Demander aux gens de ne pas caresser mon chien sans autorisation

Newil
Newil

Bonjour, En promenade les gens caressent très souvent mes chiens sans me demander la permission ou même sans dire un simple bonjour.

Pour Sacha pas de problème elle est très heureuse de recevoir des caresses j'aimerai juste que les gens soit un peu plus poli.

Mais Owen est plus peureux et timide/introvertie il n'aime pas être toucher par un.e inconnu et encore moins par surprise les gens ne comprennent pas pourquoi il recule.

Oui ils sont mignon et quand j'étais plus jeune je demandais souvent au gens si je pouvais caresser leur chien/chat/lapin mais en ville je ne peux pas faire UNE promenade sans être déranger.

Quand j'avais mon croiser Bichon/cavalier King Charles les gens allait jusque a prendre mon chien dans leurs bras sans me demander la permission heureusement qu'il n''était pas mordeur . .. :/

Écrivez votre message, et ensuite, chargez une photo si vous le souhaitez. Nous vous prions de rester courtois dans vos échanges
124 réponses
Utilisateur anonyme
Utilisateur anonyme

Ok parce que pour moi, "ménager" ca signifie "préserver le chien" (ne serait-ce qu'un peu).

Ce qui me permet de dire d'ailleurs que, dans les faits, il peut y avoir 2 personnes qui semblent agir pareillement, les deux amènent le même type de chien même profil en ville, sauf que l'une travaille avec cette idée de préserver le chien, quand l'autre travaille avec l'idée de faire saisir au chien les multiples couleurs du monde qui nous entoure.

Ca peut paraitre rien mais je crois que ca peut faire une énorme différence dans le résultat obtenu.

Lun accompagne avec une certaine peur, appréhension, à gérer.

Quand l'autre est beaucoup moins craintif, plus positif.

Maintenant, je crois qu'on se rejoint pas mal Samandsora.

Citer
Utilisateur anonyme
Utilisateur anonyme

Quand je parle de ménager c’est de respecter le rythme d’apprentissage du chien 😇

Sur un profil peureux/sensible je miserai sur de la délicatesse (je ne dit pas que vous voulez y aller à la truelle 😂)

Et donc de limiter les sorties en villes où l’on croise beaucoup de monde (limiter=doser afin de ne pas le saturer) et de préférence sans l’autre chien pour vraiment pouvoir encadrer le chien sensible afin de ne travailler qu’avec lui vu que visiblement c’est lui qui a du mal et que la présence de son congénère ne semble pas l’apaiser (je ne fait que déduire vu qu’effectivement on n’a pas plus d’infos)

Donc je fonctionnerait comme ça : prendre Owen seul aller courir , pister , faire une activité bien sympa ou il décharge et au retour un petit passage en ville où l’on croise des gens (en travaillant sur sa posture d’humain sur les messages qu’on envoie aux autres)

J’ai envie de dire dans un premier temps de vraiment se consacrer au chien séparément pour travailler ce qui est nécessaire chez Owen (je ne dit pas que vous avez tort à l’écris c’est parfois compliqué)

Citer
Utilisateur anonyme
Utilisateur anonyme

De la peur ou méfiance, chacun comprend ce qu'il veut, c'est l’embêtant avec les sujets comme ça qui peuvent nous diviser alors qu'il y a plus de malentendus que de désaccords profonds (je pense).

Tu n'as pas raté de post (ou alors j'en ai raté aussi) mais non il n'es pas dit qu'il agresse.

Je note la peur quand vous semblez nombreux à dire que "bof", tant que le chien gère bien (mais gère quoi puisqu'il a peur?), ca va. (désolée si je donne l’impression de mal résumer, c'est involontaire).

Voilà on retombe dans "le ménagement" VS ""y aller franco".

Alors peut-etre etes-vous dans le ménagement (j'avoue ne pas savoir ce que ca veut dire exactement), mais pour ma part je ne suis pas dans le "on y va franco".

Etre dans le ménagement, finalement c'est ne pas le croire capable d'apprendre à gérer seul petit à petit ?

C'est ce qui peut me déranger...

Je n'ai pas parlé de tout faire en vitesse non plus... Mais de travailler en fonction du chien, de ses émotions, de où il en est... ca change tous les jours ou presque, il faut s'y adapter.

