L'histoire des chats à Rome date de l'antiquité. Si les chats sont aujourd'hui appréciés des habitants de Rome et des touristes, ils l'étaient déjà des Empereurs. Les chats protégaient les greniers à céréales des rongeurs. Aujourd'hui Rome compte environs 300.000 chats, la plupart en liberté et nourris jour après jour par des bienfaitrices et bienfaiteurs, les grattares.
Il y a des grattares de toutes sortes : celles attendries par les étirements du félins comme on le seraient par les étirements d'un enfant, ceux qui donnent à leur geste une dimension religieuse (Saint François d'Assisse n'est pas loin !), celles et ceux qui militent pour la co-existence chat et être humain donnant à leur geste une dimension quasi politique. Ces derniers sont les plus organisés, on les retrouve à Largo di Torre Argentina.
A largo di Torre Argentina, il y a la rue, les voitures, les tramways également, du bruit. La Piazza Venezia est proche. Pour accentuer le trait, on va utiliser un préfixe. A largo di Torre Argentina, on est dans l'hypercentre de Rome. Sous le niveau de la rue dépasse des arbres et des colonnes, ce qui n'a rien d'étonnant dans la ville antique. L'une des plus nombreuses colonies de chats s'est installés là peu après la découverte en 1929 de ces temples du IIIe siècle avant Jésus-Christ. Depuis les années 1980, des bénévoles s'occupent des félins, les soignent et les nourrissent, les stérilisent et les vaccinent.
Dans l'hypercentre de Rome, ville millénaire, une place est dévolue aux chats. Pour découvrir une autre colonie pittoresque de chat, rendez vous au cimetière protestant de Rome, à Piramide (métro ligne B). Sur les tombes des poètes romantiques anglais Keats, Shelley, les chats se reposent...
Il n'y a pas qu'à Rome, les chats là-bas sont mieux considérés que les chiens par contre. Je ne sais pas sur quel pied il est mais il a de drôles d'orteils, ce n'est pas un pied Egyptien, c'est sûr :o)