Histoire et bêtises d'animaux

Utilisateur anonyme
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Bonjour à tous,

Aujourd'hui c'est mon anniversaire (j'ai 16 ans) et j'ai décidé de crée un post où on parle d'histoires et de bêtises d'animaux.

L'histoire peut-être réel, non réel, trouvé sur internet, que vous avez vécu, qui est arrivé à l'un de vos proches, triste, joyeuse, amusante...mais il faut que ça a rapport avec les animaux.

Pour les bêtises, ça peut-être celle de vos animaux, celle d'un de vos proches, originale, amusante, classique (que tous les animaux font), catastrophique...mais il faut que ça a rapport avec les animaux, aussi.

Merci de préciser à chaque fois en début de votre message le type d'histoire (réel, non réel...-> voir au dessus) ou de bêtises(celle de vos animaux, celle de vos proches..-> voir au dessus). Vous pouvez mettre plusieurs mots, ex: histoire que j'ai vécu qui est triste, ou: bêtise de mon chien amusante.

Je commence avec 2 histoires

C'est une histoire réel que j'avais reçu par mail une fois (je l'ai cherché sur internet, je ne me suis pas amusé à tout copier, je vous rassure, lol):

Fifal était un chien. Un joli petit chien blanc virant au gris vers le bas.

Il avait les pattes si courtes que son ventre velu balayait la couche innommable de poussière couleur anthracite qui traîne dans les rues des villes. Après quelques centaines de mètres, son pelage se dégradait du noir au blanc en partant du sol, de façon linéaire.

Norad son maître était petit lui aussi, un peu simple, également maladroit, et particulièrement laid. Son visage était triangulaire, mais dans le mauvais sens. Il possédait un menton large comme un Dalton et un front de dindon. Norad Bad avait adopté Fifal un an avant, suite à la mort de Placquemine la voisine ; vénérable ancêtre âgée de 112 ans.

Bernée par la publicité mensongère de Mac Do One, la centenaire verte qui comptait encore bénéficier à son âge d'un speed dating gratuit moyennant l'achat d'un hamburger, décéda brutalement d'une indigestion de frites non biodégradables.

Norad Bad hérita de Fifal et s'y attacha bientôt. Celui ci avec sa taille menue et son manque d'allure le décomplexait radicalement, lui procurant même une impression de puissance. Aux soirs venus, à l'instar de tout chien d'appartement de ville, l'envie récurrente de courir et pisser en même temps prenait Fifal.

Esclavagisé par l'animal, Norad enserrait dans ses doigts gourds l'hiver la laisse de cuir que Fifal tendait comme un arc.

Déchaîné en semi liberté, Fifal imaginait toujours s'échapper avec son maître à la nuit. Assourdi par les cris suraigus que poussait à longueur de journée sa bête plaintive adorée, Norad Bad était à présent victime d'acouphènes.

Ces sifflements vibratoires permanents et insupportables ajoutaient un surcroît d'incompréhension à la vie sociale pénible de Bad, qui de plus en plus isolé dans ses hallucinations sonores, s'éloignait du commun des mortels en comprenant tout de travers. Son faciès hallucinant ne favorisant déjà pas spécialement la communication avec les inconnus, voilà qu'en plus il était devenu sourd à moitié.

Tous les crépuscules, Fifal entraînait donc Norad du bout de sa laisse pour une promenade toujours identique. Trop léger pour perturber les pas de Norad, Fifal s'était fait une raison. Suralimenté, gavé, il dépensait ainsi l'énergie excédentaire en patinant au sol comme une tortue aquatique sur des carreaux de faïence.

Tous les soirs, le chien s'usait griffes et coussinets en dérapant sur le goudron. Basculé dans la coutume, Norad Bad qui n'aimait ni marcher ni sortir le soir acceptait sereinement par amour des chiens sa condition pitoyable de guide canin.

À se demander qui, de l’homme ou du chien était le maître véritable.

Ce soir là, le froid s'était plaqué sur la figure des gens. Le vent rapide évacuait la pollution en rafales congelant au passage les citoyens de toutes sortes. Frigorifié, Norad le Flemmard avait à peine dépassé le pâté de maison délimitant arbitrairement l'ébat quotidien de Fifal, qu'une silhouette bizarre interpella son environnement ; un homme à l'aspect étrange, disloqué dans sa démarche, aux yeux vides & vêtu d'une longue veste de cuir lui fit cette remarque sybilline :

---- Dites moi, votre chien a l'air bien pressé !

---- Oui, il est toujours comme ça.

---- Ça ne sert à rien de tirer sur la laisse !

---- Mais si je le lâche, il va partir, et je souffrirai, car je vis seul et ce chien est mon unique compagnie. Nous parlons souvent, aussi bien que n'importe qui, et notre dialogue me paraît plus fructueux que celui de nombre de couples mariés depuis plus de vingt ans. Cet animal m'écoute lui, contrairement à mon ex femme, que j'ai dû défenestrer récemment pour incompatibilité exhaustive.

