Rédaction français.

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Après plusieurs essais, je partage avec vous ma rédaction de français que j'ai eu à faire. Merci de demander si vous voulez utiliser une partie ou l'intégralité du récit. J'accepterai sûrement avec grande joie ! Plusieurs parties (suite dans les commentaires) à cause d'une limite de caractères dans les posts.

La soirée est sombre et sinistre. Je quitte la ville, enthousiaste, pour partir observer les oiseaux. En effet, je dois soutenir une thèse sur eux à l’école vétérinaire de Maison-Alfort où j’étudie. Pour cela, je dois explorer différents sites. Cette semaine-ci, c’est les hiboux et chouettes que j’ai décidé d’aborder. Un abri éloigné de toute civilisation, en pleine forêt, serait appréciable car, en cette période, le temps se fait pluvieux. Une vieille maison, au cœur de la forêt de Séniart, généreusement prêtée par les héritiers d’un défunt me parait le plan et le lieu idéal. Je monte donc dans un taxi en direction de cette ancienne demeure. J’arrive à quelques pas de l’entrée de la forêt. Il fait déjà noir mais pour cette expédition, j’ai tout prévu. Un appareil photographique à vision nocturne, un appareil géothermique, un GPS, un cahier de notes, une lampe-torche et des flacons qui me serviront à récolter quelques échantillons de pelotes. C’est sur un large chemin que j’aborde la lisière du bois. Pour l’instant les lieux n’ont pas l’air hostiles, une contrainte quand on souhaite observer les rapaces nocturnes. Je décide alors de m’enfoncer dans les fougères. À partir de maintenant, la route ne sera plus balisée, je préfère activer mon GPS. Un vent glacial parvient à se faufiler entre les troncs, pourtant très épais. Après une heure et demie de marche, me voilà en pleine nature. Je n’ai aucune idée d’où se trouve la maison. Je consulte donc mon GPS. Miséricorde ! Ce n’est plus un plan que j’ai devant les yeux mais une image diabolique, effroyable, épouvantable. Une petite créature blanche gisant au sol ! Des frissons me parcourent, je suis pris d’horribles tremblements. Je finis par penser que quelqu’un a voulu me faire une farce. Un compagnon d’internat de l’école vétérinaire peut-être. C’est probable, mon groupe est au courant que j’allais en forêt, seul. Au bout de quelques minutes à trembler de tous mes membres, je me calme. Je décide de reprendre la route car, pour l’instant, je n’ai aperçu aucun rapace, même pas de traces. Je fouille le sol, à la recherche de quelques pelotes à l’aide d’un bâton. J’en trouve finalement une, enfin !

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Je prends des gants, me mets à genoux, sors un flacon et je perds soudainement l’équilibre pour me retrouver allongé au sol. Des mulots fuient sous les feuilles mortes et une multitude de corbeaux s’envolent. Des corbeaux ? En pleine nuit ? Serait-ce le fruit de mon imagination ? Tout ça me paraît pourtant bien réel ! Décidemment, cette aventure qui était censée être ludique est plutôt un calvaire. C’est avec les cheveux hérissés, la chair de poule, les jambes qui flanchent que je parviens à me relever. Mon objectif, à présent, n’est plus l’étude des hiboux et chouettes mais il est de rejoindre la bâtisse au plus vite. Equipé de mon appareil géothermique, j’avance à grands pas, scrutant les alentours pour vérifier que personne ne me suit. Après bon nombre de détours et de frayeurs, j’arrive devant l’ancienne habitation. C’est un grand bâtiment recouvert de lierre. Le revêtement de la façade est sinistre, tout ça ne m’inspire pas confiance mais je préfère me mettre à l’abri des dangers de l’extérieur. J’arrive à la porte et je m’aperçois qu’elle n’a plus de poignée, la maison doit être ouverte depuis un certain temps. Des feuilles mortes ainsi que de la terre, des insectes et même des rats ont élu domicile dans le couloir. Je pose un pied dans la maison et, à ce moment même, des bruits de portes qui claquent se font entendre.

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Pris d’une grande panique, persuadé que les bruits venaient de dehors, je cours me réfugier dans ce qui s’apparente à une cuisine.

