Bonjour, Mon chien dogo avait 10 ans. Je l’avais adopté à l’âge de 5 ans en refuge. Il y a 2 ans il a déclaré une dermatite atopique sévère. On a donc fait ce que tout bon maître fait à ce moment là. Vétérinaire, changement de croquettes, traitement apoquel, cortisone, eau minéral, shampoing 2 fois par semaines + nettoyage à la lingette chaque jour. Un travail intense. De longue haleine et épuisant. D’autant plus qu’entre temps je suis tombé enceinte. Je me revois encore enceinte de 8 mois et demi à lui donner ses bains, et à lui faire ses soins. Rien ne le soulageait jamais plus que 2 semaines. J’ai fini par n’utiliser que des produits naturel pour le ménage. En me renseignant ici on m’avait donné cette idée. Ce fut un échec. Le vétérinaire nous a dit que Dans son état les tests ne serviraient à rien. Alors à tort ou à raison on l’a cru ... et on a continué tout ça. Ce quotidien si difficile. Puis avec un bébé. Qui rampe au sol dans les poils et le sébum alors quel travail aussi c’était que de s’occuper De cette maison. Mais peu importe je l’aimais. J’ai continué encore et encore. Rien n’y faisait. Il se grattait inlassablement. Il commençait donc à fatiguai , à force de se gratter, perte de poids et d’energie. Et un jour j’ai simplement dit « stop », je l’ai regardé et je lui ai dit « maman voit que tu n’as plus aucun confort de vie, tu mérites ton repos du guerrier ». J’ai appelé le vétérinaire. Prit rendez vous dans les deux jours suivant. Ce qui m’a permit de les passer pleinement avec lui, mais il souffrait beaucoup ... beaucoup trop.il a commencé à faire pipi du sang. Les traitements l’avaient fini. C’en Était trop pour lui. Au moment de l’emmener chez le vétérinaire, il m’a dit que c’etait Le bon choix. Et je le crois encore aujourd’hui. Mon bébé est parti dans mes bras, mes lèvres sur sa truffe et ma main caressant ses rides de vieux chiens. J’ai entendu son dernier souffle. Comme un soulagement. Je suis resté allongé sur lui 30 minutes. On a dû me décrocher de lui car je ne voulais pas le laisser. Pas seul. Je lui avais promis d’etre toujours La ... je ne pouvais pas comprendre comment on pouvait en arriver là pour des problèmes de peau. Et les vétérinaires m’ont dit que c’etait Rare mais que ça arrivait. Ce n’est pas pour autant ce qui m’a guérit. Ma fille l’a cherché quelque temps. Ce qui n’essuyait pas la peine. J’ai gardé par habitude comme pour tous les compagnons de route sa laisse. Qui repose à côté de celle de ma Nala. Je suis fière de l’avoir accompagné jusqu’au bout, même si c’est difficile. Même si l’image de son corps sans vie me hante encore. Et je crois que s’il l’avait pu il me l’aurait demander. Il est parti comme il a vécu. Assis par terre dans les bras de sa maman, avec tout l’amour que je pouvais lui donner. A mon chien, décédé le 24 Août, dans l’amour. A tous ceux qui restent ...