La perte d'un compagnon poilu est toujours très douloureuse.
Et dans la série des réflexions stupides et blessantes j'ai ma belle-soeur qui m'a dit "heureusement qu'elle est morte avant ton rdv chez le véto, tu t'épargnes une stérélisation..."
Je promenais ma chienne et un jeune a perdu le contrôle de son véhicule (excès de vitesse) et il a percuté ma chienne. Rate éclatée, plus rien à faire.
J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. J'étais tellement mal qu'un ami est resté dormir pour être certain que je ne fasse pas de bétise.
En pleine nuit, je me suis réveillée en disant "vite ouvres la porte Laska pleure, elle est revenue". Cela fait 30 ans.
Après la mort de mon 2ème chien, j'ai dû prendre 5 jours de congés, j'en ai fait un eczéma. Et une collègue m'a dit, comment peux-tu te mettre dans un étât pareil, est-ce que tu te rends compte qu'il y a des gens qui n'ont même pas un lit pour dormir, alors arrètes de nous faire "ch..r" avec tes animaux !
Et ma dernière chienne, un bouvier bernois, morte d'un cancer, je ne me suis toujours pas résignée à répandre ses cendres.
Il y a trois ans je me suis occupée de deux chats abandonnés, un est mort en 2018 et je n'en suis toujours pas remise. Et un jour, à 200kms de chez moi, dans un p'tit village, un chat identique à lui vient vers moi, se couche à mes pieds me montre son bidou et ronronne comme un vieux moteur diesel. Le propriétaire m'interpelle et me dit, "je suis sidéré par son comportement, il ne va même pas chez ma femme..." J'ai pleuré comme une fontaine.
Alors, non, on ne les oublie jamais et c'est comme une cicatrice, elle sera toujours là mais elle fait moins mal avec le temps.
Courage, je suis de tout coeur avec vous.