Des chatons non sevrés développeront-ils forcément des troubles du comportement ?

Utilisateur anonyme
Utilisateur anonyme

Bonsoir à tous :)

Je suis actuellement famille d’accueil via une association pour une portée de 4 adorables petits chatons orphelins de 6 semaines depuis 2 semaine.

J'ai pris connaissance du fait que le sevrage de la maman était fondamental pour que les petits apprennent la conduite entre eux et envers les humains et qu'un sevrage inachevé pouvait mener à des troubles du comportement.

Du coup, même si je leur donne tout l'amour que j'ai, j'aimerais bien savoir s'il y a des moyens de faire en sorte que ça devienne tout de même des chats "équilibrés" ?

Est-ce que le fait qu'ils soient entre frères et sœurs et non isolés peut améliorer les choses ?

Au départ, ils étaient assez craintifs et ils feulaient.

Maintenant, ils ronronnent dès que j'entre dans la pièce et ils viennent vers moi 😌

Il y en a un qui a toujours été plus "sociable" que les autres puisqu'il s'est approché dès le début et il ne se débat jamais quand je le prend.

Je songe à l'adopter, mais je crains les conséquences du non sevrage

Voilà, qu'en pensez-vous ?

Merci ! 🙄

2 réponses
Mamiecat
Mamiecat
Bonjour, je suis une mamie d'un certain âge, infirmière à la retraite, qui adore les chats depuis toujours. J'habite Orléans. J'ai 2 chattes Minette et Fany... et je m'occupe bénévolement...

Bonjour,

Bravo pour ton implication auprès d'une asso... c'est super !

J'ai longtemps été FA pour une asso, et j'ai donc été confrontée à ce problème de sevrage psychosocial absent voire incomplet ! Ben, d'après des vétos comportementalistes, et j'ai pu également le constater, c'est vrai que le manque de sevrage psychosocial peut engendrer des troubles du comportement par la suite, mais ce n'est pas systématique, surtout si on peut se substituer à la mère ou faire intervenir une mère, voire un père de substitution... un autre chat adulte... La fratrie apporte aussi dans la sociabilisation. Bien sûr l'idéal est de laisser les chatons avec leur mère jusqu'à au moins leurs 3 mois, mais parfois les événements en décident autrement, et il faut bien faire avec !!!

Etant déjà consciente de ce problème, je suis persuadée que tu sauras y remédier... et dans le cas contraire, tu peux te faire aider par un comportementaliste qui viendra à ton domicile (environnemental du chaton), c'est mieux que d'aller consulter à l'extérieur.

Courage et tiens-nous au courant, merci !

" Sauver - Protéger - Aimer "
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Energiesolaire
Energiesolaire

Bonjour,

Bravo pour ton implication auprès d'une asso... c'est super !

J'ai longtemps été FA pour une asso, et j'ai donc été confrontée à ce problème de sevrage psychosocial absent voire incomplet ! Ben, d'après des vétos comportementalistes, et j'ai pu également le constater, c'est vrai que le manque de sevrage psychosocial peut engendrer des troubles du comportement par la suite, mais ce n'est pas systématique, surtout si on peut se substituer à la mère ou faire intervenir une mère, voire un père de substitution... un autre chat adulte... La fratrie apporte aussi dans la sociabilisation. Bien sûr l'idéal est de laisser les chatons avec leur mère jusqu'à au moins leurs 3 mois, mais parfois les événements en décident autrement, et il faut bien faire avec !!!

Etant déjà consciente de ce problème, je suis persuadée que tu sauras y remédier... et dans le cas contraire, tu peux te faire aider par un comportementaliste qui viendra à ton domicile (environnemental du chaton), c'est mieux que d'aller consulter à l'extérieur.

Courage et tiens-nous au courant, merci !

Entièrement en accord.

J'ai éduqué une chatte séparée dès l'âge de 2 semaines, et malnutrie, mal entretenue, mal tout.

La phase biberon est primordiale. Trop dommage de la percevoir comme une procédure utilitaire visant à nourrir le chaton. C'est à ce moment qu'on éduque à la tendresse. Le spectacle d'un chaton qui boit, respire et ronronne en même temps, ça n'a pas de prix.

Ça semble leur demander tellement, qu'on voit remuer leur petites oreilles.

J'ai nourri la mienne sur son dos, et approché mon visage à chaque boire. Je la caressais avec la main qui la tenait (pouces et doigts), elle ronronnait fort, et dévorait mon visage du regard.

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