Une semaine sans lui

Rainbush
Rainbush

Jeudi passé le 7 aout 2024, mon chat est décédé et la culpabilité me ronge de l’intérieur. 

Tout a commencé environ deux semaines plus tôt. J’étais en vacances et je le trouvais bizarre : il dormait beaucoup. Je me suis dit : « Il fait très chaud et il aime dormir au soleil. » Mais comme j’ai l’air climatisé, il faisait frais chez moi. Je suis allé le voir, il semblait bien. Je l’ai flatté et il s’est mis à ronronner.


 

Ensuite, j’ai remarqué qu’il mangeait moins. J’ai regardé sur Internet et j’ai vu que la chaleur pouvait affecter l’appétit d’un chat, qu’il fallait juste s’assurer qu’il boive de l’eau — et il en buvait. Cependant, il allait moins souvent à la litière. Je ne voyais pas beaucoup de pipi et ses selles étaient parfois molles, parfois normales.


 

Les jours avançaient et je me suis tanné. Je l’ai amené chez le vétérinaire. Il l’a examiné et a trouvé un souffle au cœur de niveau 2. Il m’a dit que ce n’était pas inquiétant, mais qu’il fallait quand même faire attention. Ensuite, prise de sang : les résultats n’étaient pas catastrophiques, mais pas normaux non plus. Il a souvent répété le mot « cancer », alors j’ai demandé une radiographie… encore rien.


 

Les jours ont suivi, et il allait à la litière seulement une fois par jour, la nuit. Je le voyais, car je la nettoyais chaque jour depuis que j’avais remarqué son changement. Un soir, il a fait un pipi en cercle. Je me suis dit que c’était bizarre, mais j’étais content : enfin un pipi ! Je me suis dit qu’il fallait continuer à surveiller.


 

Le 6 août, il était calme, mais il se lavait, il bougeait et il est même venu me voir avant le dodo pour des câlins. Le 7 août, à 5 h du matin, ma copine me réveille : Coquin n’arrive plus à se mettre sur ses pattes. On part tout de suite chez le vétérinaire en urgence.


 

Et là… les nouvelles n’étaient pas bonnes : problème aux reins et d’autres complications. Je n’ai pas tout écouté, je ne me souviens plus de grand-chose… black-out total. Une chance que ma copine était là. La vétérinaire m’a recommandé l’euthanasie, car continuer aurait coûté entre 4 000 $ et 7 000 $, avec de faibles chances de survie, et beaucoup de stress pour Coquin.


 

Je me sens mal de ne pas avoir agi plus tôt. Mon cœur saigne… au premier signe, j’aurais dû agir. Ce n’est pas normal, un chat qui ne va pas à la litière. Je me sens stupide. Je pleure à tout les jours, il me manque terriblement. Il venait d’avoir 10 ans. 


 

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    Bonjour, 

    Je comprends la douleur de la perte d'un animal et votre sentiment de culpabilité est humain. Vous avez pris soin de votre chat et cherché à comprendre sa maladie. Votre démarche est pleine d'amour et de responsabilité.
    Les maladies rénales et certaines affections graves chez le chat peuvent évoluer silencieusement. Le diagnostic et l'évolution peuvent être difficiles. 
    La décision d'euthanasie a été une façon de lui éviter souffrance et inconfort. Elle témoigne de votre bienveillance.
    La culpabilité fait souvent partie du deuil, mais elle ne reflète pas vos actes. Vous avez agi en maître aimant et présent. 

    Bien à vous, 

    Romane 

    " Étudiant(e) vétérinaire, chargé(e) de mission pour la Junior-Entreprise ProVéto Junior Conseil "
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