Notre amie la souris jouit d’une ouïe vraiment exceptionnelle : elle réussit en effet à percevoir les sons les plus aigus, jusqu’à une fréquence de 40 000 hertz (pour se faire une idée, l’homme n’entend pas les sons supérieurs à 20 000 hertz), qui l’avertissent des dangers.
Son odorat est également très développé : à l’état sauvage (un peu moins dans nos maisons, mais cette capacité ne disparaît pas pour autant), il doit permettre au rongeur de trouver facilement de la nourriture et de distinguer les pistes les plus empruntées, à savoir celles ne comportant aucun risque.
La vue laisse en revanche quelque peu à désirer. La souris parvient néanmoins à se déplacer avec beaucoup d’assurance et de rapidité même dans l’obscurité (en liberté, elle s’active surtout la nuit). Cette faculté d’orientation semble reposer essentiellement sur les vibrisses et la queue, des organes tactiles excessivement sensibles.