Rendez-vous chez mon coiffeur ce matin. Ma petite coiffeuse étant absente pour cause d'accident de voiture, c'est le boss qui s'occupe de moi.
Je ne sais plus comment on en vient à parler de chats (en même temps avec moi c'est un sujet qui arrive vite, mouhahahaha !), et le voilà qui me raconte qu'il a fallu à sa fille 3 portées de sa chatte pour se décider à la faire stériliser, et avorter de la dernière portée par la même occasion. A ma question "qu'a-t-elle fait des chatons des deux précédentes portées", réponse elle en a gardé un de la première, pour les autres il ne sait pas. Ché pas pourquoi j'ai comme une petite idée, mébon...
Là déjà je grinçais pas mal des dents. En même temps il avait ma tête entre ses ciseaux donc bon, énervement calculé quand même. Jusqu'au moment où il m'a raconté le plus naturellement du monde que quand il était apprenti son patron avait une chatte qui sortait, et bien sûr revenait régulièrement pleine, et qu'il lui demandait de fourrer les chatons dans un sac et de les jeter dans la rivière !!!!! Heureusement là on en était au séchage de ma tignasse parce qu'avec le bond que j'ai fait je ressemblerais maintenant à une punk façon passage sous un train.
Moi :"Quelle horreur !!" ; Lui "Ben comment faire sinon ?" tout calme en plus, genre il est parfaitement normal de se débarrasser de chatons en les tuant ; moi "Ben en faisant stériliser la chatte, non ?? ça n'a jamais traversé son fromage blanc ? Je veux dire, son cerveau ??" ; Lui "Bah, non".
Et vous savez quoi, ce qui m'a le plus mise hors de moi, c'est qu'il trouvait ça parfaitement normal, même encore aujourd'hui 35 ans plus tard.
Il y a vraiment des jours où il faut avoir une sacrée dose de sang-froid si on ne veut pas se retrouver en taule, j'vous l'dis...