Bonjour,
Comme l’a diagnostiqué votre vétérinaire, votre chat est sensible aux aoûtats. Il s’agit d’acariens qui sévissent l’été (surtout en août), mais la période peut aller de juin à octobre suivant les conditions climatiques et la région. Avec le réchauffement climatique, cette période tend à s’allonger.
Ces parasites se nourrissent de sang en se fixant sur la peau de votre chat, ce qui crée des lésions cutanées et des démangeaisons. Un signe caractéristique est la présence d’amas de couleur orange sur la plaie, amas correspondant à des larves d’aoûtats. On les trouve en particulier au niveau des zones de contact avec les herbes hautes (doigts, pattes, aisselles, testicules chez les mâles, babines).
Les antiparasitaires classiques ont souvent une action contre les aoûtats. Néanmoins, il est préférable d’utiliser un antiparasitaire sous forme de spray permettant une administration locale, ce qui est plus efficace pour lutter contre les aoûtats. Attention à bien utiliser un spray antiparasitaire pour chat, en effet les antiparasitaires destinés aux chiens contiennent des molécules toxiques pour les chats. Il faut également veiller à ce que le chat ne se lèche pas ensuite la zone sur laquelle a été appliqué le spray.
Cependant, si votre chat a des démangeaisons très importantes, il est déconseillé d’appliquer un antiparasitaire en spray car il y a un risque d’irritation et d’aggravation des lésions engendrées par les aoûtats. Dans ce cas, il est nécessaire de se rendre chez votre vétérinaire dès l’apparition des lésions afin qu’il vous fasse une injection de corticoïdes (comme il le fait déjà) pour soulager votre animal.
Certains chats sont plus sensibles que d’autres aux aoûtats et développent des lésions à plusieurs reprises durant la période estivale. Cela semble être le cas de votre chat. Il est alors nécessaire de se rendre chez votre vétérinaire dès que vous voyez réapparaitre des lésions afin d’effectuer une nouvelle injection de corticoïdes, et d’éviter d’arriver à un stade où votre chat se gratte (voire se mordille) les lésions jusqu’au sang. Suivant les années, le nombre d’injections nécessaire peut donc être variable.
En espérant que ces conseils vous aideront,
Bonne journée,
Marion - Étudiante vétérinaire de l'École Nationale Vétérinaire d'Alfort ( EnvA ) Chargée de Mission pour ProVéto Junior Conseil, la Junior-Entreprise de l'EnvA http://proveto.net/
" Étudiant(e) vétérinaire, chargé(e) de mission pour la Junior-Entreprise ProVéto Junior Conseil "