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femme allergique à son chat
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Boutons, démangeaisons : attention à l’allergie au chat !

La rédaction

mis à jour le

Boutons, démangeaisons : attention à l’allergie au chat !

Parce que les symptômes d’une allergie au chat peuvent être discrets, ils passent parfois inaperçus au point de retarder le diagnostic. Certains signes évocateurs doivent pourtant mettre la puce à l’oreille afin de permettre une prise en charge rapide.

Démangeaisons, boutons, nez qui coule, yeux qui piquent, toux récurrente, rougeurs et irritations : il est parfois complexe de distinguer les symptômes d’une allergie au chat de ceux d’affections communes. En cas de gêne récurrente, n’attendez pas pour réagir : faites le point sur vos symptômes puis consultez votre médecin généraliste.

1/ Ce rhume n’en finit pas… un rapport avec votre chat ?

L’apparition des symptômes d’un rhume est rarement reliée par les propriétaires de chat à leur animal de compagnie, d’autant qu’il peut s’agir d’une infection bénigne temporaire. Si le rhume persiste, en revanche, une allergie au chat doit être envisagée !

On parle dans ce cas de rhinite allergique, notamment reconnaissable à son caractère durable ou récurrent. Les symptômes du rhume évoluent puis disparaissent totalement après 7 à 14 jours. Ceux de la rhinite allergique durent ou réapparaissent tant que le système immunitaire est exposé à l’allergène.

Vous redoutez une allergie au chat ? Sachez que l’écoulement nasal allergique est dans ce cas toujours clair, puisque non infectieux. Des crises d’éternuements brèves et par salves devraient également vous alerter. Si tel est votre cas, et même sans lien apparent avec la présence d’un chat, un test chez un allergologue permettra de confirmer ou d’écarter l’allergie.

2/ Les démangeaisons s’installent, allergie ou non ? 

Peau, palais, nez ou gorge piquent et grattent régulièrement ? Des démangeaisons durables ne doivent jamais être prises à la légère, quelles qu’elles soient. Dans le cas d’une allergie au chat, les démangeaisons cutanées sont généralement visibles à l’œil nu. Elles peuvent prendre la forme de plaques rouges inflammatoires indiquant une urticaire, ou de plaques rouges avec des vésicules typiques de l’eczéma. Ces deux symptômes encouragent en principe une consultation rapide.

D’autres prurits, ou démangeaisons, sont plus discrets. Ils peuvent toucher les zones ayant été en contact avec l’animal comme les mains, mais aussi les yeux, le nez ou le palais et sont souvent caractéristiques d’une réaction allergique. Vous avez un doute ? Observez les circonstances dans lesquelles les démangeaisons apparaissent et à la moindre hésitation, consultez un spécialiste. 

3/ Il s’agit d’une toux, pas d’une allergie au chat…

Il peut effectivement s’agir d’une toux banale, votre chat n’est pas forcément déclencheur de ce symptôme. Si la toux s’installe, devient chronique, si des allergies existent dans votre famille ou que vous souffrez d’asthme, en revanche, un test de contrôle s’impose dès les premiers symptômes. Comme la quasi-totalité des allergies, celle au chat peut en effet affecter les voies respiratoires.

Sous l’afflux des particules d’histamine libérées par le système immunitaire, une inflammation chronique apparaît et la respiration devient difficile, avec des conséquences potentiellement graves en l’absence de traitement.

En résumé ? Si vous constatez des sifflements, une toux persistante, des sensations d’étouffement ou d’oppression, une impression de blocage sur la poitrine, n’attendez pas. Ce, même si vous vivez avec votre chat depuis des années. Une allergie au chat peut survenir à n’importe quel moment.

4/ Vous avez des boutons, faut-il penser au chat ?

Tout dépend des boutons ! Il ne s’agit que de quelques boutons isolés qui disparaissent pour ne plus revenir ? Pas de panique. Si les boutons ont un aspect inhabituel, s’étendent en plaques ou réapparaissent, ils peuvent toutefois être provoqués par une allergie au chat.

Des boutons en plaques comme des piqûres d’ortie aiguillent vers l’urticaire, alors que des boutons rouges sous forme de vésicules pointent vers un eczéma de contact. Situés sur les paupières, ils peuvent également aller de pair avec une conjonctivite allergique. 

Si les boutons apparaissent après le contact avec un chat, qu’ils s’accompagnent de démangeaisons ou d’inconfort et récidivent, dans tous les cas, mieux vaut prévenir que guérir : une consultation s’impose pour identifier une potentielle allergie au chat et se faire prescrire un traitement adapté. 

5/ Les yeux qui piquent ou qui gonflent, faut-il réagir ?

Vous caressez un chat, changez d’activité, vous frottez les yeux sans y prêter attention… peu de temps après, vos yeux gonflent, rougissent, piquent et grattent ? Si c’est le cas, il est facile de relier l’apparition de la conjonctivite à une allergie au chat, mais la réalité est parfois moins directe !

Pour un organisme sensibilisé, la simple présence de poils de chat peut déclencher une conjonctivite. Elle est alors fréquemment confondue avec la version bactérienne ou virale de la maladie. 

La conjonctivite bactérienne s’accompagne de sécrétions jaunes et purulentes qui collent les paupières au réveil. La conjonctivite virale, elle, provoque des sécrétions claires et limpides. Quant à la conjonctivite allergique, elle est larmoyante, accompagnée de démangeaisons souvent plus fortes.

Une fois de plus, même sans lien avec la présence d’un chat, le caractère chronique de l’affection doit vous alerter et un diagnostic professionnel au cas par cas est indispensable.

S’il fallait isoler un critère permettant de différencier l’allergie au chat des autres affections, il s’agirait de son caractère chronique. Alors qu’une maladie bénigne passe, les symptômes de l’allergie reviennent à chaque exposition à l’allergène.

Et puisqu’ils peuvent changer d’une exposition à l’autre, le premier réflexe doit être de consulter votre généraliste qui vous redirigera le cas échéant vers un allergologue !

À lire aussi : L’allergie aux chats

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