La pièce est insalubre, les murs sont incrustés de sang. Des gousses d’ail sont attachés à une corde qui relie les deux portes de la pièce ; celle, grande ouverte, par où je suis entré et la seconde à l’extrémité munie d’une poignée usée par la rouille et le sang, restée close. Je me sens abrité mais encore pétrifié de terreur. Soudain, un murmure parvient à réveiller mon sens de l’ouïe, jusqu’ici complètement anéanti par l’horreur. Des frissons, de plus en plus intenses se font sentir et, en une fraction de seconde, me voilà plaqué, immobilisé au mur. Du sang coule de mes lèvres. Je tombe. J’essaie, tant bien que mal, de m’extirper de ce sol, pratiquement collant de saleté. Je décide d’emprunter la seconde porte. Je pose ma main sur l’atroce poignée et je suis pris d’une horrible sensation de brûlure. Cela me rappelle, quand j’étais petit, j’avais posé ma jambe sur des braises et j’en garde encore aujourd’hui des séquelles. Ma nuque est meurtrie, comme si quelqu’un m’avait étranglé. J’essaie tout de même de m’infiltrer dans l’autre pièce avec le petit espace qui m’est proposé. Je parviens à mettre une jambe puis l’autre. La porte se claque d’une telle manière que je ne les sens plus, les ai-je perdues ?

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Je ne suis pas aussi inconscient pour rester dans cette affreuse demeure. Je vais essayer de la contourner puis je chercherai un autre logis qui, je l’espère, ne me rendra pas aussi fou que jusqu’à maintenant. Je sors en essayant, avec mes jambes que je ne sens plus et mes membres qui ne bougent que pour trembler, de courir jusqu’à l’entrée. La porte s’arrache derrière moi, comme si la maison était prise d’une affreuse colère. Misère ! La forêt lugubre dont j’étais entouré il y a quelques minutes n’est plus qu’un tas de poussière, dénué de couleurs. Tout est gris tel un paysage lunaire sauf cette petite chose, les souvenirs me viennent ! Cette petite chose blanche, sans défense, agonisant sur l’écran de mon GPS dans une marre de sang à cause de laquelle mes plus grandes craintes avaient débutées. Je m’approche, tout doucement, l’étrange créature crie mais d’un cri si… Terrifiant ! Soudain, elle bouge ! Elle semble me montrer d’une patte un pieu en fer rouillé. Je le prends, non sans appréhension, et continue à m’avancer vers cet être en souffrance. Il pousse un nouveau cri, c’est le son le plus horrible que je n’ai jamais entendu. Mes cheveux s’hérissent.

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Me voilà à quelques centimètres de cet apitoyant monstre. Je lève ma jambe, si lourde, pour le pousser de mon pied, aucune réaction. J’insiste donc avec mon pieu et là, commence un nouveau calvaire. Je me pétrifie avec la bête, nous rétrécissons. (élipse) Je me réveille maintenant dans une sorte de grotte, comme téléporté. Je suis allongé, dos au sol, je relève la tête pour observer les alentours et je remarque que mon ventre est couvert de sang et d’excréments d’oiseaux. Je lève les yeux et je m’aperçois en fait que je suis couché en dessous de chauves-souris. Elles sont accrochées au plafond, par centaines, peut-être même par milliers. Cette saleté me donne étonnamment du courage pour essayer de me relever. Je n’y parviens pas. Je tente une seconde fois, toujours pas. Je suis au bord d’une pente de quelques mètres, si j’arrive à la descendre à la verticale, peut-être que je me retrouverais debout à l’arrivée. Je tente le coup. Mon dos brûle avec le frottement sur la roche et la vitesse. J’ai oublié que je n’avais plus aucun vêtement sur le haut du corps. Ce n’est que superficiel en comparaison avec ce que je viens de vivre il y a quelques dizaines de minutes, quelques heures ou même quelques jours, je ne sais pas combien de temps je suis resté endormi.