''Retravailler la confiance me semble primordial, satisfaction des besoins primaires et secondaires , travail de la relation et ensuite on reprend des bases saines''

👌

Citer
Utilisateur anonyme
Utilisateur anonyme

Il me semble que la postante dit qu’il est timide/introverti , peureux (chez un berger ça peut être de la méfiance qui aurait été mal gérée au départ ?) et n’aime pas être touché par des inconnus (qu’il recule) donc le chien n’est actuellement pas dans l’agression si ?(j’ai peut être raté un post)

Donc de mon point de vue , tant que le chien ne ne grogne pas , n’agresse pas qu’il a juste un mouvement de recul j’aurai envie de le « ménager » dans le sens où justement sur ce type de profil y aller franco pourrait amener à pousser le chien à passer en mode « défense »

Je sait qu’on a pas toujours le temps ce pourquoi je conseille d’abord de prendre le temps (je l’ai peut être mal expliqué) pour amener le chien à comprendre que 1 son maître gère , 2 il a le droit de reculer , 3 on va l’écouter tout forcement le chien fera confiance à son maître et sera à même de gérer plusieurs situations différentes mais à mon sens (je dit peut être une ânerie aussi grosse que moi) vouloir habituer un chien au contact si on n’a pas le temps et qu’on fait tout en vitesse … sur un profil peureux avéré c’est la morsure assurée.

Retravailler la confiance me semble primordial, satisfaction des besoins primaires et secondaires , travail de la relation et ensuite on reprend des bases saines ? Qu’en dites vous ?

Citer
Utilisateur anonyme
Utilisateur anonyme

-"Dans le contexte ou on aurait un "réactif" : un inconnu fait une caresse surprise, le chien se déclenche mais sa réaction est ignorée ou punie"

si vous pensez que j'agis ainsi, vous vous trompez.

-"C'est pour cette raison que SamandSora parle de détresse acquise"

Je n'ai pas rebondi car sans rapport avec ma démarche.

""surprise" et "peur" sont des émotions, apprendre à un chien à ne plus avoir peur en lui faisant peur constamment, tout comme apprendre à un chien à ne plus être surpris en le surprenant constamment je pense que c'est un travail superficiel "

Là encore vous vous méprenez complètement sur ma démarche. Et vous oubliez, je pense, que la banalisation a pour but de banaliser, non pas tellement graduellement (au sens, il y aurait des grades stricte à respecter) mais en fonction du chien, surtout, et il ne s'agit pas du tout de provoquer des sursauts éternels jusqu'à que ca lui passe. Quelle horreur.

C'est même pas un travail superficiel, c'est pire que ça.

"faire changer d'avis un chien ensuite sur la question ce serait encore plus difficile, pour faire changer d'avis un chien, j'opterai plutot pour maximiser la dose d'émotions agréables ce qui le conditionne à bien réagir "

Pour ma part, je ne cherche pas du tout à faire changer d'avis au chien, je travaille essentiellement sur les émotions, c'est très différent. Je suis pas sure qu'un chien ait un avis, pour tout dire. Des envies, des besoins, oui... Mais un avis, peut-etre, ca n'est en tout cas la dessus que je travaille.

Citer
Utilisateur anonyme
Utilisateur anonyme

Leeleebijoux,

Pas de confusion, il y aurait par contre alternance de pratiques en fonction des situations, de possible fréquents changements d'approches d'une seconde à l'autre en fonction du chien et de ses réactions, il faut etre autant (si ce n'est plus) réactif que lui...

C'est quand même vachement compliqué à décrire surtout avec si peu d'éléments ("on ne peut pas faire un pas sans etre embetés", c'est à peu près tout ce qu'on en sait) et sans avoir obtenu de réponses aux questions. Donc je reste générale oui forcément.

Je peux juste te dire que ca fait sûrement partie des choses que j'ai le plus faites, amener des chiens (peureux) en ville qui n'y avaient jamais mis un pied ou qui y étaient allé mais ca c’était mal passé, il n'y avait pas ces intrusions intempestives dont il est question dans le sujet mais, la plupart de ces chiens peureux ne se laissent normalement pas approcher par des inconnus et vont encore moins les voir, ils aboient facilement ou agressent même à distance, bref, ca n'a pas été le cas avec moi, dès les premières fois (pour ne pas dire dès la première... )même avec des chiens habituellement tremblants depuis des années, quand tu les vois agir tout autrement, se rouler par terre sur le dos, la langue pendante, les yeux qui pétillent, la queue qui remue de plaisir, quand tu les vois aller vers des inconnus alors qu'ils ne font pas ca d'habitude, je continuerai de penser, pour très longtemps à mon avis, que ca vaut le coup de faire quelque chose quand un chien a peur, d'un lieu, des gens, de je ne sais quoi...

