Prendre conscience

Utilisateur anonyme
Utilisateur anonyme

https://www.facebook.com/LuckyLeDalmatien?ref=stream

http://www.aisnenouvelle.fr/article/faits-divers-%E2%80%93-justice/lewis-peschet-les-deux-visages-dun-meurtrier

Si vous avez dans votre famille ou entourage quelqu'un ou même votre propre enfant qui torturent des animaux,faites des démarches médicales et administratives,cela sauvera la vie de victimes(animales et humaines) et vous éviterez certainement un procès aux assises...pensez y..cela n'arrive pas que chez les autres.

"celui ci s'est lassé de TUER DES CHATS" tout le monde savait visiblement mais en France c'est normal ! je me demande ce que la justice a bien pu répondre aux proches de cette jeune femme...il aurait suffit qu'il soit pris en charge quand il tuait des animaux et elle serait certainement encore là.....mais en France cela n'empêche pas de dormir les responsables de ces échecs

Lewis Peschet, les deux visages d'un meurtrier

More Sharing ServicesPartager 2 contributions

Publié le 09/05/2012 à 13H00 | Mis à jour le 10/05/2012 à 10H54 - Vu 639 fois

Lewis Peschet, qui aura 19 ans le 20 mai, n'a jamais été condamné par la justice. Son passage à l'acte extrêmement violent le 19 avril a abasourdi ceux qui croyaient le connaître.

LAON - Derrière un air affable de garçon poli, Lewis Peschet, le meurtrier présumé de Sonia Brunbrouck, dissimulait une fascination pour les organes et le meurtre.

Il rigole un moment avec ses petites sœurs dans le salon de la maison familiale, à Liesse-Notre Dame. Soudain, son chat vient réclamer quelques caresses. Lewis adore cet animal, qui le lui rend bien. Il le cajole, vérifie qu'il a toujours de l'eau fraîche, lui verse une pâtée soigneusement choisie…

Deux jours plus tôt, au hasard d'une rue, le même garçon tuait et dépeçait un félin attiré comme une proie.

Et le 19 avril, c'est le jeune homme décrit par les mères de ses copains comme gentil, poli, une « bonne fréquentation » qui s'est transformé en meurtrier impitoyable, ne laissant aucune chance à la jeune Sonia Brunbrouck, 17 ans, attirée derrière l'abbaye Saint-Vincent à Laon pour y être sauvagement assassinée.

À 18 ans, Lewis Peschet est un garçon plutôt soigné, qui cultive un look gothique et arbore un écarteur à l'oreille droite. Après quelques années passées dans un établissement privé à Liesse-Notre-Dame, ce second d'une fratrie de 5 enfants est parti pour passer le bac au lycée Paul-Claudel, à Laon. Il a des projets, devenir psychologue ou entrer à l'armée. Parce que l'âme humaine l'intéresse et qu'il a le goût de l'ordre et de la discipline. Un « gentil garçon », qui ne sort pas outre mesure, ne boit pas, et travaille plutôt correctement au lycée, surtout dans ses matières de prédilection, la littérature, la physique et les arts plastiques.

Un élève correct… fasciné par les organes

Il aime aussi les cours de sciences de la vie et la terre, et plus particulièrement les dissections d'organes. Sa froideur face à cette activité qui soulève généralement le cœur des novices étonne. Un proche lui dit même une fois en riant : « Tu pourrais travailler dans une morgue. » Lewis Peschet sourit mais ne répond pas. Il ne parle pas de ce qu'il garde au fond de lui : une fascination malsaine pour les organes et le corps humain.

Le jeune homme, qui aura 19 ans le 20 mai, s'intéresse aussi aux serial killers. Il consulte des ouvrages qui leur sont consacrés et, vers l'âge de 15 ans, se passionne pour les articles de magazines de fait-divers.

Peu à peu il orne les murs de sa chambre de ses dessins. Aux côtés d'un dinosaure, peinture de son enfance, il punaise des crayonnages inquiétants. Un pendu, un homme armé, un cimetière obscur, des insectes qui semblent géants…

Pour ses proches et les copains qu'il emmène dans cet univers cela ne prête pas à conséquence. Il s'agit d'un « délire », d'une façon de s'affirmer, au même titre que son style vestimentaire.

Ce qu'ils ne savent pas, c'est que Lewis s'est lassé de tuer des chats. Ce qu'il veut maintenant, c'est faire mourir une personne. Un être humain. Son passage à l'acte, qui a coûté la vie le 19 avril à Sonia Brunbrouck, dans des circonstances atroces, a abasourdi tous ceux qui croyaient le connaître et qui n'ont jamais effleuré un seul instant la face cachée du jeune homme.

Aujourd'hui, seul Lewis Peschet possède la clé permettant de comprendre comment le petit garçon passionné de dinosaures a pu se transformer peu à peu en adolescent meurtrier.

Lewis Peschet, qui a expliqué aux enquêteurs avoir assassiné Sonia Brunbrouck le 19 avril dernier à Laon, reste présumé innocent.

LE JEUNE HOMME A ETE HOSPITALISE D'OFFICE LUNDI

Lewis Peschet était interné depuis une semaine à l’établissement public de santé mentale (EPSM) de Prémontré. Lundi, le président du tribunal de grande instance Marc Sauvage, a prononcé son hospitalisation à l’issue d’une audience de juge des libertés et de la détention civil, sur requête du Préfet de l’Aisne. « Cette audience avait deux issues possibles, explique le procureur de la République Olivier Hussenet. Soit Lewis Peschet retournait en détention provisoire à la maison d’arrêt de Laon, soit il restait à l’hôpital psychiatrique, hospitalisé d’office. J’ai requis le maintien en hospitalisation complète. » L’avocat de Lewis Peschet, Me Norbert Ognami, ne s’y est pas opposé.

Lewis Peschet est resté une semaine à la maison d’arrêt de Laon. Son attitude a rapidement effrayé son co détenu, auprès duquel il se serait vanté de son crime. Le jeune homme a ensuite été placé en isolement, puis transféré le week-end dernier à l’unité de soins intensifs psychiatriques (USIP) de l’EPSM de Prémontré. C’est là qu’il a été ramené lundi à l’issue de l’audience qui s’est tenue sous la protection d’un dispositif de sécurité assez conséquent.

Florence DELTOUR

1 réponse
Utilisateur anonyme
Utilisateur anonyme

Effrayant.

Citer
Confirmation de la suppression

Êtes vous sûr de vouloir supprimer ce message ?