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Je pencherai plutôt pour quelques heures à en juger la quantité d’excréments dont mon ventre est recouvert. L’opération est une réussite, je suis maintenant debout mais au final, bien plus en dessous de ma position initiale que je ne le pensais. J’avance en m’agrippant aux murs, les uns aussi gras que les autres. Sur le chemin, je vois toujours autant de chauves-souris. Il y a tellement de saleté qui jonche le sol que je suis obligé d’en enjamber pour parvenir à avancer. Après quelques minutes de marche plus que chaotique, j’avance à deux ou trois millimètres d’un précipice dont je ne vois même pas le fond. A côté de moi se tient un mur, tâché de sang. Du sang ! Ici, dans les plus profondes obscurités ! Je pense à ma famille, est-ce-que je vais les revoir un jour ? Toutes ces pensées me déconcentrent et je commence à perdre l’équilibre. Sans mon pieu dont je n’ai pas voulu me séparer, je serais sûrement tombé au fond du gouffre. Je m’adosse au mur pour réfléchir à ce que je vais devenir, ce que je pourrais faire pour m’en sortir. Je me sens tomber comme si je mourrais d’épuisement mais non ! Cette sensation n’est pas due à un quelconque affaiblissement. Je suis réellement en train de tomber en arrière. Une épaisse porte en bois massif, sur laquelle j’étais adossé, s’est ouverte dans mon dos ! Cette fois-ci je parviens à me relever sans efforts conséquents. Autour de moi se dresse une gigantesque pièce aux murs rocheux. Quant au décor, il est toujours aussi sordide ; du sang ! Quelques bougies éclairent la salle. Pas de doute, cet endroit est civilisé ! Je ne sais même plus si je ressens ou non un sentiment de peur, les derniers évènements m’ont totalement usés. Au milieu de ce logis se trouve un cercueil. Un cercueil ! Je m’en approche le plus prudemment possible. Il est ouvert… Je m’arme de mon pieu et penche la tête au dessus de cet objet plus que déprimant. L’intérieur est fait de velours rouge. Soudain, je suis projeté au sol comme quand j’étais entré dans la maison. Au dessus de moi, se tient un homme avec des crocs ! Je brandis mon pieu, le menaçant d’un geste ferme. Il disparaît avec une traînée floue. Il n’est plus là donc je me relève. Il revient, je comprends qu’il ne disparaît pas mais qu’il est capable d’atteindre des vitesses considérables !

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Mon pieu à la pointe aiguisée devant moi, je recule en tentant de rejoindre la porte. Mais, c’est un vampire ! Je me souviens qu’il faut planter un pieu dans le cœur de ces créatures pour les tuer. C’est le seul moyen ! Serait-ce un hasard si la petite bête blanche m’avait conseillé de le prendre ? Je ne pense pas. Je recule toujours, d’un pas décisif, mais le vampire se retrouve derrière moi en quelques fractions de secondes. Je comprends qu’il veut me garder avec lui, peut-être pour se nourrir, vulgairement, de mon sang… J’essaie de lui parler avec une voix en sanglots et tremblante. Je lui souffle ces quelques mots : « J…je m…me…. suis …. re….retrouvé ici par…par mégarde ! ». Rien n’y fait il continue de me tourner autour et il devient de plus en plus menaçant. Peut-être que de la lumière l’effraierait, ma lampe torche ! Je ne l’ai plus, elle était dans mon sac à dos qui a disparu… Je décide donc d’essayer le tout pour le tout : je vais lui planter ce satané pieu dans le cœur ! Il est tellement rapide qu’il a réussi à esquiver mon attaque. Deuxième essai : encore un échec ! Cette fois-ci, il s’est emparé de mon pieu et m’a fait voler à l’autre extrémité de la salle. Comme par magie, je retombe sur mes deux pieds. Le vampire n’a pas perdu de temps, le voilà déjà derrière moi à essayer de me sauter à la gorge. Etonnamment, sa vitesse n’est pas aussi rapide que ses déplacements lorsqu’il essaie de me sauter dessus. Au contraire, il est encore plus long que moi. Il retente et, d’un coup bien placé, se retrouve avec un pieu traversant son cœur et ressortant par le dos. J’ai réussi ! J’avais entendu parler, lors de ma petite enfance, qu’il fallait couper la tête à cette créature mythologique pour être certain qu’elle meurt.

