L'article semble parler de dépression sans cause connue.
J'ai vécu une situation différente.
J'avais une Birmane et une petite chatte trouvée dans la rue très petite.
Elle ne s'entendaient pas vraiment bien. Toutes les deux très jalouses l'une de l'autre vis à vis de moi surtout.
La petite chatte des rues n'acceptant pas de manger si ce n'était pas moi qui lui tendait son assiette.
je suis même rentrée de vacances car elle se laissait mourir.
À l'époque les croquettes et boîtes n'étaient pas à la mode.
Les deux faisaient ensemble des "parties de claques" : assises l'une en face de l'autre elles se balançaient à tour de rôle des coups de patte sur le dessus de la tête le plus souvent. Au bout d'un moment cela dégénérait et j'intervenais.
la petite a eu une tumeur entre les omoplates à 13 ans et nous n'avons pas pu la sauver.
Immédiatement la Birmane (qui avait le même âge) a dépéri d'une manière très inquiétante.
Le véto a comparé la situation à un vieux couple qui ne s'entend plus très bien; si l'un disparaît l'autre fait une dépression, car il n'a plus de repères.
La solution qu'il m'a donné et qui a marché : il m'a dit qu'il était urgent de reprendre un chaton. Ainsi la Birmane serait en colère, ce qui lui occuperait l'esprit.
Effectivement, elle n'était pas contente pendant un certain temps d'avoir une étrangère dans la maison, mais elle a recommencé à manger, à boire et à faire sa toilette.
Nous avions comme instruction de lui faire de grandes démonstrations d'affection, et de jouer avec elle plus qu'avec la nouvelle venue, jusqu'à ce que la situation se stabilise.
La Birmane a vécu jusqu'à ses 19 ans 1/2. Bien sûr le chaton a été introduit avec prudence, d'abord séparé dans une pièce avec fermeture de plexiglass, puis mis en contact direct. La Birmane la suivait partout jusqu'à l'accepter complètement.