Avis aux personnes ayant adopté un chien Roumain

Oui, moi aussi pour tout vous dire.

Mais je pense pour autant que ce genre d'ass. est également nécessaire. C'est un peu comme si l'on disait que les assos humanitaires devaient s'occuper d'éradiquer toute le misère et pauvreté en France et ne pas s'occuper d'autres pays...

Kikaah vous devriez préciser votre pensée parce que le contraire de certains, on a le choix entre tous et aucun.

Flip, sans aucun jugement sur le travail de ces associations, je préfère sauver un chien près de chez moi.

Oui enfin, même si l'on sait tous que vous avez en partie raison LDV (beaucoup trop de proprio prennent un chien à la légère et ne prennent pas forcément les bonnes décisions en cas de portée non souhaitée), on ne vas pas non plus remettre en question le bien fondé des associations parce qu'elles placent des chiens de pays étrangers et faire de la préférence nationale pour les chiens.

Une association se créé pour une cause.

Mieux vaut inciter les gens à être plus responsable, arrêter de prendre des chiens à la mode alors qu'ils ne répondront pas à leurs besoins. Quand on voit les types de chiens en refuge près de chez nous, on comprend vite les causes à effet des abandons...

« Certains professionnels se contentent de produire du chiot en masse sans se préoccuper du devenir de l'animal »

Ou pas.

« certains particuliers font effectivement reproduire leur chien volontairement, gèrent les adoptions correctement »

Ou pas.

Ne prenez pas ce reproche trop à coeur.

« Chaque fois que vous faites adopter un chien roumain, c'est bien un chien dans un refuge en France qui perd une chance d'être adopté ? »

En France les chiens ont plus de chance de trouver une famille, et serons traiter du mieux possible en attendant d’être adoptés. Certains pays ne leur laisse aucune ou très peu de chance d’être bien traité, de trouver une famille..

Bravo van_do pour ce que vous faites et votre implication. Vous devez avoir l’habitude des critiques, ignorez les, courage à vous :)

Bonjour Van_Do,

je vais aussi user de mon droit de réponse quand à un de vos commentaires, "La reproduction par des particuliers est l'une des premières causes si ce n'est la 1ère d'abandon.".

Il y a à ma connaissance (il y en a sans doute d'autres que je n'ai pas vues) une seule véritable étude menée à l'échelle d'un pays entier pour déterminer le pourquoi des proliférations de chiens et surtout d'abandons.

Largement en tête arrive le manque d'investissement des propriétaires de chiens, le "je m'en foutisme" et le manque de surveillance.

Certains professionnels se contentent de produire du chiot en masse sans se préoccuper du devenir de l'animal, le seul but étant d'écouler une marchandise. Juger toute une profession du fait de cas particuliers, vous ne vous le permettrez pas j'espère.

A côté de ça, certains particuliers font effectivement reproduire leur chien volontairement, gèrent les adoptions correctement et juger de leurs actes ces gens dans une généralité comme vous le faites n'est pas mieux que les gens qui vous jugent.

Que ce soit un élevage, une association, un particulier, avec la meilleure volonté du monde, vous pouvez tomber sur un adoptant ayant parfaitement donné le change et qui quelques temps plus tard se débarrassera de l'animal.

Ayant fait de la reproduction et puisque vous m'avez jugé sans me connaitre ni savoir ce que les chiots sont devenus, j'ai une question. Vous allez voir comme c'est facile de toujours mal juger.

Chaque fois que vous faites adopter un chien roumain, c'est bien un chien dans un refuge en France qui perd une chance d'être adopté ?

Merci beaucoup à vous pour votre compréhension et votre soutien

Je suis impressionnée par les explications données concernant le travail fastidieux des associations pour mener à une bonne fin les processus d'adoption des chiens sauvés.

Félicitations!

Totalement d'accord aussi avec vous @Van_Do concernant la nocivité des du "bashing" public des personnes qui se séparent du chien. (et du coup un peu moins fan du ton de Patsch...)

On a jamais rendu les gens "meilleurs" en les insultant, et ce n'est pas ainsi que l'on amènera un changement positif.

