Les croquettes prises pour exemple sont dans la norme de ce qui est fabriqué aujourd’hui. Pire, la marque se targue d’offrir un aliment « respectueux du chat », puisque « sans céréales ». A la place, on trouve… des patates ! Le courant récent du « sans céréales » n’est pas tout. Souvent, l’on trouve en remplacement d’autres glucides, riz, tapioca, pois, de la luzerne… Les pâtées ne sont pas épargnées.
Notre belle panthère, nourrie comme les poules, au maïs, est-elle aussi devenue omnivore, ou bien un ruminant ?
Les raisons de la présence des glucides sous toutes les formes sont nombreuses : Ils remplacent, dans le ratio, les protéines, qui coûtent plus cher ! Mais ils sont aussi indispensables à l’agglomération de la croquette industrielle. Un fabricant allemand bien intentionné a réussi à descendre à 3% ! C’est une rareté…
De toute évidence, le chat ayant à courir et chasser pour sa nourriture ne tire pas son énergie des glucides ! Sans quoi, l’espèce ne serait pas arrivée jusqu’à nous. Alors, imaginons notre chaton couché sur le radiateur, gavé à 35 % de glucides inutiles… Sa source d’énergie, sont les protéines et les lipides.
Bien sûr, un chat peut aimer nous chiper une pomme de terre, ou un morceau de pain, il n’en tombera pas malade… Comme un enfant aime les chips, cela n’en fait pas pour autant pour lui un aliment adapté. Les glucides dans l’alimentation du chat sont causes de diabète, d’obésité, alimentent les tumeurs, produisent des selles volumineuses et mal odorantes, et distendent les intestins au fil du temps.
Un petit tour d’horizon des croquettes « de vétérinaire » pour chats diabétiques : elles contiennent entre 19 et 23% de glucides… Cherchez l’erreur ?
Un autre chiffre doit alerter : Humidité : 7 % !
C’est dix fois moins que l’alimentation naturelle du chat ! En comparaison, les pâtées contiennent en moyenne 80% d’humidité, soit un peu plus qu’une proie : ce régime paraît plus adapté : par nature, le chat, sans doute originaire du désert, tire l’eau de son alimentation et ressent peu la soif. Une étude française du Professeur Bernard Marie Paragon, ENV Alfort, agrégé de nutrition, a démontré qu’un chat nourri aux croquettes ne boit jamais l’équivalent en eau, de l’humidité manquant à son aliment.
Cette donnée met directement en cause l’alimentation sèche - même s’il existe d’autres facteurs - dans l’insuffisance rénale et les maladies du bas appareil urinaire tels que les cystites, et cristaux.
Le rôle de l’aliment sec est également évoqué dans les phénomènes inflammatoires gastro intestinaux.