Et non encore une fois il ne s'agit pas du tout de forcer, ni de faire plaisir aux inconnus, il s'agit seulement de partir du chien, de noter une peur s'il y en a et d'essayer d'agir dessus, proprement, directement ou indirectement mais jamais jamais de FORCER le chien.

-"Le mot banalisation implique une méthode basée sur l'habituation. On ne controle pas le chien mais on ne fait que l'exposer en esperant que l'habituation fasse son oeuvre. Le problème avec cette méthode est justement le risque de saturation le chien est forcé d'accepter"

Pour moi il y a des nuances entre banalisation et habituation mais à aucun moment le chien n'est forcé d'accepter.

Quant au "risque de saturation", je me demande au fil des messages si vous n'etes pas nombreux à faire des CHOIX de travail en fonction des RISQUES, que vous écartez très rapidement sans vous rendre compte (?) que vous passez peut-être a coté de possibilités de travail autres.

C'est l'impression que j'ai...

Citer
Utilisateur anonyme
Utilisateur anonyme

Je me demande aussi juqu'où il faut aller dans la "neutralisation" du chien, c'est une bonne question. Je pense que ça tient beaucoup à sa réponse, il y a un gouffre entre un chien qui risque de bouffer une main égarée et un autre qui se contente de reculer face à des gens qui insistent lourdement.

C'est pour ça que je ramène souvent le sujet, au sujet... et que je répète que ce qui vaut pour une situation ne vaut pas forcément pour une autre, tellement il y a de différence entre elles mêmes si ca ne semble pas toujours, il y en a forcément, et plusieurs (l'environnement, le profil du maitre, pour ne citer que ça).

J'ai l'impression que les réactions de ce chien restent fonctionnelles et mesurées.

Ah oui je ne dis pas le contraire là encore, pas du tout, ca ne m'empêche pas de noter la peur.

Da'illeurs en général, lorsqu'un chien finit par apprendre à mordre, c'est justement dans un contexte de saturation non contrôlée.

Je rappelle au cas où que je n'ai pas parlé de saturer le chien ;-)

Donc je crois vraiment qu'un minimum de mesure et d'abstinence raisonnable peut être salutaire dans la gestion du chien dans les lieux publics.

Oui, mais tu fais quoi de la peur du chien de la postante du coup... ? (peur qui revient régulièrement tel que décrit dans le sujet).

Citer
Utilisateur anonyme
Utilisateur anonyme

À la limite (image farfelue mais pour l'exemple...), si une personne se mettait à traîner son chien vers moi en me disant "mais si mais si, caressez le, prenez le !" alors que de toute évidence il est en stress, je m'abstiendrai.

...j'essaie juste de Comprendre pourquoi tu me dis une telle évidence (s'abstenir de), comme si je t'avais donné l'impression de dire ou conseillé le contraire.

Mais si c'est juste dit comme ça, ok pas de souci.

D'ailleurs, dans un milieu avec beaucoup de chiens libres/errants, les gens ne s'accaparent pas ainsi les animaux et sont globalement beaucoup plus intuitifs dans la communication, parceque le rapport est plus égalitaire : personne n'est attaché, personne n'est tenu de rien.

Donc si on veut philosopher, on peut se demander dans quelle mesure une simple laisse fait du chien un "objet" rattaché à son maître plutôt qu'un être vivant doué lui aussi d'intuition, qui peut choisir de rester ou de s'en aller, qui peut nous répondre d'une façon qui nous plaira plus ou moins et dont il faudra bien s'accommoder, puisque rien ne le retiens...

Est-ce qu'on peut dire que tu fais le choix d'aider un chien PEUREUX (pour rester sur le sujet) en fonction de ce tu penses (à juste titre ou pas) qu'il ferait lui-même s'il n'était contraint de rien même pas par une laisse ? (pour essayer de te rapprocher au mieux de ses propres choix, finalement).

Pour ma part, ca reste ma première façon de penser (à l'état "naturel", tout ça, bien que très relatif..), mais je garde à l'esprit que je ne vis pas dans ce monde là (ou le chien est sans laisse, il en a une, qui peut altérer son comportement bon pas spécialement mon chien à vrai dire puisqu'il est quasiment jamais attaché où qu'on aille mais celui de la postante il me semble que oui il est attaché) et dans le monde dans lequel je vis, les chiens sont attachés, il peut y avoir des gens intrusifs, qui peuvent générer de la peur chez mon chien et je fais en sorte, si nécessaire, de l'aider parce que je ne veux pas que mon chien connaisse régulièrement (en rapport avec le sujet, le "régulièrement") un sentiment de malaise.