--- Tout ceci est très intéressant Monsieur. Mais en fait, je m'adressais à votre chien, il s'appelle Fifal n'est ce pas ?

L'homme engoncé dans son cuir à large col aimait les chiens en général et les comprenait mieux que leur maître. S'adressant à Fifal, il espérait simplement lui soulager le cou de la morsure sournoise de sa laisse en cuir tanné, fruit de ses frères les bœufs, meilleurs amis, avec les chevaux, des hommes.

Il répéta :

---- Ca ne sert à rien de tirer sur la laisse !

---- Ouah ! Ouah !

---- Mais il va s'échapper si je le libère, regardez le, il n'attend que ça...

L'intrus compatissant qui nouait si vite cette complicité étonnante avec Fifal n'était autre que le diable.

Bad l'ignorait évidemment.

Comme à son habitude, Fifal flairait le sol comme un rat. Soudain, il adopta un port altier du haut de ses trente centimètres au garrot, et surtout du fait de la traction de la laisse qui surélevait son museau pointu de la chaussée en pente.

Ensorcelé par l'étranger qui lui parlait dans sa tête, Fifal s'arrêta, se retourna et bondit sur la main gauche de Norad Bad, responsable de la liaison physique qui l'empêchait depuis trop longtemps de courser les petites chiennes du quartier.

Le roquet planta ses crocs pointus entre le pouce et l'index de Bad.

---- AAAaaah !! Sale bête, il m'a mordu ! Moi ! Son maître !

---- Ha Ha ! Comme c'est drôle ! Vous avez vu ? Quelle intelligence ! Le voilà désormais libre et sans attaches. Cela dit, vous auriez pu vous méfier. Un jour ou l'autre, la bête devient l'ennemie de l'homme ordinaire si l'on y prend garde !

---- J'ai la main en sang ! J'ai mal ! C'est tout ce que vous trouvez à dire ?

---- Oui. Je me moque éperdument de votre souffrance Monsieur. Plus grave est celle que vous infligeâtes à ce pauvre Fifal.

---- Aaaah ! Je me vide de mon sang ! je vais mourir stupidement, moi qui n'ai jamais rien fait de mal, j'ai même voté cette année, c'est pour vous dire.

---- C'est vrai que votre main gauche à l'air mal en point Monsieur. Vos doigts désarticulés pendent lamentablement, tandis qu'un flot de sang inonde la chaussée, vous pourriez faire attention !

---- C'est vrai ! Je suis un porc j'ai honte. Croyez vous que je vais agoniser longtemps Monsieur ?

---- Certes. J'ai lu dans Voici Voilà qu'une ex Starlofteuse, lors de sa dernière tentative de suicide, malgré les douze kilos de cachets et de vin qu'elle avala appela les pompiers après s'être ouvert les veines, car une douleur salutaire la fit réfléchir à son échelle.

---- Ah oui ?

---- Oui, elle avait déjà perdu trois litres de sang. Blanche comme un linge, elle rampait dans les escaliers pourris du squat que la production d'Eme 666 réserve à ses candidats en fin de parcours, quand Blékoss, le pittbull affamé du voisin punk mendiant lui découpa net l'avant bras gauche, et s'enfuit pour le dévorer tranquillement.

---- La pauvre, comme elle a dû souffrir, se voir ainsi diminuée, quand on a connu l'idolâtrie d'une génération de demeurés.

---- Oui, malgré tout, elle réussit à glisser la dernière main dans son sac, d'où elle sortit son téléphone portable. Elle appela les pompiers, qui arrivèrent juste à temps pour la sauver. Il paraît que son visage livide reflétait une indicible terreur, peut être la peur de la mort ? Ou bien les regrets d'avoir participé à un jeu de *** ?

---- Les deux à la fois sans doute...

Comme toujours avec les idiots, le diable avait réussi son approche.

Sournoisement, il sympathisa avec le naïf Norad Bad qui naguère était fan de Lou Aness à l'époque de sa gloire. À force d'appels téléphoniques surtaxés à la chaîne sans pitié, et pour assurer l'élection de la jolie bimbo, il avait dû emprunter 12 000 euros pour payer sa note à Rance Télécon.

Bad était d'autant plus responsable de l'état dépressif de l'ex héroïne de la première émission de réal TV française.

---- Il y aurait bien un moyen, pour vous sortir de ce mauvais pas, Monsieur Bad...

---- Diable, est ce possible ? je me sens défaillir. Vous avez l'air très intelligent Monsieur, et une lueur surnaturelle émane de votre visage glacial. Je m'en remets à vous, inutile d'appeler un prêtre.

