trafic de chiots

Utilisateur anonyme
Utilisateur anonyme

Il y a des éleveurs sans scrupules se méfier des petites annonces élevage familial -

Une éleveuse de chiens, un vétérinaire et deux importateurs slovènes ont été placés en garde à vue, suspectés d'avoir organisé un trafic de chiots entre la France et la Slovénie, portant sur 1.300 animaux depuis 2009, a-t-on appris du parquet de Bar-le-Duc (Meuse). L'enquête avait débuté en mars dernier, après le dépôt de plainte par une cliente de l'éleveuse, pour tromperie, car le chiot vendu présentait des malformations.

"Au fur et à mesure des investigations, nous nous sommes rendus compte qu'il s'agissait d'un véritable trafic avec la Slovénie", a expliqué à l'AFP la substitut du procureur de Bar-le-Duc, Zaïda Moulay, alors qu'une information judiciaire pour escroquerie, faux et usage de faux, importation illégale d'animaux sur le territoire français et mise en danger de la vie d'autrui doit être ouverte samedi. "Les chiots étaient déclarés comme vaccinés, alors qu'ils présentaient un risque sanitaire: ils étaient peut-être porteurs de la rage ou de la tuberculose", a poursuivi la substitut.

L'interpellation de l'éleveuse, âgée de 42 ans et qui réside à Brauvilliers (Meuse), ainsi que celle des importateurs s'est déroulée vendredi matin lors d'une livraison de 40 chiots, telles qu'elles avaient l'habitude de se dérouler chaque mois. Les chiots étaient revendus sur un site Internet, entre 500 et 1.000 euros par animal.

43 réponses
Utilisateur anonyme
Utilisateur anonyme

oui c'est ancien le temps de faire l'enquête -

J'avais mis l'article de l'est républicain suite à un autre post ou des soeurs nourrisaient les chiens avec des cadavres -

Citer
Utilisateur anonyme
Utilisateur anonyme

Les gardés a vue remis en liberté sous controle judiciaire - source est republicain

Les quatre personnes interpellées vendredi matin dans le Sud meusien à la suite d’une minutieuse opération de gendarmerie visant un trafic de chiots en provenance de Slovaquie ont été remises en liberté et placées sous contrôle judiciaire.

À l’issue de leur garde à vue, les deux chauffeurs slovaques, la directrice de l’élevage de Brauvilliers et un vétérinaire du secteur âgé de 53 ans, ont été déférés au parquet de Bar-le-Duc avant d’être présentés au juge d’instruction Christian Donnadieu qui leur a signifié leur mise en examen pour « tromperie aggravée » et « échange intracommunautaire d’animaux vivants non conformes aux conditions sanitaires ou de protection » pour les trois premiers, de « complicité » de ces deux délits pour le professionnel soignant. Une information judiciaire a aussitôt été ouverte, qui devrait être suivie d’une commission rogatoire internationale.

Après le dépôt de plainte d’une cliente de l’élevage dont le bulldog français avait été pris de vomissement de sang quelques jours après son achat, huit mois d’une surveillance plutôt discrète et très efficace auront été nécessaires aux enquêteurs pour démanteler ce vaste trafic qui porterait sur 1.300 chiots de toutes races depuis 2009. Les livraisons se déroulaient une fois par mois dans cet élevage situé dans un tranquille petit village de Meuse. Les contacts étaient pris sur Internet et il n’était pas rare de voir, « de jour comme de nuit » selon des riverains, « des voitures venant de toute la France » pour acheter ces adorables boules de poil...

L’instruction qui démarre devrait permettre de mesurer l’ampleur financière du trafic (acheté 200 € en moyenne, chaque animal était revendu environ 800 €) en décortiquant une filière qui semble avoir d’autres ramifications sur le territoire français.

Lire dans nos éditions papier de ce mardi l'article de Nicolas GALMICHE

Citer
Utilisateur anonyme
Utilisateur anonyme

J'habite dans le même département et je peux vous confirmer que c'est bien une affaire récente, d'ailleurs il y a encore les annonces sur le bon coin ! C'est honteux... Elle importait les races selon la demande. Je me demande juste ce qu'elle faisait des "invendus" ou des "produits défaillants" ? Et les reproducteurs ? Dans quelles conditions vivent-ils, dans ces fermes slovaques ?

Jouer la comédie en prétendant aimer les animaux... ça me dégoûte !

Citer
Confirmation de la suppression

Êtes vous sûr de vouloir supprimer ce message ?