Si je n'arrive à rien, je ferai appel à un professionnel je pense mais le laisser comme ça, ca serait au dessus de mes forces.

Citer
Leeleebijou
Leeleebijou
Curieuse et Passionnée.

A mon sens , pour évoluer dans une situation de ce type je conseillerai ces axes de travail :

-Le sentiment de sécurité auprès de son humain : si l'humain présente un autre humain au chien il est forcément chouette puisque mon humain me protège de ce qui est mauvais, je lui fais confiance et le suit.

-La communication chien /humain : la main tendue de l'humain est souvent perçue de prime abord comme une agression , ça peut commencer de très loin , regard insistant, personne qui se dirige droit sur le chien ....tous ces mouvements doivent être désensibilisés au yeux du chien qui lui instinctivement les compare à son language et dans son language, un chien qui essaie de se mettre au dessus, un chien qui fonce , un chien qui fixe c'est un début de conflit .

-Le toucher : Je vais parler dans mon cas, à la base je ne pouvais pas toucher la tete de ma chienne à ses 3 mois(je ne pouvais pas soigner ses otites rigoureusement et devait ruser pour ça), aujourd'hui à 3 ans (joyeux anniversaire ma puce) je peux la manipuler comme je veux. Mais ça a bien été un soucis , comme dit précédemment il y a des personnes tactiles et d'autres non. On s'en est sorties simplement en y allant progressivement et naturellement et je crois meme qu'aujourdhui je peux faire beaucoup plus de choses que d'autres humains qui n'ont pas eu le problème avec leur chien.

Le toucher a été associé aux inconnus, ben oui la première chose qu'on veut faire quand on voit un chiot trop mignon c'est de le toucher. Du coup inconnu = toucher = pas cool.

-La confiance en l'humain : En reprenant mon exemple , ma chienne assimilait le toucher qu'elle n'aimait pas aux inconnus , en lui montrant que les inconnus n'ont pas qu'une envie (de la toucher) que les humains ça pouvait aussi la sortir de certaines situations inconfortables (et surtout moi, cf sentiment de sécurité), elle a repris confiance.

" Beach please ! "
Citer
Leeleebijou
Leeleebijou
Curieuse et Passionnée.

Hello , Solène Il faut que tu expliques comment tu t'y prendrais méthodiquement :

Ce n'est pas directement le chien ou sa réponse instinctive que je conseille de contrôler mais de manière indirecte, contrôler l'effet de surprise, en le banalisant, donc, pour qu'ensuite la réponse ait une chance de changer dans le respect du confort du chien ( car non ,il ne s'agit pas d'obliger le chien, ca n'est pas du tout la démarche)

Je pense qu'ici il y a confusion entre "banalisation" et "désensibilisation" bref sur la précision des mots..

-Si le chien a peur, il est sensible à ce type de situations, je pense qu"il faut engager une désensibilisation : c'est un terme qui implique une progressivité dans l'apprentissage . Pour une exposition graduelle, de façon régulière, il faut forcément passer par un controle total de l'environnement pour s'adapter au niveau du chien et réouvrir les vannes progressivement. Le niveau d'anxiété est controlé, la méthode est plus longue.

-Le mot banalisation implique une méthode basée sur l'habituation. On ne controle pas le chien mais on ne fait que l'exposer en esperant que l'habituation fasse son oeuvre. Le problème avec cette méthode est justement le risque de saturation le chien est forcé d'accepter . Dans le contexte ou on aurait un "réactif" : un inconnu fait une caresse surprise, le chien se déclenche mais sa réaction est ignorée ou punie , on recommence juqu'à ce que le chien comprenne que quoi qu'il fasse la situation ne changera pas. Le chien accepte avec fatalité. C'est pour cette raison que SamandSora parle de détresse acquise.

Si on veut décortiquer dans ce genre de situations il y a beaucoup plus de notions qui entrent en jeu ."surprise" et "peur" sont des émotions, apprendre à un chien à ne plus avoir peur en lui faisant peur constamment, tout comme apprendre à un chien à ne plus être surpris en le surprenant constamment je pense que c'est un travail superficiel et faire changer d'avis un chien ensuite sur la question ce serait encore plus difficile, pour faire changer d'avis un chien, j'opterai plutot pour maximiser la dose d'émotions agréables ce qui le conditionne à bien réagir .

" Beach please ! "
Citer
Vous ne trouvez pas votre réponse ? Créez votre propre post
Confirmation de la suppression

Êtes vous sûr de vouloir supprimer ce message ?