« N’achetez pas , adoptez » : telle est la publicité de la Fondation BARDOT et on ne peut a priori qu’adhérer.
Sauf que dans les faits et dans les stipulations contractuelles cette adoption n’en est pas une. Une parente âgée dont je m’occupe en a fait les frais et s’en remet difficilement. Appelée lors d’une chute entraînant une hospitalisation puis un placement en EPHAD de ma parente, j’ai recueilli le chat « adopté » depuis plusieurs années comme convenu chez moi, en décembre dernier. Aux premiers beaux jours d’avril, la chatte tente une expédition et franchit le mur de mon jardin pour voir si l’herbe est plus verte de l’autre côté. Mon voisin croyant bien faire fait lire la puce par un vétérinaire et surprise la puce est toujours au nom de la Fondation BARDOT !! ce que j’avais pu constater parallèlement sur le site I-QAD dédié. Je reçois rapidement un appel d’un refuge de la Fondation BARDOT. Celle -ci disposait manifestement de mon nom et de mon numéro de portable qui avait dû être communiquée par ma parente au moment de l’adoption pour garantir que quelqu’un s’occuperait du chat si elle venait à n’en être plus capable. La personne au bout du fil à qui j’explique la situation me promet de ramener le chat et je lui communique le téléphone fixe de mon domicile pour qu’elle convienne d’un rendez vous.
Depuis plus de nouvelles : j’ai appelé le refuge à plusieurs reprises mais celui-ci ne veut pas me restituer une chatte que j’ai laissé soi-disant errer. J’ai écrit à Brigitte Bardot elle -même pour lui expliquer la situation de détresse de ma parente qui veut revoir son chat. Ma parente a écrit un courrier indiquant qu’elle souhaitait que ce chat me soit confié ce qui lui permettrait de le revoir. Rien n’y fait
Les animaux ne sont pas des biens de consommation mais leur transfert est encadré et j’espère que ce courrier pourra être publié car éclairant sur les pratiques d’une Fondation qui fait fi des liens qui ont pu se tisser entre un adoptant et un animal et des dommages que peut causer une « adoption » ainsi gérée. Ainsi, pour une vieille dame à la tristesse de devoir quitter sa maison s’ajoute la privation de son animal.
