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Des siècles de sélection pour obtenir une race physiquement apte à courir vite et longtemps, et à bien supporter des conditions hivernales. C'est ce qu'a produit la sélection dirigée par les humains avec le husky. Ce que les humains font de ces aptitudes est la volonté des humains, pas la volonté des chiens. Pareil pour toutes les autres races, quelles qu'elles soient : les humains se servent à leur profit d'aptitudes qu'ils ont sélectionnées. Dans aucun cas cette utilisation n'est la volonté des chiens.

Tous les chiens aimant courir préféreraient le faire librement, quand ils veulent, dans la direction qu'ils veulent, aussi longtemps qu'ils veulent, sans que personne ne leur dise où et quand aller, sans que personne ne les attèle ou exige d'eux un comportement précis. Malheureusement, dans la plupart des cas, les laisser faire ce qu'ils veulent, comme ils veulent, sans limite ni exigence, les mettrait en danger dans un monde monopolisé par les humains.

Petite rectification : c'est dans le séchoir qu'il est entré, deux fois, pas dans la machine à laver.

Aujourd'hui, pas de balade. Ils ont joué tous les deux dehors toute la matinée, et ont continué une bonne partie de l'après-midi. Du coup, ils nous ont offert une soirée très calme, vautrés l'un contre l'autre sur le pouf de Kosmo.

Je vous suggère le film de Walt Disney sorti en 2019 inspiré de faits réels, Togo. Vous verrez si les siberians aiment tirer.

Croyez-vous vraiment qu'une fiction tournée avec des chiens dressés pour le cinéma peut prouver quoi que ce soit concernant les envies réelles des chiens ?

C'est simplement un très beau film, une belle histoire tirée d'un fait réel, avec des chiens et des paysages magnifiques et qui de plus explique comment on crée une race en sélectionnant des individus à partir de leurs spécificités. 

Comme je l'ai déjà mentionné, on sélectionne des aptitudes. Pour ce qui est du husky, courir vite et longtemps, et bien supporter des conditions hivernales. Aucun chien n'a instinctivement l'envie ni le besoin de tirer une traineau.

Hier, j'ai emmené Porthos tracter sans tracter. Je l'ai équipé de son harnais, mais je n'y ai pas fixé la corde de traction. Je lui ai fait suivre l'un des parcours habituels. Il a semblé un peu décontenancé au début, mais il s'est rapidement adapté à cette nouvelle manière de faire. Il a couru la plupart du temps devant le tricycle, comme d'habitude, parfois à côté, et même parfois derrière. Il a aussi bien obéi que quand il tracte vraiment. Il semble avoir tout autant apprécié la balade. La seule différence notable, c'est que sans sa force de traction, j'ai du pédaler un peu plus souvent et un peu plus fort.

Nous avons décidé de renouveler l'expérience quelques fois, après quoi nous essayerons sans harnais. Ca devrait être plus agréable pour lui de pouvoir courir sans cet attirail sur le dos.

Quelle bonne idée... c'est un concept belge ? Ça me fait penser à quand j'amenais une personne âgée se baigner et que mon chien nous observait, installé dans le transat.

Nous avons croisé quelqu'un faisant du cani-vtt sans attache. Nous testons en version cani-tricycle.

J'ai entendu parler de ça. C'est du vélo, je crois ? C'est chouette, je suis certain que le concept devrait prendre.