Bonjour Heja,
Le fait de travailler toute la journée n'empêche pas d'avoir un chien.
En revanche, travailler toute la journée en exigeant de son chien qu'il reste seul et à ne rien faire pendant de très longues heures (8h, 9h voire 10h et plus) devrait systématiquement pousser les personnes concernées à trouver des solutions ou à renoncer à avoir un chien.
Envisageriez-vous d'avoir un bébé alors que vos êtes absent toute la journée, 5 jours sur 7, et que vous n'avez aucune autre solution que de le laisser seul et livré à lui-même ? J'imagine que non. Et bien pour un chiot, c'est pareil.
Maintenant, vous chercheriez sans doute des solutions si vous tenez tout de même à avoir ce bébé. Comme commencer par poser des jours de congé pour être disponible au maximum au début, puis faire appel à la famille, à un/une baby sitter ou encore à une assistante maternelle.
Et bien là encore, les futurs propriétaires devraient avoir le même réflexe. Et si l'entourage ne peut pas prêter un peu de son temps et que vous n'avez aucune possibilité de vous rendre plus disponible, il reste encore la solution du dog sitter.
Et puis rien n'oblige un futur propriétaire à adopter forcément un chiot. Un chien adulte exige moins de disponibilité qu'un chiot, il est à priori déjà propre et supporte normalement mieux les absences. Cela étant, le laisser une journée entière seul reste un problème. Un chien n'est pas un objet inerte et il a besoin d'activité.
Pas de souci, les dog sitter sont toujours là au cas où.
Le problème n'est donc pas d'avoir un métier, le problème c'est d'exiger du chien qu'il s'adapte à la vie humaine sans chercher de solution pour alléger son fardeau de devoir rester seul et inactif.
À l'instar d'un bébé, avoir un chien bouscule une vie. Et vouloir absolument un chien sans être prêt à bousculer la sienne revient à juste assouvir un caprice de la manière la plus égoïste qui soit.
Je me souviens encore d'une jeune femme qui voulait un chien et à qui j'avais suggéré, au regard de ses disponibilités, de faire appel à un dog sitter. Elle m'a répondu qu'elle aurait du mal à l'envisager car elle voulait que le chien n'ait qu'un seul maître et qu'il ne soit attaché qu'à elle.
C'est vous dire à quel point, pour certains, le besoin de combler un manque affectif en ayant un chien et plus important que le chien lui-même.