---- Vous avez raison, c'est mieux comme ça. Eh bien voilà : vous allez me signer avec votre sang tant qu'il en reste, ce parchemin ; avec la plume sacramentelle que voici.

---- D'accord Maître, j'ai compris maintenant mais il est tard, et je n'ai pas le choix ?

---- Non.

---- Il suffit que je signe ici ?

---- Oui, là. Et n'oubliez pas la mention « lu et approuvé », c'est un peu comme si vous acceptiez les conditions d'utilisation d'un logiciel téléchargé sur le Web. La seule différence est que jamais plus vous ne pourrez désinstaller ce programme. Vous m'appartiendrez, éternellement. Je vous dois tout de même ce conseil intéressé.

---- Oui Maître, tout ce que vous voudrez. Je souffre trop, aidez moi.

Norad Bad signa.

Aussitôt, le Diable le transforma en teckel noir. Fifal revint sur ses pas, reconnut son maître au flair, lui mordit l'oreille jusqu'au sang en guise de bienvenue, puis lui expliqua en langage de chien que lui aussi avait été un homme avant d'avoir croisé la route du Prince des Ténèbres.

Les deux apprentis bêtes se lamentèrent un peu, puis rejoignirent Lucifer qui leur donna douze coups de bâton à chacun pour les récompenser de leur imbécillité.

Le lendemain, le malin abandonna les animaux hybrides à la S.P.A où leur regard humain séduisit deux couples sans enfants.

Vous imaginerez la suite.

Voilà désolé du roman, mais l'histoire et comme ça.

2éme histoire

la 2éme histoire, je l'ai vécu, elle est donc réel, et amusante:

Un jour, un après midi, j'étais chez moi, et on sonne à la porte. Ma mère va ouvrir, c'était 2 personnes âgés un homme et une femme qui se trouvait devant notre maison.

(Tout d'abord j'explique comment est ma maison car ce qui va suivre va vous paraître un peu bizarre si je n'explique pas: nous vivons dans une rue très fréquenté où il passe beaucoup de voiture, devant notre maison nous avons un petit chemin pour y accéder et un portail, il y a de l'herbe et des fleurs, donc c'est un jardin de devant). Donc l'homme ou la femme dit à ma mère:

-Vous savez que vous avez des moutons dans votre jardin?

-Quoi?!!! Dit ma mère.

-Regardez par vous même.

Ayant entendu, le mot "mouton" je me précipite à la porte et effectivement il y avait des moutons, 3 gros moutons. Nous étions abasourdis. Mais il y avait bien des moutons dans notre jardin.

Ma mère décide donc d'appeler la police (ou la gendarmerie, je sais plus). Elle leur explique la situation, et bien sur, ces derniers pensent que c'est une blague. Ma mère insiste, mais ile ne voulaient rien savoir.

Ne sachant quoi faire, nous étions là à regarder les moutons. Quelques minutes plus tard (je crois que ça s'est passé comme ça, c'était il y a longtemps) le fermier était venu chercher ses moutons.

Résultat: fleurs piétinés, traces de sabots dans la terre. Nous étions encore surpris de ce que nous avons vu mais en même temps on rigolait. D'ailleurs, en écrivant tout ce texte j'en rigole encore, car c'est très bizarre.

Voilà pour mes histoires, à vous :)

Adeline

PS: Vous pouvez mettre des histoires ou des bêtises d'animaux à l'infini, ce n'est donc pas limité :)

23 réponses
Utilisateur anonyme
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Pourquoi vous ne voulez pas raconter les bêtises de vos loulou? Ce post est sympa

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Utilisateur anonyme
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Bonjour,

Les betises je les mets en vrac parce qu'ils m'en font tellement que je pourrais ecrire un roman:

-courir comme un derater dans l'appart parce qu'il a une crotte collé aux fesses qu'il arrive pas à enlever...

-avaler un fil de sac poubelle, quand c'est ressorti j'ai eu la peur de ma vie en pensant que c'était un ver enorme...

-ne pas vouloir se laisser brosser et me vomir des boules de poil façon le chat potté

-prendre mes peluches pour des sex toys du cou elles sont en haut de l'armoire maintenant

-être obliger de laisser les casseroles sur la plaque de cuisson tant que ça n'a pas refroidi parce que il c'est brûlé un coussinet une fois mais il a l'air d'avoir oublié...

-manger les plantes de l'appart alors qu'il a un bac d'herbe à chat ( du cou je fais attention à ce que j'achète pour être sur que çe n'est pas toxique)

-être une carpet chez le veto du cou elle me croit pas quand je lui dit que c'est un vrai caid!

-le meilleur pour la fin me baver tellement dessus quand il me fait un câlin que je suis obliger de m'attacher les cheveux et de mettre une serviette mais bon c'est ça l'amour!

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Utilisateur anonyme
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Eh bien Loute, tes loulous font beaucoup de bêtises! ^^ Lol

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