mauvais maître qui laisse sa chatte se reproduire, mais ne s'estime pas responsable de la progéniture : si la chatte accouche dehors, il se garde bien de chercher la portée... ou bien le maître déménage en « oubliant » son chat qu'il n'a pas fait castrer, sa chatte qu'il a omis de faire stériliser.. ou encore, il adopte un chaton âgé de deux mois, et le « met dehors » quelques mois plus tard... Dans tous ces cas, celui qui abandonne ne prononce jamais le mot, et se montre lâche même au niveau du vocabulaire qu'il emploie : il « ne peut pas emmener le chat », il est « obligé de le laisser », il « ne peut plus s'en occuper », le chaton « est parti vivre sa vie... ». Tous les prétextes sont bons. Bien sûr, comme il n'assume même pas sa propre décision, il n'emporte pas le chat au refuge : il lui faudrait avouer qu'il l'abandonne ! Jouer l'autruche est plus facile. Mais il faut prouver aux autres, et peut-être se convaincre soi-même, qu'on n'a pas tort, qu'on peut agir ainsi tout en gardant bonne conscience : d'où la légende, indéfiniment propagée par les mauvais maîtres : « Un chat, ça se débrouille tout seul ! ». Le comble, c'est qu'ils réussissent parfois à se faire passer pour des experts en matière de comportement félin, et qu'ils arrivent quelquefois à convaincre des gens pleins de bonnes intentions, et qui n'ont, eux, rien à se reprocher !
Cela a été écrit par une association à DIJON -
Les stériliser mais faudrait trouver un local et des bénévoles pour les nourrir -
Il y a un département où les chats errants sont stérilisés, cette association sensibilise les enfants en les faisant venir pour nourrir les chats -