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Il n’y avait aucune lame ou autre instrument qui pourrait trancher quelque chose à ma portée. Je décide donc de jeter le vampire, sans retirer le pieu, dans le précipice qui borde le chemin que j’ai emprunté. Je n’ai eu aucun mal à le transporter. Sûrement parce que l’absence de sang le rend beaucoup moins lourd qu’un être vivant classique. Dans tous les cas, il est bien mort et je suis hors de son atteinte. Quelque-chose me dit que le retour va être aussi difficile que l’aller. De plus, je ne suis pas venu dans cette grotte par mes propres moyens mais par une solution plus qu’inquiétante et irréelle. En effet, j’ai perdu conscience et je me suis retrouvé ici inconscient. Je vais tout de même tenter le coup. J’emprunte donc le même chemin et j’arrive à l’endroit où je me suis laissé glisser pour me remettre sur pieds. La pente est très abrupte mais c’est le seul moyen qui s’offre à moi pour remonter et puis je ne désire pas retourner dans la salle du vampire. Je commence à gravir la pente mais je me rends vite compte que je suis encore sous le choc et que mes forces physiques et mentales sont ailleurs. Impossible pour moi de continuer étant donné que le degré d’inclinaison est de plus en plus élevé. La petite créature ! Elle est là et semble m’attendre en bas de la descente. Elle est joyeuse et calme à la fois, comme une force spirituelle. Je la rejoins et elle se frotte à mes jambes, tel un chien. J’ai oublié toute sorte de peur.

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Aux côtés de ce que je pensais un monstre, je songe aux retrouvailles que je vais pouvoir accorder à mon entourage. Une sorte d’euphorie s’empare de moi et je décide même d’appeler mon nouveau compagnon « Jasmine ». C’est donc une femelle ? Je l’ignore mais j’ai l’intuition que oui… Elle m’indique le chemin à prendre. Sa façon de m’indiquer ce qu’elle pense est tout à fait incroyable ! Elle contourne la pente que je m’apprêtais à gravir et me conduis dans un petit passage. Jasmine semble pressentir ce qui va se passer. Nous croisons un chemin perpendiculaire à celui que nous empruntons et la petite créature avance vers celui-ci avec un air affolé, terrorisé, aucun doute, elle connait l’avenir. C’était en fait une façon de me prévenir du danger que je prends si je prends ce chemin. Cet ange reprend le passage principal et recommence à sautiller joyeusement. C’est donc le bon passage. Après cinq minutes de marche, j’aperçois la lumière du jour ! Moi et mon acolyte sortons de la grotte et je me retrouve seul, sans lui, au bord de la route où le taxi m’avait déposé. Plus de traces de sang, mon équipement est intact, j’ai même retrouvé mon sac à dos ! Je me rends compte que je suis revenu en arrière, la soirée est sombre…

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Je me souviens encore de tout ce qui vient de se passer mais j’ai de sérieux doute ; tout ça était-il réel ? Ai-je rêvé ? Ce qui est sûr, c’est que je ne vais pas de nouveau m’enfoncer dans la forêt pour cette fameuse expédition. Mes camarades de l’école vétérinaire n’auront sûrement pas d’exposé, les professeurs non plus. Je rentre chez moi, à la maison familiale. Les retrouvailles sont joyeuses ! Jasmine, ma chienne est euphorique et saute dans tous les sens. C’était peut-être elle, la petite créature qui hurlait à la mort quand je partais risquer ma vie face à ce vampire et qui était toute euphorique à l’idée que cette histoire soit terminée. Les animaux auront encore beaucoup de choses à nous cacher. On ne peut pas toujours trouver une explication rationnelle et scientifique aux évènements, aux objets et aux êtres vivants. Ce sera peut-être ça mon exposé sur les rapaces nocturnes…. FIN

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J'avais écrit une autre version mais il y a eu une embrouille dans ma compréhension. Il fallait en fait n'écrire que le début d'une nouvelle fantastique et j'avais écrit l'intégralité. Du coup, quand on m'a demandé de faire la suite d'une nouvelle fantastique, j'ai du changer la fin. La première version était ma préférée mais celle-ci est plus longue et complète

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