A la mort de mon cheval, j'avais 10 ans, mon premier réflexe a été de lui écrire une lettre. Ça m'a soulagée. Je lui ai écrit tout ce que je ressentais depuis qu'on m'avait annoncé cette nouvelle (je n'étais pas là quand ils l'ont abattu, ils n'ont même pas pris la peine de m'appeler).
Ensuite, j'ai pris une photo de lui et l'ai faite développer au plus gros format que j'ai pu, j'ai encadré la photo et j'ai consacré une étagère de ma chambre rien qu'à lui, où je lui garde un poème que je lui ai écrit et un coffre avec tous les secrets et souvenirs que je n'ai pas pu lui confier.
C'est dur d'en parler mais je préfère faire ça que de l'oublier ; il est inoubliable.