Attention tortionnaire

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/il-maltraite-les-chiens-les-uns-apres-les-autres

PARISOT BERTRAND est son nom donc amis d'eperney et des environs ne confiez pas d'animaux a ce type merci !! IL LES PREND SUR FACEBOOK ET LE BON COIN DONC PRUDENCE

Il maltraite les chiens les uns après les autres

More Sharing ServicesPartager 52 contributions

Publié le lundi 29 octobre 2012 à 08H26 - Vu 5329 fois

1 › 2 › 3

Chipie vivait cloîtrée, pour « pas que ça se sache » que Bertrand P. avait repris

EPERNAY (Marne). Adulte handicapé, Bertrand P. maltraite souvent les chiens qu'il adopte, tout en disant ne pouvoir s'en passer. S'ajoutent à cela des troubles du voisinage difficiles pour le quartier.

L'été dernier, une visite réalisée par le service hygiène de la Ville d'Epernay chez Bertrand P. adulte handicapé, a donné lieu à un rapport sur l'insalubrité de son logement. « Cet état est le résultat de son mode de vie et non d'une négligence de son bailleur », constate-t-on le 5 septembre du côté de la mairie. « Au vu de la gêne persistante qu'il occasionne auprès de son voisinage, du rapport réalisé sur l'état de son logement, des problèmes connus de maltraitance envers ses animaux de compagnie et son refus d'accepter toute aide extérieure, un signalement au Procureur de la République est en cours ».

En 2002, une plainte de l'AIMAA pour maltraitance à animal a été classée sans suite au motif « d'infraction insuffisamment caractérisée ». Cela après qu'un chiot de 8 mois, Max, adopté depuis un mois, s'est fait sérieusement brûler.

« Ce jour-là je faisais cuire des nouilles et au moment de les égoutter, j'avais le chien dans les jambes et j'ai trébuché. L'eau bouillante s'est renversée sur l'animal, lui occasionnant des brûlures assez graves », s'est expliqué le maître à l'époque. Le chien en a réchappé après avoir été récupéré et soigné par l'association. Max coule aujourd'hui des jours heureux dans le sud de la France.

« Traîné sur l'arrière-train »

Pépito a eu moins de chance, si l'on peut dire. Il y a un an, ce petit chien très maigre, laissé sans soins, est décédé avant d'arriver chez le véto où il était conduit par un voisin. Le 8 juin dernier, Bertrand P. vient signaler au refuge le vol de son chien Pollux, de race Lhassa Apso. Le lendemain, Jean-Pierre Carayol, le vice-président de l'AIMAA apprend que Bertrand P. vient d'en acquérir un autre, payé 450 €. Deux jours après, le 11 juin, une personne amène Pollux au refuge.

Le vétérinaire appelé doit l'opérer et lui retirer des dents qui infectent la mâchoire. « Pollux ne tenait plus debout », signale un voisin. « Ce chien de 12 ans a été sauvé de justesse. Il ne pouvait plus marcher, son maître le traînait par sa laisse, sur les fesses, jusqu'au centre-ville. »

Il aime les chiens

Rescapé, Pollux est en famille d'accueil aujourd'hui et une plainte a été déposée par l'AIMAA le 4 juillet au commissariat d'Epernay pour maltraitance sur animal. C'est alors que Bertrand P. est vu le 10 juillet avec un chiot bouledogue français, Tomy, qu'il est sommé de restituer, de peur qu'il ne suive le même chemin.

Presque aussitôt, les voisins se rendent compte que Bertrand P. détient cette fois une petite chienne blanche de 6 mois de race Coton de Tulear, Chipie. Il la tient cloîtrée et la sort la nuit. « Il avait même calfeutré ses fenêtres pour pas que ça se sache ». Le refuge demande l'aide du commissariat pour la lui enlever. C'est chose faite le 18 août. Le pire, c'est que Bertrand P. dit qu'il aime les chiens.

Qu'il ne peut pas s'en passer, car ils s'apportent mutuellement beaucoup d'affection, répète-t-il à qui veut l'entendre. « Mais il est incapable d'avoir une bête », clame-t-on dans le quartier. « Il sonne aux portes pour demander un paquet de pâtes. S'il ne sait pas gérer son argent. S'il veut rester dans un taudis, c'est son problème, mais maltraiter des chiens, non. »