Bonjour Petit ours,
Le cas des chiens de tes parents va bien au-delà d'une simple "anxiété de séparation" (terme fourre-tout pas forcément très fidèle à la réalité).
C'est beaucoup plus global que ça, ce sont des chiens hyper-sensibles qui gèrent mal leurs émotions, comme tu l'as ressenti à juste titre.
Encore une fois, ces races de travail n'ont pas seulement besoin de "se dépenser", elles ont aussi besoin d'un cadre clair qui leur permette de s'apaiser, pour ne pas tourner en rond indéfiniment à ne pas savoir quoi faire de leurs 4 pattes.
Ces traits sont clairement génétiques, ils ont besoin d'être davantage guidés (sur le "quoi, quand, comment") que des types de chiens plus naturellement équilibrés.
Cette sensibilité et cette réactivité exacerbées sont recherchée au travail (le chien qui dégoupille en un clin d'œil) mais peuvent être une vraie plaie au quotidien si on ne met pas de limite... y compris pour le chien ! Qui voudrait être à la place de ces chiens qui tournent et virent à longueur de journée dans un était d'anxiété permanent ? Pas moi.
Il faut travailler sur le détachement comme le suggère Sky, c'est certain. Mais attention, ça va largement au-delà de l'absence du maître, le "détachement", ça commence quand on est là :-)
Cela consiste déjà à apprendre au chien à se poser, à se mettre en mode off/repos à la maison, à ne pas toujours guetter le moindre de nos mouvements, etc.
Et pour commencer il n'y a pas 36 solutions... il faut que le chien sache aller à sa "place"/se mettre au repos sur demande.
Après tant que le chien comprend le principe, c'est pas bien grave s'il ne se rend pas toujours à un endroit précis.
Par exemple, Buck je lui dit juste "va coucher" et il va se poser dans un coin (ses préférés étant le recoin entre le fauteuil et le mur du salon, ou bien le coin près de la bibliothèque) et ça m'importe peu tant qu'il comprend le message de fond (on se pose/calmos).