Puisqu'on sait qu'il n'y a pas de science exacte en matière d'adoption, on doit aussi accepter que parfois ça ne fonctionne pas, sans s'empresser pour autant de "taper" sur les adoptants.

On ne peut pas d'un côté vouloir la fin des idées reçues du côté du public, et de l'autre s'empresser de consolider des clichés tout aussi néfastes, en affirmant que toute personne devant un jour se séparer d'un chien est un monstre. C'est tout simplement faux.

La réalité c'est que chaque cas est différent et qu'il faudra toujours composer avec une petite proportion d'échecs.

L'essentiel il me semble, c'est que le candidat s'adressant à une asso de sauvetage soit lui-même dans une démarche de sauvetage et comprenne ce que cela implique, ce qui n'est pas toujours le cas.

Et même si mon implication en tant que FA est encore récente, j'ai déjà bien compris que le briefing des adoptants ne sera jamais une science exacte et qu'il est tout simplement impossible de garantir à 100% une adoption "réussie", même avec les meilleures intentions du monde. (N'étant pas marchands, ce n'est d'ailleurs pas votre rôle de "garantir" quoi que ce soit, mais je notre que c'est souvent quelque chose d'attendu côté candidats)

Il y a trop de facteurs qui entrent en compte, dont certains sont impossibles à évaluer.

On a eu récemment sur ce forum le cas d'une jeune primo-adoptante qui a choisi de prendre comme premier chien un adulte hyper carencé, extrêmement peureux et non familiarisé à l'environnement, qui ne pouvait même pas être sorti de l'appartement les premiers temps. J'avais été impressionnée par l'optimisme de cette jeune femme qui, loin d'en prendre ombrage, avait su trouver des combines pour son temps d'adaptation, installant carrément une "micro pelouse à pipi" chez elle pour cette période.

Très positive, elle donnait assez vite de bonnes nouvelles, avec un chien de plus en plus confiant et curieux.

Et cela semblait suffire amplement à son bonheur (voir le chien évoluer positivement) sans objectif ou résultat particulier attendu. Moi-même qui ait pourtant eu plusieurs chiens, je n'aurais pas eu ce niveau de sérénité dans sa situation !

Comme quoi, un primo-adoptant peut parfois réussir une adoption particulièrement difficile, alors que d'autres - que ce soit un premier chien ou non - vont paniquer et se rétracter au moindre comportement inattendu, même sur des comportements qui pourraient évoluer facilement comme une légère réactivité ou quelques machouillages de stress.

Ce n'est pas quelque chose que l'on peut savoir à l'avance.

L'association ne peut que se fier à la motivation première des candidats, et ne peut pas prédire l'avenir.

Bonjour @Van_do,

Merci d'avoir pris le temps de si bien détailler votre réponse, je pense que c'est une excellente chose car ce post a été remonté plusieurs fois (ainsi qu d'autres similaires) et doit être régulièrement consulté par des personnes en cours de recherche/réflexion.

Je crois que le message essentiel qui ressort d'ailleurs très bien de votre intervention, c'est que vous êtes une association de "sauvetage", et que ce mot à un sens, dont peut-être les éventuels candidats ne saisissent pas toujours bien la teneur et les implications.

De plus, je crois sincèrement que cette idée de sauvetage/adoption est aujourd'hui souvent édulcorée. L'instantanéité et à la facilité de communication sur les réseaux sociaux créent l'illusion d'une vitrine virtuelle, qui peut donner l'impression à un public non averti que faire un sauvetage est un jeu d'enfant (choisissez votre chiot, ajoutez-le au panier, il vous est livré gratuitement par covoiturage).

L'ampleur du travail et les moyens déployés par tous les acteurs de la chaîne de sauvetage restent bien souvent des notions "floues" reléguées en arrière-plan.

En somme, c'est un peu le revers du numérique... les outils actuels permettent de diffuser à grande échelle ce qui est positif dans le sens où cela permet de réaliser bien plus de sauvetages, mais d'un autre côté l'apparente simplicité des processus est totalement déconnectée de l'ampleur réelle de la mission, notamment sur le terrain.

Le public a envie de croire que tout est beau et idéal comme sur Insta, moins envie d'entendre parler des maladies, et de tous ceux - si nombreux - qu'on ne sauvera pas.