Bonsoir, n'attendez pas. Prenez conseil auprès d'un vétérinaire de garde. Il y en a toujours un où que vous vous trouviez. Appelez les vétérinaires près de chez vous, il laisse le numéro d'urgence sur la messagerie...
Bonjour,
Les jeunes chiots sont sensibles à 3 éléments : l'hypothermie, l'hypoglycémie et la déshydratation. Les trois sont liés : par exemple, un chiot en hypothermie (sous 35°) refusera de boire, et donc finira déshydraté et en hypoglycémie.
La priorité est de mettre les chiots au chaud : l'idéal est d'utiliser une lampe chaude, ou à défaut des bouillottes. Il faut que la température dans le nid (donc proche du sol) soit à 30° la première semaine, puis 28° les 2e et 3e semaines et ensuite 25°.
Vous pouvez vérifier la température des chiots avec un thermomètre, en sachant que les références sont les suivantes : 35,5 à 37° pendant la 1ère semaine
36° à 38° pendant les 2 et 3è semaines
38° (température de l'adulte) à partir de la 4è semaine.
Pour l'alimentation, vous vous êtes sûrement déjà fourni du lait en poudre pour chiot : celui-ci doit être bien tiède, sinon le petit le refusera. Vous pouvez stimuler le chiot pour vous assurer qu'il boive bien, mais ne pas le forcer pour ne pas provoquer de fausse route (rien ne sert d'appuyer sur le biberon par exemple !)
Pour suivre leur croissance, il est très utile de les peser tous les jours : une prise de poids régulière est obligatoire. En cas de perte de poids, il faudra consulter un vétérinaire au plus vite.
Aussi, sachez qu'il faut stimuler le chiot pour qu'il défèque et urine : la maman le fait normalement en le léchant. Pour remplacer ce geste, on peut utiliser un coton tige imbibé d'eau tiède, que l'on passe sur l'orifice urinaire jusqu'à ce que le chiot urine.
Enfin, sachez que les chiots non allaités par leur mère sont fragiles : je vous conseille de prendre contact avec votre vétérinaire pour discuter de la situation. En particulier, si les chiots n'ont pas tété leur mère dans les 24 premières heures, on peut en conclure qu'ils n'ont pas bu le colostrum. Or ce lait épais et riche en protéines est essentiel pour le chiot : il contient beaucoup d'anticorps et permet de protéger le chiot jusqu'à ce que son système immunitaire soit mature.
Il est aussi possible que les chiots l'aient bu, mais qu'il n'était pas de bonne qualité si la maman était malade.
Dans ces situations, on met en place des protocoles vaccinaux particuliers pour compenser ce déficit en immunité par exemple.
Je vous souhaite bon courage pour la suite,
Chloé - Étudiante vétérinaire de l'École Nationale Vétérinaire d'Alfort ( ENVA ) Chargée de Mission pour ProVéto Junior Conseil, la Junior-Conseil de l'ENVA http://proveto.net/
" Étudiant(e) vétérinaire, chargé(e) de mission pour la Junior-Entreprise ProVéto Junior Conseil "