Petite chronologie de mon problème:
Ringo est arrive parmi nous en Mai dernier, à l’âge de 3 mois. Les premières semaines ont été compliquées (grosses angoisses de séparation, surtout la nuit).
En août, après un toilettage, je constates une plaie sur son penis, qui couvre l’extrémité gauche de celui ci. Direction veto: colleterette et antiseptique pour 10 jours.
10 jours plus tard, tout est ok, plus de collerette. Et je réalise quelques heures après le retrait de la collerette que la plaie est réapparue! Après observation de la bête, il s’avère qu’il s’inflige lui même la blessure!
Je vous fais le reste rapidement: il s’est tapé la collerette on and off pendant l’automne. Notamment après sa castration. A vu plusieurs vétos pour exclure une cause dermato qui expliquerait le mordillement. Bilan: c’est psychologique.
C’est allé mieux en début d’année, j’ai commencé à lui donner du CBD qui a donné des résultats spectaculaires. Mais ça a repris de plus belle ces dernières semaines.
Aujourd’hui, il est sous clomicalm depuis qqs jours (antidépresseur) . Ça prend plusieurs jours à être efficace. En attendant, il s’est refait une sale plaie sur laquelle il s’acharne. J’ai acheté une combinaison anti lechouilles (sorte de body pour chien) que je lui met la nuit et quand je m’absente. Le reste du temps j’essaye de le dissuader de le faire.
Une comportementaliste m’a dit qu’il fallait faire du renforcement positif régulièrement (le stopper quand il le fait puis le féliciter) mais c’est hardi, il faut être derrière lui en permanence.
Je ne sais en fait pas sur quel pied danser. Je veux l’empêcher de se blesser mais j’ai l’impression qu’en me focalisant là dessus il le perçoit et ça renforce ce comportement. Est ce que je devrais le laisser se mordiller et attendre que les comprimés le « détendent »? Dans l’idée qu’il faut ignorer les comportements non voulus ?
J’ajouterais que je lui fais des promenades quotidiennes. Il a accès au jardin la journée (ma conjointe est en congé maternité donc elle joue les portières). Je m’efforce d’en faire des plus longues le week-end. La semaine c’est compliqué, on a deux enfants en bas âge et il fait -10.