Il est difficile de ne pas laisser sortir son chat les beaux jours arrivent celui ci a envie de se promener -
A Brûlain, Éric Devergne a retrouvé son jeune chat la tête criblée de plombs. Particulièrement choqué, ce lecteur a porté plainte pour actes de cruauté.
Barbarie, sadisme, monstruosité. Éric Devergne n'a pas de mots assez forts pour qualifier ce qui vient d'arriver à son petit compagnon (lire NR du samedi 20 avril). Et son histoire indignera certainement tout autant les amis des animaux.
Il y a une dizaine de jours, cet habitant de Brûlain, dans le sud Deux-Sèvres, a retrouvé son jeune chat, Tagada, 9 mois, le corps criblé de balles. Quatre dans la tête, une cinquième dans le thorax. « Il avait disparu le samedi après-midi. Je l'ai retrouvé dans la nuit de dimanche à lundi, gravement blessé », raconte le trentenaire.
" L'animal a dû être immobilisé "
Sur les radiographies effectuées chez le vétérinaire, Éric découvre les violences infligées à son petit félin. Le rapport mentionne « quatre plombs de type Diabolo ». « Des projectiles provenant d'une arme à air comprimé », détaille Éric. « Avec une telle présentation des impacts, l'animal devait être immobilisé », précise également le rapport vétérinaire, avant d'exclure toute hypothèse accidentelle.
Pour notre lecteur, c'en est trop : « L'animal a dû être laissé dans un état de souffrance extrême pendant plus de vingt-quatre heures ! écrit-il avec effroi dans son courrier. Tirer à cinq reprises sur un chat immobilisé en posant le canon sur son front et son thorax, c'est monstrueux. C'est une scène de torture et d'exécution ».
Si le vaillant Tagada s'en est sorti, il porte encore aujourd'hui les stigmates de sa mésaventure. « Une balle a touché le nerf optique de son œil gauche, qui est ensanglanté et ne réagit plus, décrit son maître. Une autre balle est proche de sa mâchoire, ce qui le fait souffrir quand il ouvre la bouche pour manger ou bailler. J'attends le verdict du vétérinaire, qui est optimiste. »
De son côté, Éric a déposé plainte auprès de la gendarmerie de Prahecq pour actes de cruauté envers un animal domestique.
Via des lettres adressées à la mairie, aux associations de protection des animaux ou encore au voisinage, il s'efforce également de « diffuser l'information ». « Afin d'une part de retrouver les auteurs de cet acte barbare et d'autre part d'informer les habitants de ma commune de la menace qui pèse sur leurs animaux de compagnie. »
Je ne comprendrai jamais l'intérêt de cribler un animal de plomb, pourquoi cela les fait tant rire, les amuse tant... Je pense que ces gens là il faudrait les exécuter ou les mettre en prison a vie (avec une bonne raison pour les juges : au début il tueront un animal et ensuite il tueront un humains)