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Tangthen
Tangthen

Bonjour à tous,

Je m'appelle Mel, je suis l'heureuse propriétaire d'une chatte d'un an qui se prénomme Athéna et j'étais jusqu'à dimanche l'heureuse propriétaire d'un magnifique mâle né dans mon lit il y a 16 ans et 5 mois.

En deuil de mon plus fidèle compagnon qui en plus d'avoir été un magnifique chat aux poils longs et aux superbes yeux verts, était un chat extrêmement agréable à vivre et affectueux à souhait.

Je me suis inscrite pour peut-être partager un peu sur l'étape du deuil et la culpabilité que je ressens mais aussi pour échanger sur la vie et la santé de ma jeune boule de poils...

Merci de m'avoir lue,

Mel

4 réponses
Tania28700
Tania28700

Bonjour

La perte d'un animal est ce que redoute tout maître

Courage, et nous savons être des oreilles attentives, n'hésitez pas

" "Sois toujours la première version de toi même, et non la deuxième version de quelqu'un d'autre" "
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Utilisateur anonyme
Utilisateur anonyme

Bonjour bienvenue à vous et Athena la guerriere 😡 😁

16 ans est un âge plus qu'honorable pour votre cher compagnon parti.

N'hesitez pas si vous ressentez le besoin d'en parler

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Tangthen
Tangthen

Bonjour et merci à vous pour vos messages.

En effet, 16 ans c'est un bel âge et je redoutais de plus en plus que cela arrive. J'ai déjà perdu des animaux, et ça m'a rendue très triste mais lui je savais que sa perte serait extrêmement douloureuse. Il a été présent sur tout un pan de ma vie. C'était un chat très câlin, très bavard, qui s'adaptait en toute tranquillité, à toutes les situations.

Là j'ai du partir en déplacement pro dans une autre région. C'est mon beau père qui habite à côté qui va chaque jour s'occuper de mes chats qui l'a retrouvé allongé, mort dans le couloir. Quelques heures avant il avait l'air d'aller bien...

Je culpabilise car je n'étais pas là dans les derniers jours de sa vie. J'ai peur qu'il se soit senti abandonné. C'est très bete mais en partant, il était allongé au sommet du canapé, à sa place de prédilection, je l'ai caressé et embrassé en lui disant que je reviendrai et il ne m'a jamais revue. Je n'arrête pas d'y penser, je n'étais pas là pour lui, il est mort seul dans mon couloir, face à la porte d'entrée...

Et quand je rentrerai, je réaliserai encore plus le vide qu'il va laisser dans ma vie. Il ne miaulera plus derrière la porte pour me réclamer sa balade dans le jardin, je ne le sentirai plus la nuit à mes pieds, ni derrière ma tête quand je suis sur le canapé, je n'entendrai plus ses gros ronrons qui m'apaisaient tant, je ne plongerai plus jamais mes yeux dans son regard vert et profond... Mon chat pot de colle n'est plus, je vais devoir m'y faire...

Et à présent, je suis inquiète et pressée de rentrer pour ma chatte qui jusqu'ici partait dès qu'elle voyait quelqu'un entrer chez moi et qui à prèsent miaule et demande des câlins car elle doit sentir le manque. J'imagine qu'elle ressent le vide.

Mes chats avaient l'habitude de miauler quand l'autre partait en balade. L'un ou l'autre nous avertissait que l'un d'eux n'était pas là, ce qui permettait d'aller les chercher dehors avant la nuit.

Merci de m'avoir lue...

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Utilisateur anonyme
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Votre récit est touchant et la fin attendrissante (les signaux entre vos chats)

Vous n'avez aucune raison de culpabiliser bien que ce sentiment découle logiquement de son grand départ en votre absence. On ne peut pas toujours être aux côtés d'un être cher dans son dernier souffle malheureusement... Vous lui avez offert une belle et longue vie c'est l'essentiel.

Pour la petite histoire j'avais essayé de sauver un chat pendant 1 an (il avait déja subi 3 opérations, anomalie cutanée d'ordre genetique, des blessures à n'en plus finir, des guirlandes d'agrafes et de fils...)

Puis à sa 4e urgence, j'ai emmené le petit chez le veto en pensant le récupérer le soir, sauf que je suis reparti avec le panier vide, sans avoir pu lui dire au revoir, le veto m'a convaincu de ne pas le réveiller et mettre fin à ses souffrances. Ensuite mon ex m'a traité de lâche alors que je me suis ruiné pour essayer de le sauver. Je me suis juré que la culpabilité n'aurait pas le dernier mot et aujourd'hui même si cette histoire m'a rendu triste, je reste fier de ce que j'ai essayé de faire pour lui , ce pauvre petit chat noir blessé dont personne ne voulait, et vous devez aussi être fiere de l'avoir accompagné durant ces longues années. Pas vous sentir coupable de quoi que ce soit

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