Bonjour,
Je n'aurais pas su mieux dire que Mariechatons, qui avec Doudou et Doudette a l'expérience d'une forme de coryza plutôt pathogène, la calicivirose ! (dont il existe le vaccin)
Ayant soigné moi-même bien des chats atteint de ce virus (le calicivirus) en FA, les vétos partenaires qui m'encadraient avaient le même protocole.
L'important est de savoir de quel virus du coryza il s'agit, afin d'agir en conséquence, et le véto le sait en fonction des signes cliniques observés chez le chat. Mais si on veut pousser le bouchon plus loin on peut faire une PCR (environ 50 €).
Par ordre de gravité et surtout de séquelles, on distingue :
- réovirus, c'est un coryza banal on va dire... très courant... comme le rhume pour l'humain ! Rhinite et signes oculaires discrets.
- calicivirus qui est un virus mutant ce qui en fait un redoutable adversaire.
- herpès virus, le plus pathogène.
Le coryza peut apparaître à n'importe quel âge... mais surtout chez les chatons... et même sur un chat vacciné contre le coryza (mutation des virus). En effet, concernant par exemple le calicivirus qui fait d'énormes ravages du fait de sa contagiosité "directe" mais aussi "indirecte", les virus sont mutants et donc la souche pas forcément dans le vaccin du moment... comme pour la grippe chez l'humain.
Bien sûr, il faut vacciner, même si le chat est déjà atteint du coryza, le véto attendra simplement le bon moment, que la crise soit terminée.
Oui, le chat reste porteur du virus à vie, c'est une maladie chronique, avec des crises qu'il faut juguler, mais la période dangereuse est quand le chat est jeune (il peut en mourir : atteintes surtout respiratoires). Donc il faut consulter rapidement le véto qui ne va pas éradiquer le virus (qui ne se soigne pas !) mais éviter les infections qui vont profiter de la faiblesse de l'organisme qui se bat contre l'un des virus du coryza pour se développer. C'est pour cette raison que le véto donne des antibiotiques qui n'agissent que sur les germes qui pourraient venir compliquer la situation et non pas sur les virus, et des anti-inflammatoires pour soulager le petit patient. La lutte est donc axée sur la possibilité des surinfections.
Dans le cas de l'herpès virus que j'ai connu également, il faut traiter très vite chez le véto afin d'éviter une attaque de la cornée, le chat pouvant devenir aveugle. J'ai recueilli un chat très atteint, abandonné à son triste sort où malheureusement les 2 cornées n'ont pas pu être sauvées car traitées trop tard.